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N° 304 : Le nuage de mots de Morganne
Bonjour à toutes et à tous,
Morganne nous propose, pour ces 15 prochains jours,
Ce nuage de mots sous le ciel de Provence.
Le principe est toujours le même: chaque participant peut choisir lui-même
parmi cette liste, les 10 mots qui composeront son poème.
Bonne inspiration!
L. pour Morganne
Liste des mots par ordre alphabétique:
Bastide –Beauté –Bleu – Boule – Brise - Brouillard
Calanque – Calme – Cerisier – Champ – Chemin – Cigale - Coloré
Danse – Eau – Fleur – Fontaine – Garrigue – Gelée - Gorge
Herbe – Intimité – Lavande – Mas – Mélopée - Mémoire
Nuage – Ocre – Olivier – Onde – Page - Paradis
Parfum – Pavé – Pierre – Pin – Place - Prestance
Ravi – Santon – Soleil – Terrasse - Tradition
Vallon – Vie - Voute
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Par psyche-d-ames le 5 Novembre 2016 à 17:42
Il me revient en ma mémoire,
Mais quoi ? Je suis où, je suis qui ?
Pouvoir tourner la page,
De quel livre ? Image de désespoir.
Je m'appelais Michèle
Maintenant on prononce doucement ce prénom,
C'était peut être le mien ! Ou Anne Zheimer, non !
Sourire aux lèvres, je me sens pousser des ailes.
Normal, je suis dans les nimbes du Paradis.
Je m'appelais bien Michèle.
Est-il encore long mon chemin ?
Dans le brouillard de ma vie je déambule,
Débitant des paroles, je suis bourguignon,
Une boule dans ma gorge, voir venir demain.
Je m'appelle Charles.
C'est comme tu m'appelles dans l'intimité.
Joie, sur ma route je t'ai trouvée.
Calme, sourire aux larmes, des bribes me reviennent
Dans mon cerveau perforé. Ne pars pas, reste avec moi.
Je m'appelle Charles,
J'ai eu des peines, des joies, des moments de doutes,
Trois mois, une éternité, mais sur ma route vous y êtiez
Les yeux pleins de larmes je vous ai laissé, mes souvenirs aussi.
Dans ma cervelle presque intacte, jamais vous tous je ne vous oublierai.
Je m'appelle Morganne.
A Michèle qui m'a laissée pour aller retrouver les anges et ses chats
A Charles que j'ai laissé pantelant, lui restera là bas jusqu'au dernier jour.
2 commentaires -
Par psyche-d-ames le 22 Octobre 2016 à 19:25
À l’heure où s’embrase le ciel d’un soir d’été
Le déclin du jour rougeoie dans un décor coloré
Mes pensées vagabondent les yeux perdus dans le lointain
Moment de méditation face au tableau divin
Beauté au naturelle posée sur toile de fond
J’aime ton nuancier saisonnier par dessus les vallons
Du parfum doux et envoûtant à l’ humus terreux
Qui enivrent les sens et rendent heureux
Des questions sans réponses m’interpellent..
Pourquoi tant d’irrespect envers cette aquarelle
L’homme dans un brouillard ne voit pas ces valeurs
Comme l’aveugle vit dans le noir en destructeur
Court s’agite attiré par le seul appât du gain
N’entend pas dame nature qui de souffrance geint
Ignore sous la brise l’odeur de la forêt de pins
Nuisances et destructions restent la préoccupation de demain
La dernière lueur estivale disparait sous la voute céleste
Ravie de ce spectacle je ferme la porte sur l’indigeste
nini
3 commentaires -
Par psyche-d-ames le 22 Octobre 2016 à 14:02
Eprise du parfum d'anciennes épopées,
Que ma mémoire émue ardemment se souvienne
De la mélancolique et douce mélopée
Du chant sacré de l'eau dansant dans les fontaines.
Et que, ce souvenir, dans ses tons rose pâle,
Evoque ainsi la robe aux multiples beautés,
Mouvant et s'émouvant de leurs frissons fatals,
Ayant ravi mon âme aux fins d'éternité.
Toute à l'intimité de mon rêve impromptu,
Que ton songe en retour, O splendide Ame-Sœur,
Mette un terme à jamais, d'un miracle ingénu,
A cette absence impie qui me brise le cœur.
L.
4 commentaires -
Par psyche-d-ames le 20 Octobre 2016 à 21:15
Provence d'Antan
La bastide restait là impassible aux aléas des vents,
Sur la colline en terrasse soutenant les oliviers centenaires,
Au tronc noueux, feuillage bruissant sous la brise d'antan,
Propriété d'un vieil homme au visage souriant et débonnaire.
Dans le lointain, sous le ciel bleu Cyan couleur de Provence,
Un champ de lavande odorante sur fond de terre Ocre rouge
Un air saturé de parfum imprégné de douceur en errance
Une fillette aux boucles brunes, sautille, sa robe d'organdi bouge.
Le cerisier en fleurs parsemait le sol de dentelles blanches,
Une douce mélopée s'élevait dans ce grand silence,
La fontaine en pierres sèches fredonnait un air de vacances.
Pastis, eau fraîche à la gargoulette, égayaient la tablée du dimanche.
Le soleil, coquin de sort, dardait de ses rayons,
La fenêtre du mas ouvrait sur un fouillis de roses sauvages,
Que fais tu « Manon », la robe en haillons,
A courir pieds nus vers le rivage ?
Morganne
13 mots pour le prix de 10, j'espère que cela vous va...
J'ai eu du mal à accoucher de cette prose, oulala !!!!
Finalement L. j'ai pu passer avec du courage et de la volonté et surtout de la persévérance...
Challenge tenu pour cette quinzaine... bisous à tous.
6 commentaires -
Par psyche-d-ames le 19 Octobre 2016 à 17:34
La vie comme ange ou démon,
Te fait passer par mont et vallon.
La vie comme une mélopée,
T’en montre toute la beauté.
Un mélange d’oliviers et cerisiers,
Dans un étincelant tableau coloré.
La vie comme une tragédie,
Masquée par un épais brouillard,
Faisant appel à la mémoire,
Ravivant un ancien paradis.
La vie comme souffrance ou bonheur,
Est un cadeau à toute heure.
Jérémy
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