De portée ancestrale, à la fleur de son âge,

Dans leur inspiration d'aspiration sans trêve,

Mes songes dévoués à câliner ses rêves

Ont empreint les siècles d'un récurrent message.

Aux confins de ces mers aux furies assassines,

Dans des temps disgracieux, au mépris du danger,

Sous combien de soleils aurais-je recherché

A émouvoir ton cœur, ô royale Dauphine?

Charriée par les marées, occultée par la brume,

Dans l'espoir éternel, j'ai suivi mon étoile…

Que m'importaient les vents! s'ils déchiraient mes voiles,

Imitaient-ils mes mains sur ses nobles costumes?

En marin aguerri aux dimensions mystiques,

Je sens poindre à présent cette terre promise,

Dont le dessein flouté, aux promesses exquises,

Dénude, peu à peu, l'horizon magnifique.

Sa tendresse m'attend, je la pressens, fébrile,

Ainsi qu'un doux embrun s'exhalant de l'Amour,

Tandis que l'heure approche, enfin, de mon retour,

En ce terme, promis, de notre rude exil.

L.

Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant:

Le soleil brille et éveille les ardeurs.

La tendresse se cueille telle une étoile en fleur

Eclatant, sur la mer, de son reflet d'argent.

L'amitié, comme la connaissent les dauphins, 

Est un lien fort, magnifique et éternel.

Que rechercher d'autre que les vibrations sans fin

De la douceur d'un câlin, de son goût sensuel?

De ma rêverie je ne veux me réveiller

Je m'abandonne à son doux arôme sucré,

La dernière auberge pour mon âme et son salut.

Le monde et sa rudesse ne m'atteignent plus.

Je marchais sur les rives du bonheur

Rêvant vers l’onde, l’azur des jours heureux,

Magnifique spectacle s’étirant vers ce ciel mystérieux.

Le temps me semblait alors éternel,

Dans la Tendresse du moment sous un soleil radieux.

Les prés blonds chargés de fleurs estivales,

Incitaient à la douceur de vivre , propice au câlin .

Le ruisseau joyeux rejoindra la mer..

Porteuse de grandes richesses abyssales.

Gentil dauphin évolue dans son espace en star étoilée .

Mais l’ingratitude de l’homme décimera ses repères…

Peu soucieuse du temps et des heures

Lentement bercée par ces valeurs

Je m’enivrais de joies et de cécité,

C’était sans compter sur l’obscurité,

Le monde à mes côtés agonisait

.......

Réapprendre que rien n’est acquis en mer comme sur terre

Et que rechercher toujours la facilité

Conduira l’humanité à sa perte assurée

　nini

Ballade sur l'onde tranquille,

Mer irisée par le soleil divin.

Un saut un petit cri, vers la quille,

Ils nous accompagnent les dauphins.

Plage de sable blond, sur fond de pins,

Invitation relaxante, bonjour tendresse.

Maritime extase, quelques fleurs de lin,

Dans tes bras câlins je ressens l'ivresse

Je recherche dans le ciel l'appel de l'étoile,

Celle qui me conduira avec toi vers l'éternel.

Le soleil est à son apogée sur la toile,

Savoir apprécier la vie, écoutes cette ritournelle.

Morganne

(je suis à Gréoux pas sur mon ordi et je ne peux pas souligner)

Mais je suis présente, bisous à tous.

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