•  

     

    D'un harmonieux tracé de circonvolutions,

    Pour quatre vingt six mille et quatre cents secondes,

    Qu'enlacées tendrement, nos plumes se confondent,

    Faisant blêmir le monde en sa révolution.

     

    Vole-moi mes baisers et aveux elliptiques,

    Faisons rougir les nues sans la moindre équivoque

    De nos conjugaisons émues d'une autre époque,

    Empreintes d'un Amour-Amitié idyllique.

     

    Jouons avec le temps, puisqu'il se joue de nous:

    Séduisons les années, maquillons-les en heures...

    Tout ce qui n'est point nous ne fait pas mon Bonheur,

    Sois mienne au détriment de ce monde jaloux.

     

    Sois mienne infiniment, de nos communs hommages,

    Aux conformités d'une demande en mariage,

    Invente-nous des jeux aux langoureux présages,

    Et viens, sans rendez-vous, m'aimer sur ton nuage.

     

    Jouons avec le temps, puisqu'il se joue de nous...

    Un siècle ou une année, un mois, un jour, une heure

    Frisant l'éternité, redeviens mon Bonheur.

    A quand notre prochain tangible rendez-vous?

     

    L.


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  • Challenge 4 mains Kelkune et Morganne

     

    Combien de temps, rappelle-toi,

    Jeune fille timide, au coeur d'or,

    Ecrivait des poésies en accord sur des challenges "émoi"

    An deux mille six, boîte à rimes naissait, Mona toi et Moi.

     

    Sur une page vierge de lignes un petit monde grandissait,

    On a échangé quelques rimes, nos mots ensembles se tissaient,

    A travers mille et un voyages menés par autant de poèmes

    Boitearimes a unis nos larmes et nos sourires au fil des thèmes.

     

    Qu'il était doux ce temps-là, nostalgie tu m'emplies déjà,

    Challenges musicaux et autres, les amis était là.

    Un forum caché par l'ami de mister patate, quelle année déjà ?

    Un recueil Vers en boîte, boîte de coeur est né en ce temps-là.

     

    Mais les amis ça vient ça va, ça ne dure qu'un temps, tout fuit déjà,

    Les souvenirs restent gravés dans les archives d'une boîte à rimes,

    Oui le temps a fait s'envoler les liens fragiles, simple constat,

    Car tout s'érode et se détruit, voyage de la cime aux abîmes.

     

    Malgré nos différences, nos divergences,

    Ce moment béni de nos unions, nos rires, nos insolences,

    En cette année deux mille dix, il reste ce recueil, pour cette association

     Qui nous a tiré larmes, et émotions.

     

    Fières de l'avoir mené à bien,

    Sur cet aride chemin,

    Les noms des poètes unis resteront gravés,

    Sur un livre de l'amitié.

     

    4 mains, Kelkune et Morganne


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  • Sang ...Aller...Retour... par Jeanmsc

     

    Sang ... Aller... Retour...

     

    Vingt neuf septembre deux mille dix

    Pièce lugubre fenêtre ouverte, un papillon

    Je le suis du regard, en hypnose, je saute

    Sur les pavés froids, pluie et lumière des néons

    Ambulance, un médecin, massage, il me perd c'est pas de sa faute.

     

    Tout devient loin, je glisse vers la lumière

    Compte à rebours, vie en marche arrière...

    Août un champ de blé, toi moi et un premier baiser.

    Décembre ton premier cadeau, un bracelet avec ton nom gravé.

     

    Dix neuf cent soixante dix huit ma première Mobylette

    Adolescence, des soirées à faire la fête.

    Et puis toi, petite Marie, premier Amour de ma vie.

     

    Dix neuf cent soixante douze, huit ans

    Ma voiture radiocommandée que j'aimais tant.

    Jours, mois entament un ballet sans retour.

    Je me fais border au coucher, message d'Amour.

     

    Quatorze avril dix neuf cent soixante quatre

    Je ne pense à rien, dans ce ventre chaud

    Je m'oublie dans ce cocon maternel rempli d'eau

    Battement de ton cœur et lumière rougeâtre

     

    Je me laisse bercer au son de ta voix

    Profitant car la vie t'a choisie une autre voie...

    Celle que je ne pus jamais appeler maman

    Qui s'éteignit lors d'un cri d'un enfant...

     

    Vingt neuf septembre deux mille dix

    Un accident, aucun indice

    Un soir de pluie sur une avenue

    Un fait divers et rien de plus...

     

    jeanmsc.


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  •  

     

    En temps d'émoi, attendez-moi...!

     

     

    La Relativité, j'en connais le refrain:

    Piano, piano, piano, de ce temps perd amants,

    Lorsque mon impatience exacerbée t'attend,

    Au temps tique, déprime, ô sacré temps bourrin!

     

    Supplice de temps tale le fruit de ma raison,

    Cœur éperdu d'amour face à son os "temps cible"

    Parfois au temps t'accule, allants irréversibles,

    Pour que le tien cède au temps, danse pour de bon.

     

    Cultivons nos bons sentiments, un temps semant.

    Il faut un temps s'y fier, autrement, au temps dresse

    Un désespoir profond m'enlise en ma détresse

    Comme un mur devant moi, ô toi que j'aime au temps.

     

    O Relativité du temps, mon requiem

    Dont j'attends, et sans mesure, que le final

    Se transforme en une douce marche nuptiale

    Nous métamorphosant toutes deux en temps "d'aime"….

     

    Et pour autant qu'un temps table sur les temps dus,

    Je t'attendrai en ce jour J de temps gagé

    Dans ce même désir ancien d'un temps cité

    Avec cet espoir de temps volé dans les nues.

     

    L.


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  • Une vie à deux...(Jeanmsc et Morganne)

     

    Des jours qui passent

    Des années qui s'effacent

    Des rides qui s'installent

    Tout cela m'est bien égal

    Même regard dans tes yeux

    Pour une vie à deux...

     

    Chaque lever du jour est un jour nouveau,

    Une histoire intime, un monde tout beau

    Douceur de porcelaine, adieu les oripeaux.

    Cristallines, des étoiles sont tombées du nid.

    Comblés tous deux par les jours bénis

    Serrant sur nos coeurs emballés nos filles chéries.

     

    Un rayon de soleil sur un vieux bahut aux tiroirs grinçants.

    Un vieil album photo j'ouvre, des photos de nos enfants.

    Mosaïque d'une vie, une image de toi, prise un soir d'été

    Porte cigarette, tenue des années trente, danse endiablée

    Au fond de cette salle cette voix issue du microphone

    Dans ma tête le refrain d'un vieux charleston...

     

    L'aurore boréale qui nous a unis,

    Est en fait en avance un petit bout de paradis,

    Un soir de pleine lune, l'astral qui luit.

    Le jukebox avalait les disques sans fin

    Un slow langoureux, une nuit de satin.

    Image en sépia sur fond de drugstore, un couple est né ce jour divin

     

    Pages après page, des photos qui défilent

    Une vie qui se façonne comme cette statue d'argile.

    Des souvenirs, des émotions, la lecture de quelques mots

    Encre séchée d'un porte plume, image du passé comme un renouveau.

    Envie de te séduire encore

    Pour un Amour encore plus fort...

     

    Quatre mains de deux âmes soeurs (jeanscm et Morganne)


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