• N° 245 : Au fil de l'eau...

     

    Bonjour à toutes et à tous,

     

    Cette semaine, en vous inspirant de la chanson Ophélia de Nolween Leroy,

    nous vous proposons une ballade au fil de l'eau...

     

    Laissez donc librement dériver votre imagination...

     

    Très belle semaine à vous toutes et tous

    et gros bisous.

    L.

     

  • Le chemin de l'eau  par   Nini 

    (photo du net )

     ****

    Comme le vent secoue les roseaux

    La nostalgie est à fleur  de peau.

    Au clapotis d’une fontaine

    Je tressaille repoussant ma peine,

    *** 

     Qui flotte et s’étire incognito,

    Je regarde ces branches échouées sur la côte…

    Puis le long de la rivière , tout ce qui flotte..

     ***

    Une mini vague, une ritournelle

    Un éclat de lumière sur l’onde aquarelle

    Une bouteille qui s’échoue avec un message

    On rêve parfois devant tant de flottage !

    *** 

    Ce sont des souvenirs, des objets

    Des joies, des regrets déposés là en bouquet

    Au miroir de l’eau, la rive sombre

    La tristesse n’est qu’un flot mêlant ses ombres

    Tout n’est que passé, ainsi va la vie au fil de l’eau !

     

    nini

     


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  • photo prise sur le net

     

     

     

    Au fil de l'eau

    *******

    J'avais jeté mon regard par delà la mer,

    Voir si je te verrais par des voies détournées.

    J'ai vu la lune, la clarté auréolée,

    Colorer l'onde comme le sein d'une mère.

     

    Je suis resté à t'attendre sur le bord, 

    Observant à mon gré sa candeur éphémère.

    Me révéler hagard, la vérité amère?

    Qu'il suffit juste d'un rien pour sceller un sort.

     

    Il n'y a point de brume qui teinte l'espace,

    Seul le souvenir de toi à ton gré colore,

    Et ton parfum pareil à l'odeur de la flore,

    Domine et enivre chaque être avec audace.

     

    Lors la nature parfois est rebelle et folle.

    Dans l'antre de la terre, où la source indolore,

    Puise son eau douce, limpide et incolore.

    Tu es là et ordonnes les chemins frivoles.

     

    La molle plume...

     

     

     

     

     


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  •  

    Comme le disait Morganne, j'ai beaucoup de mal à écrire en ce moment. Entre les cours, mon roman et le manque d’inspiration, je n'ai pas trop de temps.
    J'ai essayé d'écrire quelque chose, je n'en suis pas très fier mais je voulais faire quelque chose.

     

    Sur les quais encore endormis,

    Je regarde les bateaux quitter le port,

    En croyant qu’ils vont m’emmener en leur bord,

    Mais je reste dans le froid transi.

     

    Puis un jour heureux,

    D’un signe de la main,

    Je suis invité par un marin,

    Pour naviguer avec eux.

     

    La mer est agitée les voiles tirées,

    Je vogue enfin sur les flots.

    L’horizon bleu me fait oublier mes maux,

    Je me sens enfin libéré.

     

    L’écume glacée sur ma peau,

    Glisse tel notre bateau.

    Au fil de l’eau je revis,

    Sur le pont, j’appuie.

     

    Arrimer, border, clipper,

    Tel un mousse j’apprends.

    Des notes sucrées apportées par le vent,

    Lèchent mes lèvres asséchées.

     

    La tempête balaie le chalutier,

    Je suis tout d’un coup réveillé.

    De retour sur les quais,

    J’avais du rêver.

     

    Lepoètedu42


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  •  

    De l'évaporation de mes larmes émues,

    S'effiloche mon cœur, d'une ardeur prophétique,

    Tel un aveu versé à l'encre sympathique

    S'élevant jusqu'aux nues.

     

    Sous clandestinités des points de suspension,

    Le tracé de ma plume espiègle a dérivé

    Dans les vagues d'amour doucement parfumées

    De ton inspiration.

     

    L'empreinte magnifique, aimante, de tes ailes,

    Qui aspire et s'osmose à mon émanation,

    S'est fait écho de nos tendres déclarations

    Dans l'écume du ciel.

     

    Et cette rémanence, éperdue d'émotion,

    Etoilant l'infini en son sillon laiteux,

    Illumine ma vie du reflet merveilleux

    D'un songe en suspension…

     

    L.


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  • (Photo prise sur le net)

     

    Telle la Vouivre vivant dans l'eau souterraine,

    Prisonnière de cette rivière pleine de fange, 

    Mal dans mon corps, dans ma tête, morte dans ce monde étrange.

    Mettez vous à ma place, de ce gargouillis je ne suis pas reine.

     

    Où mène cette eau verdâtre, où les poissons meurent ?

    Dans un autre cours d'eau, dans une mer ?

    J'aimerais que ce soit dans l'Océan, je rêve de grandeur.

    Je n'ai rien demandé, on me l'a imposé, et je suis amère.

     

    Le ru s'élargit, l'onde plus claire, un ange est passé,

    Projetée dans les vagues, cheveux flottants je suis abasourdie,

    Mon envie océanique, eau limpide, c' est devenu réalité,

    Je nage, je suis devenue sirène, Dieu soit béni.

     

    Je suis libérée, vers les abysses je nage,

    Libre, la ligne fluide de l'horizon m'encourage,

    Le paradis nautique, m'a été accordé, radieux est mon visage.

    Portée par les flots, je surnage.

     

    Jamais plus de piège ensorcelé,

    Pour moi l'eau océane m'a libérée,

    Heureuse, bonheur absolu, j'ai gagné.

    Laissez moi doucement glisser.

     

    Morganne


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