• N° 226 : Les 10 mots sur thème libre

     
    Voila un challenge part, un autre revient,
    J'ai bien vu que celui de la semaine dernière ne vous avait pas plus,
    Mais c'est normal on aime ou on aime pas,
    En plus je n'y suis pas arrivée non plus alors vous voyiez trop dur ??
     
    Donc cette semaine j'ai décidé de vous mettre un poème sur 10 mots
     
    Cela je sais que cela plaira à tout le monde et que vous serez peut être rentrés de week end.
     
    CIEL - SOUVENIR - SAUVAGE - FORÊT - BLEU - PORTAIL - HEURE
     OCRE - EMBRASER (je n'ai pas dit embrasser !!!CHEVEUX singulier ou pluriel (y a qu'un cheveu sur la tête à Mathieu donc vous pouvez le mettre au singulier)
     
    Bonne semaine à tous..
    Morganne
     
     

    N° 226 : Les 10 mots sur thème libre

  • Voici venir l'heure des souvenirs
    J'ai vite compris qu'il n'y avait plus d'avenir
    Je vois ces gens s'acharner autour de moi
    Mais cette, je n'en reviendrai pas, pardonne-moi!


    Te souviendras-tu de nos balades en forêt
    Dont une où je t'ai offert ce si joli bracelet
    Nous étions tellement insouciant
    Loin de l'horreur qui fait rage à présent

    Te souviens-tu de ces journées d'été
    Où nous étions adossés contre ce portail bleu
    Et j'aimais tant caresser tes cheveux
    Aux reflets ocres, mais ce n'est plus que du passé

    Puis il y a eu ce jour au ciel gris
    Le dernier jour où je t'ai vu de ma vie
    On est venu me chercher, j'étais mobilisé
    Car la guerre avait été déclarée

    Je n'ai plus vu que des paysages embrasés
    Où nombreux ce sont écroulés
    Tout était devenu sauvage
    En fait, nous partions à l’abatage...

    Evy


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    C'est pas très joyeux, mais ça m'a inspiré cela !!
    En plus chez moi on est en plein de le 98è anniversaire de la bataille de Verdun donc ceci explique cela !

    Bonne lecture !!


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  • challenge solo de Morganne : adolescence provençale

     

    Toi mon paradis, l'arrière pays de Pagnol,

    La garrigue sauvage avec ses chênes liège,

    Sa lavande, ses forêts de bruyère blanches, le rayol,

    Le portail du château de sa mère, avec devant son siège.

     

    Que de souvenirs d'adolescence, Cézanne et la sainte victoire,

    Ses iris bleus,jaunes et blancs, dans les rochers et la terre ocre.

    Premiers émoi, le ciel s'embrasait devant nos yeux, croire,

    A notre destin, sans repartir, sans cela vacances médiocres.

     

    Baisers échangés sur le figuier de la fontaine du Thon,

    Nous avions grimpés sur les branches basses que c'était bon.

    Les cheveux au vent nous parcourions sur ton scooter, la région.

    La mer, pas obligatoire, une amourette, un lavoir, heureux nous étions.

     

    Le soir de la fête de saint-Christophe, je n'avais pas d'heure pour rentrer,

    Une semaine de feérie, danse folkorique, confettis de Belgentier.

    Le Gapeau, rivière à sec, mais dans nos coeur, amour de nos vacances d 'été,

    Entendait nos rires, sur le petit barrage, retenant un ru bataille d'eau enchantée.

     

    Morganne Langlois

     

    Merci aux personnes de Solliès Toucas

     

    Connues durant des années dans leur paradis enchanté, Solliès veut dire soleil en provençal. Entre autres Titin le garde champêtre et à Louis mon amour d'adolescence de tous les étés.

     Sans oublier Thyde Monnier née à Marseille qui a habité pour écrire à Solliès toucas, vivant du temps de Colette, qui m'a donné envie de lire et d'écrire, le premier était "Nans le berger", dans ses livres on retrouve les personnages que j'ai connu et je crois que je lui dois d'écrire des textes et des poèmes sur cette Provence.

    Thyde Monnier

     


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  • Aufond d'un tiroir....nini

     

    Au fond d’un tiroir il y a parfois

    Un bout de papier camouflé, oublié

    Morceau de souvenir d’un temps passé

     

    Au fond d’un tiroir il y a souvent

    Un bout de tissu parfumé d’été

    Nid de caresses passionnées, aimées,

    Une mèche de cheveux rappelant

     

    Cette heure offerte sur fond de ciel bleu

    Un rien qui respire et survit, cloîtré

    En ouvrant le portail aux douces pensées

    Que le temps des amours avait embrasé

     

    Au fond d’un tiroir se trouve aussi

    Une carte postale ancienne jaunie

    Paysage de nature, une forêt à l’état sauvage

    Lieu d’une escapade amoureuse d’un autre âge

     

    Au fond d’un tiroir il y a toujours

    Souvent et parfois du papier corné

    Morceau tant de fois chiffonné, déplié

    Sans jamais déchirer , jeter..

    Relu à la lumière ocre d’un soir d’été.

     

    nini 

     


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  •  

    En n'éveillant en vous aucune jalousie,

    Que les bleus, insolents pour certains, de mon Ciel,

    Puissent ici, en vos quêtes existentielles,

    Vous prouver que la Vie peut être un Paradis.

     

    Un Paradis, si accessible, à votre taille,

    Au seul secret d'un lâcher-prise salvateur

    Donnant un poids zéro à toutes vos douleurs.

    Un Paradis, vous ouvrant tout grand son portail!

     

    Déteignant sur l'automne embrasant les forêts,

    L'heure du souvenir ocre de ses cheveux,

    Dont vos sauvages mots auront trahis l'aveu,

    S'y éteindra ainsi que l'ombre des regrets.

     

    Lorsque vous chasserez toutes nues importunes,

    En osant donner corps au firmament serein,

    La Joie n'y sera plus que votre quotidien,

    Plus léger, moins pesant désormais qu'une plume!

     

    En n'éveillant en vous aucune jalousie,

    Que les bleus, insolents il est vrai, de mon Ciel,

    Puissent ici, en vos quêtes existentielles,

    Vous prouver que la Vie peut être un Paradis.

     

    L.


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  •  

     

     

    Sur la sente à l'orée de la forêt, des arbres très beaux, 

    Une douce lueur perce subrepticement l'ombrage discret.  

    Devant nous un portail, ouvre l'entrée  d'un superbe château, 

    Franchir à deux cette frontière, notre pacte serait concret.

     

    La brise dans nos cheveux nous accompagne le long du chemin,

    Le bruit de nos pas se fait doux sur le gravier parsemé.

    Nous parviendrons au pied de ce château main dans la main,

    Et là, les portes s’ouvriront et tout pourra arriver.

     

    Devant les larges escaliers de pierre du perron,

    Je me sens devenir ta  princesse en haillons.

    L'heure est suspendue, le ciel s'embrase à l'horizon.

    Tu as tenu ta promesse, dans tes bras il fait si bon.

     

    Que ne ferais je pour arriver là où s’ouvre le ciel,

    Avec à mes côtés, toi qui balance si légèrement tes pas.

    Je suis pour la première fois, heureux de cet essentiel,

    Toi et moi sur le même chemin, l’un et l’autre dans nos bras.

     

    Sur cette terre d'Ocre, le château a l'air abandonné,

    Le parc a repris ses droits sauvages en broussaille.

    J'aurais aimé une demande en mariage, énamourée,

    Ciel bleu, soleil, protège notre amour où que l'on aille.

     

    Le souvenir qui marquera ce jour sera celui d’une union

    Toi et moi, regardant dans la même direction, sur le même chemin,

    Attends-tu cette demande qui peut devenir addiction ?

     

    Celle de l’amour, du désir, de notre mariage, main dans la main

     

    Duo de Jfred et Morganne

     

     

    Entre rêve et réalité 4 mains par jfred et Morganne

     


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