-
N° 329 : Hommages
Bonjours à toutes et à tous,
Morganne nous propose pour cette nouvelle quinzaine
de rendre hommage à deux grandes âmes récemment envolées:
Jean d'Ormesson, au travers d'une de ses citations
“Il y a des jours, des mois, des années interminables
où il ne se passe presque rien.
Il y a des minutes et des secondes
qui contiennent tout un monde.”
et Johnny Hallyday par le biais d'une de ses plus belles chansons, "Je te promets".
Johnny Hallyday - Je te promets
Bon dimanche à vous toutes et tous.
L.
-
Par psyche-d-ames le 25 Décembre 2017 à 21:04
coucou les filles, j'ai mis du temps mais je l'ai écrit!!!!!!!!!!
Hommage à Johnny, JE TE PROMETS
https://pixabay.com/fr/aladin-pays-des-merveilles-magie-2368384
Si l'existence était derrière tes promesses,
Le parfum d'une fleur serait-il irréel ?
J'attache en un bouquet les mots que tu confesses,
Mais leur éclat naissant demeure impersonnel !
S'il suffisait hélas d'écouter tes paroles,
Pour croire que la vie est un fruit doucereux
Dont la teinte de rose explose en auréoles,
Et vient dissimuler les empreintes de bleus.
Si caché dans le flou d’impertinente fable,
J'avais vu le désert qui recouvrait ton cœur,
En entendant l'écho de ce vent qui m'accable,
Au fond de l’oasis, toi seul reste vainqueur.
Souvent tu me parlais d'un Paradis sur terre,
Trop souvent tu contais ce bonheur qui sourit,
Faut-il croire au mensonge espérant faire taire
Ce besoin d'être mieux qui dévore l'esprit ?
Il a fallu du temps pour sortir de l'impasse
Et comprendre que rien ne pouvait m'arriver ;
La plus belle promesse étant l'état de grâce,
Que nul ne doit tenir tant elle fait rêver.
IMPARFAITLIBRE
25 décembre 2017
5 commentaires -
Par psyche-d-ames le 24 Décembre 2017 à 11:14
Envolée de l'automne à l'hiver
*****
Feuilles d'automne au vent doux de la forêt,
Main dans la main,sentir la chaleur en nos cœurs
Faune tapie, flore endormie douce journée d'hiver,
Ballade forestière, bras entour de l'épaule, ta chaleur.
Un rai de soleil filtre sous la frondaison,
Baiser d'amour perdu et retrouvé, précieux adage.
Les feuilles crissent sous nos pas, délice passion,
Festons de givre enluminent les branchages.
Adossés à un chêne séculaire, doux corps à corps,
L'amour n'a pas d'âge, vivre jeune dans sa tête, être deux.
Tourbillon de feuilles séchées envolé au vent léger en bel accord,
Hélios manifeste sa joie devant ce couple positif heureux.
Vent léger de l'amour naissant
Dieu et déesses rythment le temps
Eole, Eros, aux E dansant
Dans le domaine de Vauluisant
Morganne
j'ai fait ce poème car j'en avais envie et que quelqu'un ou quelque chose me le dictait mais je ne sais pas si il est trop dans le thème... je vous le livre tel quel...
Bisous à tous et BON NOEL
2 commentaires -
Par psyche-d-ames le 21 Décembre 2017 à 14:41
Il y a des jours, des mois, des années interminables
où il ne se passe presque rien.
Il y a des minutes et des secondes
qui contiennent tout un monde.”
****
Les jours se suivent et ne se ressemblent pas dit-on !
Pourtant...
Les années qui ont épuisé la vitalité et l'envie de l'être
D'un corps affaiblit, se soumettent alors avec abnégation
Au rituel journalier qu'il faut admettre,
Planifiant l'emploi du temps avec résignation.
De ce mouvement perpétuel, rien d'innovant
La vie est rythmée comme un métronome apaisant ,
Cette rotation bien huilée programme ce tempo
Le jour succédant à la nuit , même scénario.
Au premier regard matinal , pas de surprise
Le vieux chêne fidèle aux saisons arbore sa nudité sans méprise,
De la pâleur du ciel automnal à la véhémence d'une nature
Anesthésiée par l'absence d'un soleil qui poursuit l'aventure
Quelques oiseaux affamés viennent aux restos du coeur
Quémander un peu de reconnaissance et de chaleur...
Ainsi passe le temps des âmes esseulées
Aimer ,écouter ,observer ,éprouver....
Dans une solitude installée depuis, des années, des mois, des semaines
Où rien ne se passe,quand à la dernière minute apercevoir l'éclaircie
D'un monde deshumanisé, poindre à l'horizon en masquant les peines
Se lira alors dans la rubrique des faits divers: on a retrouver" l'envie d'avoir envie !"
Nini
3 commentaires -
Par psyche-d-ames le 20 Décembre 2017 à 09:57
Passe le temps..
*****
Des matins blêmes à l'aurore du jour,
Brouillard sur le fleuve à son réveil,
Douceur du matin se levant toujours,
A l'hululement de la chouette, elle veille.
Petits levers brumeux, interminable noir d'ombres
La nuit consent à se sauver faisant place à la lumière,
Hâlo faible, les êtres vivent dans la pénombre
Cette noirceur d'hiver passent à se morfondre.
Te revoir toi mon aimée, longues sont ces années immondes
Cette guerre des tranchées n'en finit plus, dans la boue et dans le vent.
Ces minutes ces secondes contiennent un nouveau monde
Revenir, faire de toi ma femme jusqu'à la nuit de temps
La voiture file, joie non dissimulée c'est les vacances
Bord de mer, le rêve devenu réalité, mimosas et iode se mêlent
Le temps passe vite, partir et reconnaître, c'est une chance.
Les minutes les heures les jours filent au cadran de la montre,
Même minutes même secondes,
L'une passe à la vitesse de l'éclair
Même minutes même secondes
l'autre passe à une lenteur mortelle..
Morganne
Franchement je pensais que ce serait plus facile.
Mais bon.. il est fait avec mon coeur.
Joyeux Noël à tous..
3 commentaires -
Par psyche-d-ames le 16 Décembre 2017 à 21:29
“Il y a des jours, des mois, des années interminables
où il ne se passe presque rien.
Il y a des minutes et des secondes
qui contiennent tout un monde.”
Jean d'ORMESSON
Le Miroir
L'aurore est à la nuit le signe d'un toujours
Où le rouge et le noir se suivent, se complètent,
Sans jamais inverser cet ordre que reflètent
Les soirs devenus jours sous un linceul velours,
Et demain se confond aux chemins de l'attente,
Interminable espoir sorti de sa torpeur
Pour guider les hier vers l'amère saveur
De naître sans connaître une vie exaltante.
Debout sur les lambeaux d'un passé, d'un futur,
Je scrute un tourbillon de lignes parallèles,
Invisible miroir abritant sous ses ailes
Les reflets de l'ailleurs loin du délire impur.
Alors pourquoi vouloir bousculer cette osmose
Sur le perron d'un tout où rien ne nous surprend !
Je me retourne en vain cherchant ce différend
Qui pourrait m’inciter à croire en autre chose ;
Quand enfin résigner j'abandonne ma peur,
L'incroyable mirage explose sur le monde
Et mon émoi comprend, le temps d'une seconde,
Que face à l'horizon existe le bonheur.
IMPARFAITLIBRE
16 Décembre 2017
6 commentaires
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique