• N°29 : "Rien n'est précaire comme vivre"

     

     

    Il a chanté si fort l'amour et les douleurs de notre histoire.

    Il a écrit pour dénoncer, il a aussi crié l'espoir.

    Il a si bien chanté la vie dans ses horreurs et ses plaisirs,

    Il a même chanté la mort avant de lui aussi partir.

     

    Vous l'aurez peut-être deviné, vous l'avez sûrement vous aussi appris : Jean Ferrat n'est plus. Il nous a quittés hier laissant derrière lui nombre de chansons toutes plus belles les unes que les autres, fortes de messages, de cris d'amour et de douleur aussi. 

    Il a entre autre merveilleusement interprété les textes d'Aragon et celui que je vous offre aujourd'hui pour composer est justement un des textes d'Aragon qui parle de la Mort et, inévitablement, de la Vie.

     

    Il s'agit de J'arrive où je suis étranger. Un texte sublime, évidemment. Jean Ferrat, c'était... C'EST un monument de la chanson française.

     

     

    Je vous mets une vidéo pour écouter la chanson en question. Inspirez-vous des paroles et du message qu'elle véhicule (cliquez sur la vidéo pour joindre la page youtube où vous pourrez trouver les paroles jointes, si besoin... pour plus de faciliter à comprendre.) Et si c'est trop compliqué pour vous, que vous ne savez pas où donner de la tête, je vous laisse seulement deux vers avec lesquels vous travaillerez :

    "Rien n'est précaire comme vivre

    Rien comme être n'est passager"

     

    PS : pour la prochaine ouverture je ne sais pas à qui proposer... nombreux sont les déserteurs ! lol Si je propose princesse-des-cieux ou lepoetedu42 y a-t-il un des deux qui répondra à mon appel favorablement ? A voir...

    Bonne semaine.

  •  

    Toutes Vos réponses s’épuisent,

    Comme les grands vents qui s’époumonent,

    Et qui à chaque fin de siècle déçoivent.

     

    Je voudrais hurler avec Vous,

    Comme cœur de brumes

    Au sein des mots,

    Là où les sens s’amenuisent.

     

    A force la crainte s’effiloche

    Comme tout charme part en ficelle ;

    Ne restent que ruines et runes,

    Quelques hymnes,

    Deux Alléluia.

     

    Je laisse donc au sol ma peur,

    Car piètre est ma colère

    Et grande sa Volonté.

     

    Dans une sombre envolée,

    Je veillerai à embrasser le soleil

    Et périr en quelques poussières.

     

    Alain, 27 février 2012 

     

     

    Vos réponses s'épuisent par Spock27

     


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  • Là où je suis étrangère (par Alexia4ever)

     

    Pour que mes envies prennent vie,

    J’ai atterri là où j’étais étrangère ;

    Buffet d’harmonie, je me suis servie

    Et aujourd’hui je me sens si légère

     

    Transcrivant ce que l’inspiration lui suggère,

    Acrobate, ma plume pirouette et voltige

    Avant de retomber avec grâce sur sa tige

    Dans un encrier magistral auquel elle est étrangère

     

    Motivées par une détermination immarcescible,

    Mes attirances sont loin d’être passagères ;

    Ma flèche compte atteindre le cœur de sa cible

    Pour arriver là où je ne suis encore qu’une étrangère

     

    Quand le défaitisme meurt, l’espoir ressuscite

    Et je lance les dés, l’épanouissement devient l’enjeu ;

    Risques et sacrifices sont le prix de la réussite

    C’est connu, on ne fait pas d’omelette sans casser des œufs

     

    Dans l’intention de nouer des liens avec la renommée,

    Entre nombre d’obstacles, je vais devoir slalomer

    Car le fait de côtoyer différents milieux artistiques

    S’avère être une probabilité purement stochastique.

     

    (Février 2012)


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    ..la fuite du temps..

    Le temps passe à une vitesse foudroyante

    comme une poussière qui s'évapore dans le ciel

    La grande faucheuse, la mort, est la gagnante

    tout comme l'or précieux des abeilles, le miel

    Le tic-tac résonne

    Battements incessants

    L'horloge interne se met en marche, comme un dérailleur

    Notre enveloppe charnelle fond comme un glacier

    Se protéger des rayons, tantot extérieur, qu'intérieur

    Chose guère facile tant nos vieux jours y sont comptés

    Le tic-tac résonne

    Battements incessants

    Arrêter la machine infernale, à tout prix

    Vieillir, ennemi numéro un, pointé du doigt

    L'image de l'araignée filant sa toile, sans répit

    Nous faisant paraitre ici comme des proies

    Le tic-tac résonne

    Battements incessants

    Hier et aujourd'hui, ne sont que des temps

    L'éternité est à nos pieds, feuilles mortes

    Violente bourrasque, tempête nous emportent

    Vers un autre monde (protégé), vers l'antan...

    Le tic-tac résonne

    Battements incessants

     

    Pas facile, thème compliqué, écrit sur un coup de tête (musique mélancolique) là ce soir..avec un bon rhume


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  •  

     

    Comme je ne vais pas super et que j'ai le syndrome page blanche oui MOI

    je vous met le poème que j'avais fait le jour de la mort de jean Ferrat

    excusez moi, mais je ne vais pas  très bien. merci de me comprendre.

     

     

     

    Hommage à Jean Ferrat

    Saltimbanque de la chanson,

    Parti aujourd'hui vers d'autres horizons,

    Composer de belles chansons.

    Le poète a toujours raison.

     

    Pourtant que la montagne est belle,

    Comment pouvoir imaginer qu'il s'est fait la belle ?

    Des textes que je ne saurais jamais faire,

    S'en aller, petit juif, retrouver son père.

     

    Laissant la trace de vers en musique,

    Chapeau bas, Monsieur l'artiste.

    Ne pas oublier, que serais-je sans toi,

    Oui, qui viendra à notre rencontre cela va de soi.

    Louis Aragon, poète ami,

    Par la mort tu nous quittes, toi Jean vers cette ennemie.

    Tu n'es pas parti seul, entouré d'une foule éblouie,

    Chantant ta montagne, celle de l'Ardèche où tu t'es tu.

     

    Toi, le slam n'as pas connu,

    L'électronic, pour toi méconnu.

    Mais est-ce vraiment la vraie chanson, Dieu le dira.

    Sur ce, je dis au revoir, Monsieur Ferrat.

     

     

    Morganne

    (poème sous copyright)


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  • Ivre de vivre par DadineAngel

     

    Les hommes sont ivres

    D'amour, de joie et de chagrin,

    Les hommes sont ivres

    De dessous de satin.

     

    Ils courent après la vie

    La boivent jusqu'à n'en plus pouvoir,

    Ils courent après la vie

    Et puis s'y noient sans le vouloir.

     

    Il y en a qui s'y perdent,

    Il y en a qui s'en sortent,

    "Rien n'est précaire comme vivre"

    Alors après la vie on court et on s'enivre,

     

    "Rien comme être n'est passager",

    Alors on vit à en s'en écrouler,

    On court après le temps

    Mais il est si rapide, l'enfant.

     

    L'enfant sans âge,

    Le bonheur sans heure,

    Le chagrin, océan de douleur

    Et le voile de nuages

     

    Qui passe dans chaque ciel

    En voyageur lointain

    Pour s'éloigner à la fin,

    Laissant à nos lèvres un goût de sel

    Et dans nos yeux un éclair de joie.

     

    Nous sommes les voyageurs infinis du monde,

    Les passagers de la vie

    Les amants de la Mort à la chevelure blonde,

    Le bonheur en un cri...

     

    Nous sommes tous ivres de vivre

    Mais c'est une ivresse délicieuse

    Que celle de sourire

    Mais c'est un ivresse délicieuse

    Que d'aimer et de rire.

     

    L'Humanité est ivre,

    Ivre de vivre.

     

    Ivre de vivre.

     

    DadineAngel


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