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N° 68 : Les Séniors
Je vous mets aujourd’hui samedi le nouveau challenge de la semaine prochaine (étant absente dimanche) le thème est : « les séniors « que pensez vous de cette appellation, et surtout comment analysez vous toutes ces possibilités pour prétendre " rester jeunes "Pas toujours vraies, selon….
À vous de « plancher » bon dimanche mamin
( je passe le relai à "Mona" pour le challenge suivant ,dimanche 6 février)
Voici venu le temps de penser à vivre avec « ivresse »
Les années dites comptées pour idéaliser cette avancée,
Qui chaque jour nous agresse, en pensant que la complicité
D’autrui contribuera à franchir l’inconnu sans faiblir.
Pour que les jours soient synonymes de plaisir
Bannir le mot souffrance de notre vocabulaire
Afin que notre existence en décadence nous apporte
Sérénité, apaisement, complicité et gaîté.
Profiter avec plénitude de moments de quiétude
Chaque instant de joie est bénéfique,
La solitude n’a pas de droits, elle est pathétique.
Avoir des projets, c’est refuser la tristesse,
Combiner amis et sorties c’est l’assurance
De ne plus voir nos rides dans un miroir
Conjuguer effort et sénior pour mieux accepter
Cette tranche de vie en mutation
Être positifs et réceptifs, dignes, face à ces transformations
Rester existentiels, suivre son chemin au ralenti,
Mais bien réel, et avancer pas à pas vers demain
Perdons en jeunesse, mais gagnons en sagesse!
mamin
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Par psyche-d-ames le 24 Janvier 2014 à 07:57
Chasse, pêche ou randonnée,
Ils savent encore ce qu’est la vivacité ;
Collection ludique puis passionnée,
S’occuper est une nécessité
Si certains contestent le progrès technologique,
D’autres vivent avec leur temps ;
Dernières nouvelles ou arbre généalogique,
Ils s’amusent en pianotant
Samedi soir ou dimanche matin,
Nombreux sont ceux qui se rendent à l’église ;
En français avec un soupçon de latin,
Les cantiques constituent leur balise
Ayant acquis une certaine sagesse,
Ils nous apprennent tant de la vie ;
Vision positive de la vieillesse,
Leurs conseils nous ont plus d’une fois servis
Guerres ou autres évènements,
Ils ont été les acteurs de l’Histoire ;
Croyance ou non en l’avènement,
Ils sont les gardiens de la mémoire.
(Novembre 2011)
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Par psyche-d-ames le 29 Novembre 2013 à 08:41
Les jeunes d'antan ont pris de l'âge,
On les appelle "les petits vieux",
N'y voyez là aucun outrage,
Ce terme se veut affectueux.
Certains bien sûr sont un peu rudes,
Bourrus, grossiers ou coléreux,
Ils ont l'âme lourde de lassitude,
Le coeur trop souvent cafardeux.
Ils implorent chaque jour le Ciel,
Qu'Il vienne enfin les délivrer,
La maladie dans ce duel
Finira toujours par gagner.
Mais il y a ceux qui malgré tout
Gardent un sourire inaltérable,
Pour eux la vie est un bijou,
Ils nous la content, intarissables.
Ils ont traversé les horreurs,
Les restrictions dues à la guerre,
Mais ils n'en gardent aucune aigreur
"Oui c'était dur, mais j'en suis fier"
Fier d'avoir pu en revenir,
D'avoir conservé cet amour,
Amour connu avant le pire,
Mais retrouvé, et pour toujours.
Sur les photos en noir et blanc
J'ai vu défiler votre histoire
Mais ce passé un peu jauni
Est toujours frais dans vos mémoires.
La vie d'antan comme espérance,
D'une élégante simplicité,
Le coeur riche de ces confidences,
Sur mon visage, un sourire niais.
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Et quand nous deviendrons nous aussi "petits vieux",
Quand le temps aura fui et blanchi nos cheveux,
Saurons-nous ne garder en nous que le meilleur,
Devenir, tout comme vous, messagers du bonheur ?
Kelkune
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Par psyche-d-ames le 29 Novembre 2013 à 08:28
Le temps s'est arrêté elle est partie
Comme un couperet qui tombe, le silence est là.
Lourd, pesant presque irréel.
Sa chambre, rien à changé, pièce sans vie
Où se côtoient un livre écorné, une place de cinéma
Un baladeur, deux trois photos d'elle.
Une fine poussière se dépose insidieusement
Comme une ride qui nait des affres du temps
Je me souviens de ses cris d'enfants
De ses anniversaires, de ses noëls.
Assis sur son lit je remonte ma vie lentement
Ado, parent me voici grand parent par le don du ciel.
Le visage marqué le souffle court
Mon cœur déborde d'Amour.
Le temps a gâché mes forces, je suis à la retraite
Je ne suis plus tous les jours à la fête.
J'ai pris des habitudes, mon pardessus tout gris
Chaque matin, mon journal que je lis.
Une odeur de café vient embaumer la chambre
Un rayon de soleil vient troubler cette pénombre.
Je quitte mes songes pour retrouver son visage
Je savoure nos retrouvailles avec un goût de fruit défendu.
Son parfum, son sourire es ce un mirage?
Un bain de jouvence au caractère inattendu...
jeanmsc .
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Par psyche-d-ames le 29 Novembre 2013 à 08:26
Sénior"ita" venez dans mes bras,
Venez sur la piste prenez le pas,
Un deux trois quatre, un deux trois quatre, tango argentin,
Un deux trois quatre, un deux trois quatre dans vos bras je suis très bien.
Sénior que l'habit vous va bien, reprenons la cadence,
Quelle chance d'avoir un cavalier de cette prestance.
Regardez discrètement, on nous envie,
De dansez en glissant sur le parquet tempo de la vie.
Dans la salle à côté la musique est forte,
Que font-ils ses jeunes calés vers la porte.
Dans le noir et la fumée ?
Est ce cela les nouvelles festivités.
Il faut bien que jeunesse se passe, nous le savons bien,
Pourquoi ces jeunes filles restent assises dans leur coin, vous voyiez bien.
Sauf un couple qui est collé collé serré, est ce la dernière nouveauté.
Dans quelques années, ils vieilliront, on n'arrête pas les années.
Retournons dans notre salle non enfumée,
Et invitez moi avec monsieur Strauss pour valser.
Juniors séniors, nous avons le même coeur,
Mais nous vivons sur deux différentes planètes, pas d'erreur.
Morganne
Ne demandez pas à un cul de jatte de n'avoir pas envie de danser, morganne aurait bien envie, mais n'a pour partenaire que son oreiller... mais elle est chez elle et tellement heureuse qu'elle attendra bien quelque temps encore, on lui a promis pour un rock n'roll effréné.) bisous et merci à tous...
Je marche sans canne au bout de 12 jours, c'est bien parti, un deux trois, un deux trois...LOL
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Par psyche-d-ames le 29 Novembre 2013 à 08:23
Le présent perd peu à peu de son goût,
Les futurs, de leurs charmes.
Parfois, seuls, les hier ponctuent encore
Les pendules comme le faisaient les secondes
Durant une jeunesse au passé composé,
Trop vite savourée, lourde de souvenirs
Épars_
Les journées filent sur un horizon de timides envies,
Comme le pays mental où l’on s’obstine un peu en dérive.
Le corps réagit en discordance, la mémoire
A de ses caprices; du puits, on fait remonter
Les visages, les gestes, la vitalité suspendue.
Reste alors la sensation d’un immobilisme de sage,
Une sensation d’être enfin dans un vrai paysage
Par soi construit, où fruits et feuilles ont le temps d’éclore.
Le mouvement se pense avant de s’accomplir,
Les rires sont de vrais rires, les veilles gens
Entonnent des chansons douces, hommage aux plaisirs
Pleinement goûtés_
Alain, 1 février 2011
poème mi-figue, mi-raisin !
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