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N° 290 : Acrostiche de Mai
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Par psyche-d-ames le 10 Mai 2016 à 22:02
En ce temps monotone où l'idéal s’efface,
Ne laissant que les bouts d'un rêve déprimé
Fondre cruellement quelque part dans l'espace,
Il faut tendre la main vers ce corps abîmé
Ne serait-ce que pour maquiller sa grimace.
Longtemps il s'est perdu dans ce bal costumé
Et puis un beau matin il jaillit de la glace,
Jouant les feux follets au contour allumé,
Où l'inerte chaleur réconforte et remplace
Les débris résistants d'un hiver consumé ;
Il réalise alors que rien n'est efficace.
Mais comme le printemps est enfin programmé,
Oubliant sur les sols un gel qui le menace,
Il charme la saison sous un voile parfumé,
Sans penser que demain sombrera dans l'impasse.
De son calendrier au feuillet clairsemé,
Emane le matin sous un rayon fugace.
Maintenant qu'il est là dans un souffle rythmé,
Avec un Mai léger pour seule dédicace,
Il signe simplement ce refrain enflammé.
Désolée pour le retard, des soucis personnels
bisous à vous
4 commentaires -
Par psyche-d-ames le 6 Mai 2016 à 12:17
Entre la fin de l'hiver et le début de l'été
Naturellement le printemps se pose après les giboulées
Fleurs et arbres s'épanouissent dans un ensemble orchestré
Invitant à l'évasion où l'éclosion n'est que beauté
Nos courageuses et belles hirondelles sont arrivées
La terre se fait plus amicale en osmose avec le jardinier
Elle donne naissance à de belles promesses semées
Jour qui s'étire dans un soleil montant cuivré
Offrant une palette colorée, poudrée, parfumée
Les éclatants lilas odorants aux tons nuancés..
Innocente rose ouvre timidement ses corolles veloutées.
Merveilleuse glycine aux grappillons violacés
Ombrageuse tonnelle, fraîcheur sous le ciel d'été.
Inspirée par ce confort la nidification s'est installée
Salvateur abri douillet pour les énamourés
Dans cet Eden, Mai, tu mets en exergue la créativité
Entends dans le vent la nature au tempo cadencé !
Mettons en retrait l'hiver et sa morosité
Avec les oiseaux et leurs gazouillis enflammés
Inventons nous une étonnante histoire romancée
nini
3 commentaires -
Par psyche-d-ames le 6 Mai 2016 à 09:35
Ecoute les oiseaux célébrer le printemps.
Ne te soucis de rien, emplis-toi de leurs chants.
Ferme les yeux et ouvre ton esprit, confiant.
Imagine que tous tes tracas, à présent,
N'ont plus de poids aucun et s'envolent gaiement.
Laisse-les s'élancer sur les ailes du vent,
Et imprègne ton cœur des douceurs de l'instant.
Jouis de ce don de paix, tranquille, librement
Offert à ton être en ce mois de mai charmant,
L'air est si lumineux, n'en est-il apaisant,
Investira ton corps d'un baume bienfaisant.
Mai, beau mois que Marie verse sur ses enfants,
Oublieux de l'Amour, depuis le firmament.
Identique à chacun, sa tendresse nous prend.
Sens, ressens sa Grâce, qui sur toi redescend.
Donne-toi cette chance en, juste, l'acceptant,
Et démultiplie-la en la repartageant.
Merci d'avance à toi, poète intelligent,
A qui parlent ces mots, en bien les écoutants,
Ils pourraient t'inspirer... un hymne de printemps.
L.
6 commentaires -
Par psyche-d-ames le 1 Mai 2016 à 15:21
Tu verras L, je t'ai mis aussi des violettes (petite dédicace en passant)
E mblème du premier Mai, le muguet
N ous apportera un brin de bonheur
F roid recule,huile de la palette, bleu du ciel
I mpassible il peint un effiloché de nuages blancs
Notos, nous soufflera son vent du sud venu de Grèce
L aissons les agitateurs de côté, ne faisons plus attention.
EOLE ne soit pas triste, je t'emploierai pour d'autres rimes
J ournée du travail, on ne fait rien, ne manifestons pas
O ublions pour un jour les conflits et regardons la nature
L'aubépine, ses fleurs n'a pas ouverte, le froid ne partira
Impassible les boutons de glycine attendent Râ le pur
M uguet, en sous bois, massifs en fleurs figés
O uvert plus tard les clochettes tintinabuleront
I ncapable de résister gel noir en bourgogne.
S auver les vendanges, simplement celles de l'amour.
Déesse NYMPHE veille sur la nature
E nveloppant de son manteau les fruitiers
M ai fait ce qu'il te plait,
A vril ne te découvre pas d'un fil,
I mpossible, dictons sans réchauffement climatique.
MORGANNE (qui sourit mais se gèle)
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