• N° 281 : Tu te rappelles?

     

    N° 281 : Tu te rappelles?

     

    Bonjour !

     

    Puisque l'enfance est une période de vie qui ne s'oublie pas:
     
    Reste-t'il encore en vous quelque chose de l'enfant que vous étiez en ce temps là ?
     
    je propose donc pour la quinzaine à venir de réfléchir sur le thème suivant:
     
    Tu te rappelles?
     
     

    à vos plumes érudites chers poètes !

    Nini

     

    PS: Qui veut prendre la relève dans 15 jours? Jolana? Imparfaitlibre?

    Quelqu'une ou quelqu'un d'autre?

     

  •  

    Nulle amnésie n'aura effacé mon enfance.

    Me l'aurait-on volée? Au fond, quelle importance!

    Sans doute à la recherche d'un monde meilleur,

    Déjà, en ces temps-là, je devais être ailleurs.

     

    Puisque son objectif est d'atteindre le Ciel,

    Que j'aurais adoré jouer à la marelle!

    En changeant quelque peu, de leurs règles austères,

    Le jeu désobligeant de ces jetés de pierres.

     

    Me serai-je permis, l'aurais-je fait exprès,

    En ne me conformant qu'à mes desseins secrets,

    Sans tricher pour autant, de déborder les traits

    Me limitant dans ma quête d'autres attraits.

     

    Vieille dès le départ, ma jeunesse estropiée,

    J'ai sauté cette étape, en sorte, à cloche-pied.

    Moi, qui n'ai pas cessé depuis de rajeunir,

    S'ouvre à moi, tout tracé, un très bel avenir.

     

    Quand nul oubli ne m'a dépouillée de ma vie,

    Le futur me verra, verdi de jalousie,

    Sautillant sur un pied, sur l'autre, en la marelle,

    Qui me ramènera, joyeuse, vers le Ciel.

     

    L.


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  • Lointaine enfance/ nini

    Premier livre scolaire  pour mon entrée au CP (1949)yes

    ****

      Mon enfance s’est éloignée  au fil du temps..  de l’insouciance...

        Des exigences de la vie, mais elle reste enfouie 

             Dans la mémoire, quand s’ouvre le tiroir à secrets, 

        Resurgissent les images d’un passé réglementé

                Dans un milieu modeste à l’époque rude, malmenée .

                               

        Obéissance et partage en faisaient l’adage 

                        Pour  tout et de peu était la passion, pas de gaspillage

          Les jeux s’inventaient avec de petits moyens.

                         Le  jardin familial occupait nos dimanches sans entrain .

            Pas de négociations, c’était la loi de la maison 

    .

                       En période estivale battions la campagne, l’aventure

       Se limitait en exploration dans la nature.

                         L’école était le lieu de retrouvailles, les amis prenaient 

            Beaucoup de place dans nos cœurs d’enfants,

     Pas de batailles restions en harmonie

     

                  Portés  par un seul désir, le plaisir à l’infini.

                         Malgré la précarité du moment, heureux l’étions .

                               La jovialité était présente, souvenirs de petits rien

         Faisant notre bonheur avec humilité

          Gravés sont ces moments de liberté ,

     

                         Quand la rue nous appartenait en toute sécurité

                                   Les jours s’écoulaient dans la confiance et l’innocence

                        De notre âge, n’en demandions pas davantage

                          Etions naïfs,  mais très imaginatifs. 

                           Enfance estompée, incrustée, celée

     

                                Dans ce tiroir à mémoire comme un secret 

                Gardien de souvenirs  d’enfance

                               De ce lieu qui jadis me  berça d’espérance.

     

    nini

     

    j'ai eu une enfance des plus banales pendant ces années de fin de guerre où régnait une certaine pauvreté chez les petites gens que nous étions  ,4 enfants à nourrir fût très éprouvant pour mes parents : une maman très courageuse qui à fait  seule notre éducation ,un papa peu présent accaparé par ses multiples tâches , donc peu d'amour à échanger.. j'ai tellement appris avec le peu  de l'époque que ces petites joies sont encore présentes dans mon esprit et m'émeuvent beaucoup! 

     

    merci à vous d'avoir participer à ce challenge!

    bisous amicaux 

    nini

                              

                         


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  •  

     

    Il était une fois

    Des histoires enchantées

    Où règnent de grands rois

    Combattent de preux chevaliers.

    Contez-nous les ballades

    De ces livres magiques

    Des exploits en cascade

    Sans nulle larme tragique.

    Clamez à tue-tête

    Chantez, jour de fête,

    Les muses et les nymphes

    Des pages si riches

    Qu'elles font de nous tous des princes

    Ou des chercheurs de calice.

    Notre bel imaginaire

    Sur ces lignes se libère...

     

    Tandis que je pourfends le dragon cracheur

    Arnaché de mon armure d'or et de mon bouclier

    L'ensorceleuse chante un air endormeur

    Afin que je finisse la bête et la fasse tomber.

     

    Bientôt Mon fidèle destrier me portera plus loin

    Auprès de ma Dame à son balcon penchée

    Elle jettera son mouchoir en visant avec soin

    Ma main gantelée de fer vers son coeur élevée.

     

    Je me présente, humble, genou plié, à mon Roi fier

    De compter parmi ses chevaliers l'un des plus preux

    "Ah ah!! Mon brave, j'aurai joie à croiser le fer

    Lors d'une prochaine joute. Qu'on organise les jeux!"

     

    Or soudain une voix au loin se fait entendre

    Promesse comme toujours d'un succulent souper.

    "Maman a fait des lasagnes ce soir, mon tendre"

    Le roi  attendra donc la prochaine heure de jouer!...

     

    Et dans tes jeux emplis de richesse d'imagination

    C'est la petite fille en moi que je revois vivre

    Faisant apparaître toutes sortes d'émotions

    A ta belle jeunesse innocente je m'enivre.

     


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  • Les chemins de l'enfance //Imparfaitlibre

    S'il suffisait parfois de jeter un regard,

    Au-delà d'un jadis, au-delà d'une épaule,

    Pour parcourir le temps d'un souvenir blafard,

    Ce chemin de l'enfance où le passé me frôle.

     

    Que pourrais-je inventer pour effacer ce gris ?

    Des étés à la mer et des châteaux de sable !

    Des Noël en famille où les amours meurtris

    Fredonnaient doucement leur chanson misérable !

     

    Non je n'arrive pas, et pourtant j'aimerais

    Partager avec toi ces moments de jeunesse,

    Qui tracent dans mon cœur cet hier qui jamais

    Brillera dans mes yeux en éclats de tendresse.

     

    Ma mémoire se perd derrière ce rideau,

    Quand le jour et la nuit retrouvent leur cachette

    Dans cette cour d'école, en-dessous du préau,

    Où j'ai longtemps versé ces pleurs que je regrette.

     

    La vie est ainsi faite et je ne sais pourquoi,

    C'est le néant, le rien, le vide qui résonne,

    Peut-être qu'il vaut mieux que l'écho reste coi

    Pour ne pas réveiller l'enfant qui s'abandonne.

     


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