• N° 287 : Les 10 mots du printemps

     

    N° 287 : Les 10 mots du printemps

     

    Bonjour à toutes et à tous.

     

    Un petit "10 mots" vous plairait-il cette semaine? Cela faisait longtemps, non?

    Alors en voici la liste:

    Feuille - Evaporer - Naufrage - Catalyser - Déchirer,

    Oxygène - Fortune - Marge - Patine - Empreinte

    (tous ces mots peuvent bien entendu être dérivés ou conjugués)

     

    A vos plumes! et que l'inspiration soit avec vous...

    Très belle semaine à vous toutes et tous.

    Bien Amicalement.

    L.

     

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    Dès les premières lueurs posées sur les cils du ciel

    Endormie la poésie doucement s’éveille.

    Comme une bouffée d’oxygène enveloppe le monde 

    D’un éclat empreint  de  couleurs insolites ,fécondes

     

    De volutes aériennes qui déchirent l’ambre matinale

    En marge d’un nuage irisé, le tableau dessine l’astral

    Les mots tourbillonnent comme la feuille d’automne.

    Est entrée la poésie pour  catalyser  le regard qui papillonne

     

    Explorant les étoiles ,le vent ,l’arôme et la couleur,

    Le bruissement de la forêt, le friselis du ruisseau voyageur

    Le petit cri de l’oiseau s’évapore dans les limbes intersidérales,

    C’est elle qui sauvera du naufrage l’homme de son règne animal

     

    Adoucira le fracas, l’agitation et la tourmente de la terre 

    Chacun aura sa part de fortune faite de paix et de lumière

    Laissons  entrer la poésie dans nos vies, elle est la patine 

    Exemplaire éclairant  l’homme sur sa doctrine

     

    nini


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    Mon esprit naufragé, devant sa feuille blanche,

    Au lieu de s'épancher, s'évapore et s'épanche

    Dans une hémorragie d'un allant d'avalanche.

     

    La Fortune a choisi, mais était-ce bien elle,

    Je n'imaginais pas qu'elle fut si cruelle,

    En m'éloignant de vous, de me couper les ailes.

     

    Un amour à la marge et des gènes sans gêne,

    Devant se débattre sans cesse dans l'arène,

    M'auront privé ainsi de mon seul oxygène.

     

    Etait-ce si honteux que vous avoir aimée?

    Le printemps se transforme en un hiver glacé

    Où mon Destin patinerait sans avancer.

     

    Ce refus de ce rôle de catalyseur,

    Que vous jouiez si bien pourtant, à votre honneur,

    Souhaitant me ménager, m'a déchiré le cœur.

     

    Partout où vous étiez mon palpitant s'éreinte,

    Prisonnier d'un inextricable labyrinthe,

    Et toujours aux abois, à chercher votre empreinte.

     

    Je vous en conjure, plutôt plus tôt que tard,

    Ne laissant, cette fois, nulle place au hasard,

    Le voulez-vous, tirez-moi de ce cauchemar.

     

    Et faites-le, je vous en prie, de préférence,

    Puisque l'intervention relève de l'urgence,

    Inoubliablement d'un baiser de romance.

     

    Inoubliablement... d'un baiser de romance.

     

    L.


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    Bord de Loire (photo perso)

     

     

    Il est une saison offrant à la nature

    Un trésor de bienfaits comme un catalyseur,

    Ramenant dans sa roue un soleil qui rassure

    Et chasse les frimas d'un vent exorciseur.

     

    Puis frénétiquement l'empreinte timorée,

    D'un cycle qui s'adonne au naufrage du froid,

    Déchire ses poumons sur l'aube colorée

    Afin que l'oxygène apaise son effroi.

     

    Et c'est dans ce décor que la feuille dévoile,

    Au souffle évaporé d'un air impertinent,

    Sa patine brillante où l'éclat d'une étoile

    Dessine les bourgeons d'un monde frissonnant.

     

    Mais la marge des mois fera t-elle fortune

    en gardant en secret ce que le printemps vaut ?

    Dans ses jours et ses nuits que le temps importune

    chantera t-elle alors l'hymne du renouveau.

     

     


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    Des empreintes de pas sur le sable mouillé,

    Où mènent-elles ? Dans la forêt de pins et de feuillus

    Des aiguilles dans la pinède mais des feuilles séchées

    Et là une robe déchirée, un médaillon patiné.

     

     Respirons à plein poumons l'oxygène, l'iode , non je ne divague

    Énigme sur le chemin,un bateau aurait-il fait naufrage ?

    Des morceaux de bois, amenés par le roulis, les vagues,

    En marge de l'eau des pièces roulées sur le rivage.

     

    Peut-être la fortune de pirates, mal gagnée,

    Le ciel les a puni, en les faisant couler.

    Le céleste n'aurait pas fait cela, mais lorsque ils seront montés

    Ils passeront devant le grand tribunal et seront jugés.

     

    Mais où est la fille à la robe déchirée ?

    Dans la nature elle s'est évaporée.

    Une rescapée ? Catalysons les recherches .

    Prévenons les forces vives eux seules peuvent aider.

     

    Une question se pose, ai-je vu ou rêvé ?

     

    Morganne

     


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