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N° 289 : La confiance
Bonjour à toutes et à tous,
Cette semaine nous allons débattre poétiquement sur... la confiance.
Très belle semaine à vous toutes et tous.
Nini, Jolana, Imparfaitlibre,
l'une de vous trois aurait-elle une idée de challenge à soumettre pour la semaine suivante?
Gros bisous.
L.
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Par psyche-d-ames le 1 Mai 2016 à 11:36
LIBERTE
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Partir, lâcher les amarres,
Retourner vers l'océan de vagues.
Montagnes et lac, un peu marre,
Laissez derrière, toi le mal, non je ne divagues.
Un petit chez soi vaut mieux,
Qu'un grand chez les autres,
Marcher dans les vagues sans temps pluvieux,
Confiance le soleil va t'être donné par ton bon apôtre.
Ce jour sera dur, le chemin sera long,
Mais qu'est ce que huit heures dans une vie ?
Le ciel t'aidera, regarde ce nuage oblong
Regarde le, tu vois les visages souriants et ravis.
Confiance en l'avenir,
Revenir chez toi, le désir,
Par la pensée je file avec toi pour te soutenir,
Moralement, j'aurai tant voulu avec toi venir.
Morganne
2 commentaires -
Par psyche-d-ames le 30 Avril 2016 à 18:23
Pour faire pousser légumes et fleurs
Où le mouron s'est amoncelé
Le jardinier doit être travailleur..
Tant triste est le potager,
Il bêche pour nourrir sa terre
La nettoie pour l'aérer et l'alléger
Et lui offre même quelques vers.
Près des artichauts au cœur tendre
Il sème de douces violettes
Espérant qu’ils devraient bien s’entendre
Pour se conter leurs amourettes.
Bien sûr planter aussi des rosiers
Aux fleurs d’amour originel
Posées là près des fraisiers
Pour attendrir leurs fruits charnels.
Les jardiniers sont des poètes
Leurs mots sont les graines qu’ils sèment
Celles de la confiance sont leur emblème
Et chaque fleur est un poème
nini
3 commentaires -
Par psyche-d-ames le 30 Avril 2016 à 14:06
Assis sur le fauteuil fixement il regarde,
L'ombre sur le rideau qui danse et disparaît,
Au rythme nonchalant d'un souvenir abstrait
Courant dans tous les sens sur la chaude rambarde.
Et puis, dans son délire alors il imagine,
Ce frisson sous les poils qui sillonne sa peau,
Mais qu'a t-il aperçu, là-bas, sous le préau,
Qui fait battre son cœur au fond de sa poitrine ?
Brusquement il sursaute, affolé, se relève,
La branche du sapin tape sur le carreau,
Craintif il n'ose pas monter sur le bureau
Pour affronter le bruit qui déchire son rêve.
Va-t-il rester ici sous un rayon de lune
Et regarder la nuit éclairer les décors,
Les yeux écarquillés sur l'effroi du dehors ?
Doit-il demeurer là pour comble d'infortune ?
Bondissant sur le lit malgré sa défiance,
Il cherche l'oreiller et se couche soudain,
La patte de velours pour retenir ma main,
Heureux, il se rendort en toute confiance.
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