• N° 283 : “L’été, la nuit, les bruits sont en fête. ” (Edgar Allan Poe)

     

    Bonjour à tous et à toutes!

    Pour cette semaine je vous propose cette citation d'un auteur que j'aime particulièrement, M. Edgar Poe.

    Le soleil a daigné enfin rebriller et m'a donné envie de ces beaux jours plein de couleurs, les beaux jours de l'été!

    En espérant que ces mots sauront vous inspirer, je vous souhaite de belles journées!!

     

    Jolana

     

     

     

  •  

    Dans une atmosphère lumineuse et troublante,

    Se mêle le ballet des étoiles filantes

    Sous le scintillement de la voute étoilée,

    Tel un feu d'artifice épique et coloré.

     

    Et j'imagine, en contemplant ainsi les cieux,

    Voir briller ces mêmes paillettes dans ses yeux,

    En confessant, en secret, aux constellations,

    Mes plus indicibles vœux à son attention.

     

    La caniculaire chaleur, sans équivoque,

    De cette nuit, au semblant estival, évoque

    Les effluves calorifiques de sa peau.

    Fiévreux délire, ici nullement à propos,

     

    Ces feux du Ciel en auraient ranimé la flamme,

    Où l'évaporation parfumée de son âme,

    Dans son éclat, ne trouble pas que l'empyrée,

    En un feu d'artifice épique et coloré.

     

    L.


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  • Soir d'été/ Nini

     

     

    Dans un dernier rayon de soleil

        Se meurt  le jour dans l’embrasement du ciel

    Semant d’or  le feuillage vert et vermeil.

                     Des effluves de chaleur apaisées, la nature s’assoupie

                  Les coteaux, les prés respirent dans une paix infinie.

     

            Voici venu le temps de la réflexion et de l’espérance

                      Dans la moiteur maîtrisée, le couchant entre en dormance.

               Glissent comme des éclairs d’ombre derrière un rideau

                   Les ailes vives des derniers oiseaux dans l’azur couleur eau.

     

                 Un frôlement bas de chauve -souris réveille la quiétude

    Oiseau nocturne, qui évolue en toute plénitude 

    Des  grillons sous la pulsion estivale 

    Lancent leurs crissements stridents en rafale.

     

           Au lointain le clocher du village égrène l’heure tardive 

              D’un soir d’été dans l’hésitation de la pénombre oppressive.

            Les bruits feutrés s’endorment  sous l’ odeur exhaustive

                    De l’espace floral d’une chaude journée aux senteurs explosives

                Qui demain  réitérera  sa splendeur intensive.

     

    nini


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  •  

    Que disions nous séance tenante ?

    Les bruits du soir ramène l'espoir.

    Nul, n'est besoin de cela sous la sous-pente ?

    Les vieux bois, craquent et le sang se gèle dans le noir.

     

    Madame, Monsieur, venez entendre dans notre belle Provence,

    Ce Conteur, ce diseur d'histoires, farfelu ?

    Gesticulant,  c'est un bon parleur, il a de l'aisance !

    Un son monte dans la nuit estivale, un fifre un tambourin, un turlu.

     

    Les éclats sonores de la saint Christophe pétaradent,

    Certains "minots" en riant se bouchent les oreilles.

    Des gerbes colorées montent disparates,

    Le bouquet final annonce l'ouverture du bal de Solliès.

     

    Chaperons sur leurs chaises surveillent leur "petitou",

    La place de l'église, au ciel de platanes discothèque à ciel ouvert.

    Les deux fontaines, en pierres giclent en sons cristallins.

    Ces bruits se mêlent pour fêter l'été dans le sud.

     

    Morganne

     

    Je n'ai pas pu suivre le sujet bien qu'un tout petit peu, pour moi c'est trop dur encore je suis en convalescence..


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  •  

    Un Orage D'été  // Imparfaitlibre

     

    Quand les jours de l'été viennent bercer l'aurore,

    Sous les rayons trop chauds d'un soleil envoûtant,

    Alors c'est sous les coups de fer d'un combattant,

    Qu'éclatent des lueurs qu'un orage colore.

     

    Et la pluie assassine une terre battue

    En frappant brusquement les sillons craquelés,

    Elle fait s'envoler des sols acidulés,

    Le parfum vaporeux de sa chair dévêtue.

     

    Et le monde se tait. Il reste le tonnerre

    Qui gronde et puis se meut dans un ciel nuageux,

    Et qui soudain gémit son refrain orageux,

    Avant de s'étouffer comme un feu qu'on enterre.

     

    Enfin l'heure respire et le temps recommence

    A mêler ses couleurs au cadran du futur,

    Espérant dessiner sur l'horizon azur

    Les ailes d'un oiseau caressant le silence.

     

    Tandis que la nature assèche ses dentelles

    Et que renaît alors le plaisir estival,

    Sous le tempo léger de ce vent matinal,

     J'admire le ballet divin des hirondelles.

     Patricia


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  •  

     

    Je me faufile hors de la maison

    Je ne veux pas manquer le spectacle

    Je  pose mes pieds  sur le gazon

    C'est l'heure, comme chaque soir, du miracle.

     

    Les grillons chantent à tue-tête

    Les lucioles vrombissent à l'unisson

    La nuit merveilleuse ouvre la fête

    J'ouvre mes oreilles à tous ses sons.

     

    L'humus et ses senteurs, les arbres,

    Arbustes en fleurs, gorgés de soleil

    La toile du ciel paré de candélabres,

    Offrent à mes yeux mille merveilles.

     

    Le vent glissant contre les feuilles

    Murmure une douce mélodie.

    Il entonne ce soir son meilleur recueil

    A qui sait écouter sa symphonie.

     

    Symbiose intense de l'être et la nature

    Je me sens tel le loup à la magnifique fourrure

    Hurlant au crépuscule venu

    Toute sa joie de vivre à sa tribu.

     

     

    A la nuit venue, par Jolana

     

     Pas forcément super satisfaite mais je voulais lancer le bal!!!


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