-
N° 277 : Rêver sa vie ou vivre son rêve?
Excellente année 2016 à vous toutes et tous
Dans une guirlande de joie, de bonheur, de santé et de paix...
Le thème du challenge, pour bien démarrer cette année nouvelle:
Rêver sa vie - vivre son rêve
A vos plumes pétillantes...!
Bien à vous toutes et tous...
L.
-
Par psyche-d-ames le 24 Janvier 2016 à 14:39
J'aurais voulu être un artiste...
Pour vivre sans doute un peu moins triste.
Je rêve de vivre en écrivant
En créant, chantant, dansant...
Mais je suis secrétaire, et je ne peux rien y faire...
Vraiment?
Je suis trop vieille , c'est bien trop tard.
Pourrais-je reprendre les cours du soir?
Oserais-je seulement penser
Que je pourrais finalement mener
La vie qui vraiment me sierait?
Pourquoi pas?
Je ferme les yeux et je m'imagine
Recevoir les gens qui ne savent pas écrire,
Ceux étrangers qui maîtrisent mal la langue
Celle avec laquelle j'aime jouer souvent.
Un projet...
Je vois défiler ma vie, mais suis-je victime
Ou bourreau de mon propre destin?
Et si je vivais la vie qui rime
Avec le bonheur de mes vrais desseins?
4 commentaires -
Par psyche-d-ames le 16 Janvier 2016 à 19:10
Je me voyais déjà,
Me pavanant sur des podiums,
Mince, limite anorexique, c'est cela.
La démarche altière d'une déesse de l'opidium.
Un mannequin vêtu de falbala,
Tantine avant moi l'avait fait,
Pourquoi ne m'appelerais-je pas Marie, joli ce nom là.
Il aurait fallu que je vive dans les années 30
Mais cette vie était ce celle que j'aurai voulu,
Tantine est morte à 20 ans d'une apoplexie,
Trop peu habillée dans les rue de Lille, son dirigeant l'avait voulu.
Je pense souvent à toi mon arrière tante, elle était tracée ta vie.
Toute jeune j'ai voulu suivre le même chemin,
Mais plus rien n'était pareil, ne pas manger,
Perdre du poids, même perdre un os demain,
C'est la dure loi, mais on m'avait tant dit "vous vous ressemblez".
Ne pas vivre à Lille, vivre en bourgogne,
Les rêves ne sont pas toujours les mêmes.
Une grande ville un grand village,
Fait une différence même si l'on aime.
Ma vie, je suis mannequin de ma cuisine,
Je suis la maman de mes enfants.
Peut être que Clara rentrera dans cette usine
de Haute couture, mais je ne lui souhaite pas ce ne sont plus les même temps.
Morganne
Explications mon arrière tante était mannequin à Lille elle a passé ses années bonheur peu de temps de 18 à 20 ans, car elle est décédé d'avoir pris froid, et quand je suis née j'étais son portrait flagrant.... Je ne souhaite pas à clara qui a les mesures qu'il faut et maintenant on les prend à peu près à son âge, de la faire et ce n'est pas son optique heureusement.... rêve ou réalité, réalité ou rêve.....
2 commentaires -
Par psyche-d-ames le 16 Janvier 2016 à 18:01
J ‘aimerais repeindre de vive lumière, la vie
Mais je ne trouve pas les couleurs en armoiries.
Je ne veux plus de cette peinture noire
Juste un peu de rouge pour m’apporter l’espoir...
Un nuage de bleu pour être heureux
Avec un brin de rose pour être en osmose
Une pureté de blanc étincelant en mille lieux
Un vert éclatant éparpillé ici et là en petite dose.
Peinture abstraite d’une existence insatisfaite
Couleur de vie ,de passion, de grands frissons,
Un éventail colorisé offert sur une palette
De tous les malheurs, je ferais abstraction
Mais la vie est moqueuse et déprimante
Enchaînant les défaites et les regrets
Dévorée par les flammes étourdissantes
Elle brûle avant que nous l’ayons goûtée
Ainsi va la vie, rapide et dévorante
Toujours à courir derrière le temps
Essuyant les erreurs trop étouffantes
Nées d’illusions prises des contes d’ antan.
*****
On ne fait pas sa vie sur un rêve sans espoir
Quand elle passe en reflet sur le miroir
J’ai les mêmes rêves et les mêmes images
D’une âme qui trébuche sur les pas de messages
nini
2 commentaires -
Par psyche-d-ames le 16 Janvier 2016 à 11:48
S'amusant sans arrêt de mon trop plein d'émoi,
Dans la mélancolie taciturne des heures,
Jusqu'à présent, la vie n'a pas voulu de moi.
Pressentais-je, ici-bas, les affres du bonheur?
Frappée d'un handicap en mes désirs castrés,
En quête d'absolu, d'échec en déception,
Naissaient ces interdits qui venaient se greffer
Aux sombres destinées de mes mutilations.
Pour ne plus s'écorcher dans cette solitude,
Mon esprit s'enfuyait dans un songe troublant,
Sans fin s'anesthésiant des hautes altitudes,
Cueillant les étoiles d'improbables printemps.
Eloignée, protégée des terrestres chimères,
Austères à mon aspiration troubadour,
Ainsi fus-je enlacée dans la douce atmosphère
De l'écume infinie céleste de l'Amour.
Que ne m'as-tu rejointe en mes touchés de Ciel?
Que ne t'ai-je aperçue dans l'éternité brève,
Devançant mes envies sans que je ne t'appelle,
Changeant ma nuit rêvée en une nuit de rêve?
Changeant ma nuit rêvée en une nuit de rêve,
Changeant ma vie rêvée en une vie de rêve…
L.
2 commentaires
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique