• N°46 : amer réveil

    N°46 : amer réveil

     

    A votre bon coeur m'sieur dame,

    Ecrivez quelques lignes sur ce journal,

    Ou bien

    Vous qui passez sans me voir

    Mais je vous dis Bonsoir.

     

    Je vous mets une citation de Molière

    oui le maître de la langue Française,

    Si vous restez insensible à Molière,

    Je ne saurai plus que faire.

     

    Molière

     

    Il en est comme de ces beaux songes qui ne vous laissent au réveil que le déplaisir de les avoir crus.

     

    On verra bien

    Qui vivra verra.

     

    Signé Morganne

  • Ever dream (comes to an end) [par Alexia4ever]

     

    Chambre de couleur grisâtre,

    Sur le mur, rien de plus que du plâtre ;

    Posés sur le bureau qui m’entoure,

    Des documents personnels érigent une tour

     

    Mes yeux s’attardent sur un cahier beige

    Que mes mains tiennent délicatement ;

    L’ouvrir s’avère être un réel privilège

    Que je saisis immédiatement

     

    Renfermant recettes ou encore photos d’enfance,

    Il est visiblement le reflet de ta vie privée ;

    Mais puisqu’il ne me semble pas être une offense,

    Le fait d’y déceler certains secrets me fait saliver

     

    De peur qu’il se volatilise et tant que le feu vert clignote,

    Au fil de ma lecture, je prends des notes ;

    Tandis que ce petit trésor se trouve être un bonheur,

    L’envie de tout apprendre de toi paralyse l’heure

     

    Mais lorsqu’émerge la sonnerie d’une cinglante réalité,

    Tombant en poussière, mes millions deviennent centimes ;

    Brutalement se referme l’étonnant cahier intime

    Que je n’ai pas eu le temps de lire dans son intégralité

     

    Bien que cette trouvaille eût été fortuite,

    Le chapitre s’est clos pour m’empêcher de connaître la suite ;

    Mes yeux s’ouvrent alors sur la déception d’un mystère irrésolu

    Où, haillons d’un rêve, ces confidences sont à jamais dissolues.

     

    (Janvier 2012)


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  • Star Resurrection par DadineAngel

     

    Perdue dans l'immensité du temps, je brûle. Je sens mon coeur s'effondrer et la morsure d'une brûlure en mon être. Je suis cette étoile qui pour vous n'a pas de nom et illumine vos nuits quand vos yeux fatigués se tournent vers moi. A des milliers de kilomètres de distance, je brûle de l'intérieur. Dans cet univers interstellaire, il n'y a pas de bruit et le ciel immense est notre seul voisin. Perdue dans ce ciel fantasque et grandiose, je me meurs doucement. Je vous regarde, vous qui savez nous prier si fort pour exaucer vos songes..

     

    Et aujourd'hui, j'implose.

     

    En l'espace de quelques millisecondes, et, à des milliards d'années de vous, j'implose. Changée en poussière après avoir émis ce dernier éclat de vie étincelante, j'ai rejeté hors de moi l'alchimie de toute une vie. Je suis nébuleuse..

     

    Je suis une onde de choc qui secoue l'Univers. Le voilà qui brûle, se contracte, s'agite et finalement s'apaise.. A côté de mes cendres de dentelles, brûle une étoile naissante.. Elle est née de ma mort et vivra avec un peu de mon coeur, portant un fragment de cette dentelure qui fut mienne, cendre de mes brûlures.

     

    Je ne fus pas étoile filante, ma mort n'exaucera aucun souhait mais vous me pardonnerez je pense. Je suis morte sans douleur et mon décès est, en vérité, moins une mort qu'une résurrection. Je fus étoile, supernova, et dentelles de nébuleuse.. J'ai une petite soeur qui porte un fragment de mon âme, incandescente pour quelques temps encore..

     

    Êtres, je suis comme vous. Mon coeur est brûlant comme le votre est brûlé par l'Amour. Je suis matière en fusion comme le magma, sang de votre Terre et je vis et meurs comme vous. Créant un vide, comme une mort vide vos propres vies. Et je renais dans une autre, comme vous renaissez en vos enfants. Êtres..Qui a dit qu'une étoile n'avait pas de coeur et ne ressentait rien? Êtres, mon coeur brûle plus que le votre..

     

    Et il implose..

     

    Il implose.

     

     

    Dans la nuit, un enfant à la joue rougie par l'oreiller se lève et va à sa fenêtre puis l'ouvre et regarde la voûte céleste. Il dit : "Ah ma bonne étoile, que ta mort me fait du chagrin et qu'elle est lumineuse! J'ai cru qu'il faisait jour.. Ainsi donc ma bonne étoile je n'irai jamais jusqu'à toi.. Mais, je te pardonne va. Il semble bien que tu n'avais pas le choix." Le petit garçon ferme la fenêtre et retourne se coucher. Une larme glissa sur le velours de cette joue ronde et fraiche.

     

    Dans un dernier sursaut de vie, l'étoile morte entendit ce chagrin et eu bien de la peine. Seulement, elle ne pouvait rien y faire..

    Et l'enfant fit un rêve.. Le rêve de toute une vie stellaire. D'une vie brûlante et fulgurante. D'une vie d'étoile. Et l'Etoile pleura une larme de dentelle de cendre.

    Cet ébauche d'homme, à son réveil trouva un peu de poussière sur son oreiller, à l'endroit où une larme coula. Pensif, il observa cette marque grise puis murmura : "Ainsi, ce n'était qu'un rêve..Mais cela avait l'air si vrai.. " Et d'un geste, il effaça la poussière, déçu.

    En effet, Il en est de ces beaux songes qui ne vous laissent au réveil que le déplaisir de les avoir crus mais... D'où venait cette poussière sur l'oreiller? Et si une étoile pouvait pleurer? Qu'en pensez-vous? Ainsi, il en est également de ces songes qui peuvent aussi, quelque fois, être vrais..

    ----------

    Parce qu'avant Elle il n'y avait rien et parce qu'Elle fut tout, le temps d'une chute de comète qui changea le visage du monde.

     

    DadineAngel.

     

    (pardon pour ma longue absence et pour avoir fait une histoire plutôt qu'un poème mais...Disons que c'est une mauvaise prose... j'espère que vous ne le trouverez pas trop mauvais et je promets d'apporter ma contribution au poème collaboratif dès que j'aurai un peu plus de temps ^^" Bisous à tous =p)


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  •  

     

    Mon rêve était trop beau, ne me réveillez pas,

    Que je puisse à jamais demeurer dans ses bras.

    Si le songe est le seul moyen d'être avec elle,

    Alors j'embrasserai le coma éternel.

     

    Dans ma rêvasserie, au bout de ses délires,

    Je vivais ce bonheur qu'elle seule m'inspire:

    Un repos sans repos, intense et idéal.

    Tout ce qui n'est pas elle, est devenu banal.

     

    Ne me ramenez pas dans la réalité,

    Je n'en veux plus. Qu'ainsi, on me laisse alitée.

    Sans elle, je n'ai plus de goût à l'existence,

    Epargnez-moi le cauchemar de son absence.

     

    Je vais la retrouver au pays du sommeil,

    Et qu'aucun d'entre vous surtout ne me réveille.

    Laissez-moi disparaître dans ma rêverie

    S'il n'y a qu'en ce lieu-ci qu'elle me sourit.

     

    Etre auprès d'elle est vraiment tout ce que j'espère,

    Mais ne me proposez jamais de somnifères;

    Faites-moi plutôt, en guise de narcotique,

    Une leçon de morale soporifique.

     

    Mon rêve était si beau, ne le réveillez pas,

    Que je puisse à jamais m'extasier dans ses bras.

    Puisque le songe est ma voie pour être avec elle,

    Souffrez que je retourne au coma éternel.

     

    L.


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  • Je pensais vivre mais ce n'était qu'un rêve par Morganne

     

    Lune rousse, ne me met pas le blues..

    Pleine lune, dans les salles obscures,

    Le sommeil tarde à venir je m'enfonce dans la mousse.

    Faire le vide en soi, ne plus sentir les morsures.

     

    Ca y est dans ma bulle je suis bien,

    Je décolle vers l'astre divin,

    Mon corps est de plus en plus léger,

    Me verras tu passer.

     

    Déjà papy, tu es sur le seuil de ta porte,

    Casquette sur l'oeil, et bille rigolote.

    Un bisous, un calinou, je t'adore.

    Mon papinou tu es l'être que je voudrais voir dans un rayon d'or.

     

    Doucement je pousse la porte de la cuisine,

    Des odeurs alléchantes, me titille les narines,

    Chouette Mamy tu as fait des crêpes aux cerises !

    Et déjà Papy se hâte, la table est mise.

     

    Que je suis bien avec vous deux,

    Vous me faites voir la vie en bleu.

    Depuis l'enfance vous êtes mes plus doux trésors,

    Papy Charly, Mamy Marie, vous êtes grand parents en or.

     

    Mes parents ne sont pas venus pour ce repas de roi,

    Mais je ne suis pas en déconvenue on est tous les trois,

    Non quatre puisque Dolly est là qui dort.

    Friponne, tu ne vas pas souvent dehors.

     

    Charlie, pour te faire plaisir je vais voir ton potager,

    Les légumes poussent drus au vent léger.

    Tu me tiens par la taille, je suis ta petite fille,

    Pourquoi grandmamie Rosa, nous a quitter 4 ans, le temps file.

     

    Elle était venue du Nord de la France,

    Avec un grand regret, sans pour autant déprimer intense.

    En douce je lui montais des bonbons du chocolat,

    Tout ce qui lui était défendu, mais je l'aimais j'en étais gaga.

     

    Qu'est ce qui résonne à mes oreilles,

    Le carillon de grand papy, il me réveille,

    Pourquoi, mais je ne dormais pas ?

    Mais si, je pleure en pensant que ce n'était qu'un rêve de l'au-delà.

     

    Au revoir  Charly, au revoir grand Mamie,

    Au revoir Mamy Marie,

    J'aimerai tellement que ce ne fut qu'un joli rêve.

    Mais la vie court toujours sans trêve.

     

    Morganne


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