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N° 307 : Liberté - Egalité - Fraternité
Bonjour à toutes et à tous,
Pour cette quinzaine, dans ces périodes de pré-élections, je vous propose le thème:
Liberté et/ou Egalité et/ou Fraternité
mais vous pouvez aussi bien vous inspirer de cette chanson de
Jeanne-Marie Sens intitulée "Je donnerai ma voix".
Jeanne-Marie Sens - Je donnerai ma voix
A vos votes... oups! ... plumes....
L.
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Par psyche-d-ames le 11 Décembre 2016 à 15:43
Etant actuellement en manque d'imagination... j'ai retrouvé une de mes poésies sur la liberté je pense qu'elle correspond bien à ce challenge proposé
je vous embrasse et ne vous oublies pas !
***
Liberté chérie puisque l’on te vénère
Reste la gardienne de nos privilèges devenus amers
Quand sa vraie valeur tellement galvaudée
Grignote nos acquis et malmène nos destinées
On te chante en hymne de reconnaissance
Pour un peuple souvent en défaillance .
Surveillée elle nous épie jusque dans nos droits
Notre pensée toujours inconsciemment guidée par tes lois
Exprimons nos idées en affirmant sa théorie
Avoir son idéologie qui aide à construire sa vie
Efface les images faussées par tout ces clichés
Commence par chercher la simple vérité
****
Un peu d’audace, fais comme l’oiseau qui vole
Et chante pour sa belle
colporte que « s’élever » et chanter rend la vie encore plus belle..
Mais n’oublions pas : la liberté s’arrête où finit celle des autres
La vérité ne consiste pas à faire ce qu’on veux
Mais ce qu’on doit, fuir ce combat c’est se perdre irrémédiablement.
Nini
2 commentaires -
Par psyche-d-ames le 2 Décembre 2016 à 10:57
on m'a enlevé ce que j'aimais tant,
être libre.
De courir dans les champs fleuri,
Vivre libre
Parcourir la campagne verdoyante et jolie
Je ne pouvais pas être libre.
Fermée dans une petite chambre, réfléchir ah oui,
J'ai eu le temps.
L'heure ne tournait pas, les aiguilles bloquées,
Il est long ce temps
Lire, lire, sans retenir dans mon cerveau perturbé,
les lettres dansent, rien n'avance le temps
Ennui mortel, ne plus manger,
Je n'avais plus ce plaisir.
S'accrocher à une personne dérangée,
Cela m'a fait plaisir.
Que lui ai-je apporté ? la reconnaissance,
Douleur et chagrin, mais avec plaisir.
Les mois passent et dans ma tête reste des bribes,
Des moments où j'ai souris.
Trois mois sans dormir, penser penser ne plus vivre.
Les nuits sont longues maintenant j'en souris.
Michèle tu étais avec moi avais-tu envie de survivre
Oui je le pense, de tes trous de mémoire on a souri.
Retrouver ta chambre, je t'accompagnais, petit train de fauteuils roulants,
La photo du petit chat pour repère, tous les jours tu en as souris.
Deux mois de recul, reprise de liberté,
Devant nos maladies ont était tous égaux
L'été est passé, un morceau d'automne, le soleil en liberté,
Qu'avons nous vu tous mes amis, le plafond de nos hôpitaux
Liberté chérie, le ciel me l'a redonnée,
Lorsque l'on la perd, c'est là que l'on l'apprécie.
LIBERTE, EGALITE
FRATERNITE nous étions tous frères et soeurs devant la maladie
Morganne
Je dédie ce poème à Maurice mon GPS, à Luce ma copine de souffrance, à Monique qui doit avoir sa tige,
A Patrick le jeune ANGOLAIS blessé par balle, à Véronique qui était au début de sa prise de liberté
A Michèle partie au paradis, à Charles aux portes de l'oubli
et à tous les autres
et remerciements au personnel de rééducation qui m'ont redonnés tous les jours un semblant de LIBERTE
5 commentaires -
Par psyche-d-ames le 27 Novembre 2016 à 13:08
Libres, en liberté, dotés du libre-choix,
Cela justifie-t-il un grand n'importe quoi,
Sans limite, sans but, pire sans foi ni loi,
Dans l'égoïsme fou de ne penser qu'à soi?
Quand la fraternité deviendra notre emblème,
Sans doute nous souviendrons-nous, honteux et blêmes,
Pour enfin en finir avec nos faux problèmes,
Que l'autre n'est rien d'autre qu'un autre nous-même.
Si tout nous est égal, que tout nous soit égal,
Réellement, sans privilège ou piédestal.
N'aspirons-nous pas tous à un même Idéal:
La paix et la santé, le bonheur au final?
Me vient une pensée pour les "grands" de ce monde,
Enorgueillis de leurs solutions infécondes,
Qu'un éclair de génie les baigne en la seconde
Pour leur donner l'envie de mutations profondes.
N'est-il pas, plus que d'autres, en réalité,
De leur si publique responsabilité,
De nous montrer l'exemple et, en toute équité,
Pour ne plus aliéner rien de nos libertés.
Libres, en liberté, dotés du libre-choix,
Cela excuse-t-il un grand n'importe quoi,
Sans limite, sans but, pire sans foi ni loi,
Dans l'égoïsme fou de ne penser qu'à soi?
L.
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