Qu'importe de passer pour fou!

Quand tant d'autres se découragent,

Riez, dansez, amusez-vous…

En faisant fi de tout orage.

Devant le tonnerre qui gronde,

Changez votre vision du monde.

Qu'importe les vents ou la pluie,

Ni voyez que les avantages!

Sachez élever vos esprits

Toujours au-dessus des nuages.

Plus haut, plus question d'escarbilles,

Sans arrêt le soleil y brille.

L. (en perte d'inspiration...)

Dernière grimace

Un jour, un Fou se promena,

Au bord du lac il se posa,

Tout en pirouette et acrobaties,

En finesse et un peu de poésie.

Il fait rire les nombreux passants,

Ce « spectacle » est si marrant,

Une guêpe l’a piqué,

Et il n’arrive pas à se gratter…

Son allergie prend le relais,

Il gonfle comme jamais,

Mais nul n’intervient aux alentours,

C’est surement l’un de ses « tours »…

Une âme ayant pitié au final,

Sonne quand même à l’hôpital,

Car oui au bout d’un moment,

Les mêmes pitreries ça devient inquiétant.

Un clown arrive aux urgences,

Faut l’opérer, son ultime chance,

On le sauve in extremis,

Fin de son supplice.

Pour le sauver on a dû déchirer,

Son outil de travail préféré…

Ne souhaitant plus rester fou,

Il désire devenir comme nous…

Un Homme au fond du couloir,

S’est posé devant un miroir,

Séance de démaquillage,

Oubliant ses babillages…

En constante la bêtise humaine,

Cette personne a quitté la scène,

La seule qu’il n’ait jamais connu,

Redevant un illustre inconnu.

Un humain sort prendre l’air,

La pluie fine 

Gouttant des réverbères,

A pour lui une lueur divine.

Une dernière danse burlesque…

Accompagné d’un visage simiesque…

L’averse sur son corps,

Lui font disparaître ces torts…