• N° 240 : D'une saison à l'autre

     

    N° 240 : D'une saison à l'autre

     

    Alors que l'été et la chaleur nous avaient accompagnés pendant notre séjour à Oléron: sur le retour, ce jour même la saison avait basculé pour laisser place à l'automne, ma pensée se tourna alors vers ce changement brutal, quand la nature est en mutation et que notre esprit vagabonde ...

    D'une saison à l'autre 

    Laissez courir votre imagination sur les chemins de la vie!! 

    Bonne réflexion à tous bonne semaine automnale

     

    Nini

     

    PS de L.:

    Un très joli texte de notre amie Jolana est en lice pour le prix d'Hiver sur Short Edition, merci de l'encourager si vous ne l'avez pas déjà fait, sur:

    http://short-edition.com/oeuvre/tres-tres-court/derriere-la-porte-6

  • Ephémères saisons, par Jolana

     

    Au printemps de la vie s'écoule la sève nouvelle,

    Nourrissant les artères jeunes et robustes

    Qui fleuriront bientôt telles des plantes superbes;

    Cet âge de la croissance promet des jours augustes.

     

    Et comme le soleil mûr éclôt en été,

    Les bourgeons printaniers offrent leurs fruits.

    C'est l'âge fort, intrépide, empli de gaité,

    Les promesses prononcées seront accomplies.

     

    Sonne l'heure de l'automne, la saison aguerrie.

    La nature est belle, colorée comme apaisée.

    A cette heure de la vie, l'homme va, assagi,

    Tout le mène à présent vers ses vieilles années.

     

    Comme la glace fige le décor hivernal,

    La sève de la vie s'écoule plus lentement.

    La fougue, les couleurs, toutes les joies d'antan

    Cèdent bientôt la place à l'infini lustral.

     

    Jolana

     

     

     

     


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    Lyse par La Molle Plume

    image: Richard Emil Miller, Woman reading in the garden

     

    Lyse. Les ans ont su décorer ton visage

    De leurs pinceaux qui scellent souvent chaque sort

    Que te confondent quelques glaces au rivage,

    Au soir quand se pointe l’été des mers du Nord.

     

    J’ai trahi mon cœur en t’aimant d’un seul regard

    Quand au parterre du bois Sainte Anastasie

    Tu commandais aux fleurs, tes éternels remparts

    Que du rouge ils se parent d’ici en Asie.

     

    Il y aura dans mon cœur au déclin de tes heures

    Le plaisir de ton corps et l’amour d’une fleur

    Trop tôt fleuri que le temps à trop tôt fané.

     

    Je resterai pour toi pour ne jamais aimer

    De femmes dont moindre à la tienne, la beauté

    Ne saurait à mon cœur causer quelque malheur.

     

    P.S: j'ai promis à Mâ que je ferais ce challenge. je m'excuse déjà parce mes saisons son différentes des votre alors j'ai essayé de faire quelque chose en rapport avec le thème précédent et celui-ci.

    j'ai enfin terminé mon blog passez le voir et laissez un avis amical: La Molle Plume

     

     


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    De l'ultime saison… le dernier épisode!

    Voici bientôt la fin de mon Céleste exode!

    Puisque l'ère est dans l'air d'un terme à mon errance,

    Je m'en vais retrouver mon Immortelle Essence.

     

    O Léthé, dont l'eau tonne, empruntant des lits verts,

    Il est temps de me rendre, aux Lois de l'Univers,

    Ma mémoire ancestrale, autrefois dérobée,

    Chacun des souvenirs de cette Muse Aimée…!

     

    Fini de ces frimas terrestres de l'hiver,

    Des printemps mensongers tristement solitaires!

    Des étés automnaux, des automnes tragiques, …

    Bref, des quatre saisons sans couleurs symphoniques!

     

    Un Paradis m'attend, aux printemps éternels,

    Bienvenus, de saison… je retourne vers Elle!

    Et sens renaître en moi mon âme cinéaste…

    L'épisode prochain promet un sacré faste!

     

    L.


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  • photos perso

     

    Entre le ciel et l’eau , ile de lumière et d’azur

    Aux charmes envoûtants d’une authentique nature

    Amoureuse de cette beauté devant le galbe de ses entournures

    J’y ai retrouvé l’été tout en couleur, aux senteurs et saveurs parfumées ,

    Chaud soleil ilien colorant la peau d’un ton cuivré.

    Mais …

    En compétition l’été et l’automne se toisent déjà,

    La saison allait basculée lentement vers là -bas..

    Son temps s’achève, part sans bagage avec ses rêves

    Mais je sais que je retiens en moi une lumineuse sève

    ***

    Celle qui donne la force de franchir les instants de souffrances.

    Quand glissent sans fin les saisons au perpétuel cycle face à l’espérance.

    De la curieuse symphonie du vent qui attend calmement que jaunisse la feuille

    Dans un ballet rythmé au gré de cette force incontrôlable qui en fait le deuil.

    ***

    Octobre en or arrive se pose et rayonne, colore les pâturages,

    Les feuillages de pourpre, de rouge sang illustre l’image

    Le temps d’une saison que l’automne emporte, figeant

    Les merveilles de l’été qui trépassent d’un amour fuyant.

    ***

    De nouveau je guetterai l’arrivée de la belle saison.

    À travers les braises encore chaudes de l’âtre, se faire une raison,

    Aux premiers rayons de soleil printanier illuminant la maison.

    Et comme un arbre en hiver prêt à tout moment pour refleurir

    ***

    Je garde précieuse cette attente qui d’une saison à l’autre

    Transforme les désirs en éternels soupirs,

    Alors quand l’éclosion de la nature renaît

    En aller et retour sur le chemin de la destinée,

    Main dans la main nous reprendrons la route de l’été.

     

    nini  

     

     


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    Au Parc Monceau seuls au monde,

    Alanguis immensité de vert tendre.

    Duo harmonieux cliquetis de l'onde,

    Petit ru "zen attitude" se fait entendre.

     

    Feuilles multicolores bruissent sous la brise,

    Rappellent que bientôt elles ne seront plus.

    Ces instants n’appellent que la convoitise,

    De ceux qui ne voient que la beauté qui fut.

     

    Vêtus légèrement à la belle saison,

    Ta peau contre la mienne sensuelle.

    Qu'importe à deux heureux émotion,

    L'été indien feuilles colorisées irréelles.

     

    Les yeux dans les yeux le silence se fait,

    Le bruissement des branches comme ombrelle.

    La mousse nous fait un doux tapis épais.

    Fermons nos regards juste ta main sur moi ma belle.


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