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N° 226 : Les 10 mots sur thème libre
Voila un challenge part, un autre revient,J'ai bien vu que celui de la semaine dernière ne vous avait pas plus,Mais c'est normal on aime ou on aime pas,En plus je n'y suis pas arrivée non plus alors vous voyiez trop dur ??Donc cette semaine j'ai décidé de vous mettre un poème sur 10 motsCela je sais que cela plaira à tout le monde et que vous serez peut être rentrés de week end.CIEL - SOUVENIR - SAUVAGE - FORÊT - BLEU - PORTAIL - HEURE -OCRE - EMBRASER (je n'ai pas dit embrasser !!!) CHEVEUX singulier ou pluriel (y a qu'un cheveu sur la tête à Mathieu donc vous pouvez le mettre au singulier)Bonne semaine à tous..Morganne -
Par psyche-d-ames le 20 Juin 2014 à 15:02
Voici venir l'heure des souvenirs
J'ai vite compris qu'il n'y avait plus d'avenir
Je vois ces gens s'acharner autour de moi
Mais cette, je n'en reviendrai pas, pardonne-moi!
Te souviendras-tu de nos balades en forêt
Dont une où je t'ai offert ce si joli bracelet
Nous étions tellement insouciant
Loin de l'horreur qui fait rage à présent
Te souviens-tu de ces journées d'été
Où nous étions adossés contre ce portail bleu
Et j'aimais tant caresser tes cheveux
Aux reflets ocres, mais ce n'est plus que du passé
Puis il y a eu ce jour au ciel gris
Le dernier jour où je t'ai vu de ma vie
On est venu me chercher, j'étais mobilisé
Car la guerre avait été déclarée
Je n'ai plus vu que des paysages embrasés
Où nombreux ce sont écroulés
Tout était devenu sauvage
En fait, nous partions à l’abatage...
Evy
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C'est pas très joyeux, mais ça m'a inspiré cela !!
En plus chez moi on est en plein de le 98è anniversaire de la bataille de Verdun donc ceci explique cela !
Bonne lecture !!
4 commentaires -
Par psyche-d-ames le 6 Juin 2014 à 20:02
Toi mon paradis, l'arrière pays de Pagnol,
La garrigue sauvage avec ses chênes liège,
Sa lavande, ses forêts de bruyère blanches, le rayol,
Le portail du château de sa mère, avec devant son siège.
Que de souvenirs d'adolescence, Cézanne et la sainte victoire,
Ses iris bleus,jaunes et blancs, dans les rochers et la terre ocre.
Premiers émoi, le ciel s'embrasait devant nos yeux, croire,
A notre destin, sans repartir, sans cela vacances médiocres.
Baisers échangés sur le figuier de la fontaine du Thon,
Nous avions grimpés sur les branches basses que c'était bon.
Les cheveux au vent nous parcourions sur ton scooter, la région.
La mer, pas obligatoire, une amourette, un lavoir, heureux nous étions.
Le soir de la fête de saint-Christophe, je n'avais pas d'heure pour rentrer,
Une semaine de feérie, danse folkorique, confettis de Belgentier.
Le Gapeau, rivière à sec, mais dans nos coeur, amour de nos vacances d 'été,
Entendait nos rires, sur le petit barrage, retenant un ru bataille d'eau enchantée.
Morganne Langlois
Merci aux personnes de Solliès Toucas
Connues durant des années dans leur paradis enchanté, Solliès veut dire soleil en provençal. Entre autres Titin le garde champêtre et à Louis mon amour d'adolescence de tous les étés.
Sans oublier Thyde Monnier née à Marseille qui a habité pour écrire à Solliès toucas, vivant du temps de Colette, qui m'a donné envie de lire et d'écrire, le premier était "Nans le berger", dans ses livres on retrouve les personnages que j'ai connu et je crois que je lui dois d'écrire des textes et des poèmes sur cette Provence.
Thyde Monnier
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Par psyche-d-ames le 5 Juin 2014 à 16:39
Au fond d’un tiroir il y a parfois
Un bout de papier camouflé, oublié
Morceau de souvenir d’un temps passé
Au fond d’un tiroir il y a souvent
Un bout de tissu parfumé d’été
Nid de caresses passionnées, aimées,
Une mèche de cheveux rappelant
Cette heure offerte sur fond de ciel bleu
Un rien qui respire et survit, cloîtré
En ouvrant le portail aux douces pensées
Que le temps des amours avait embrasé
Au fond d’un tiroir se trouve aussi
Une carte postale ancienne jaunie
Paysage de nature, une forêt à l’état sauvage
Lieu d’une escapade amoureuse d’un autre âge
Au fond d’un tiroir il y a toujours
Souvent et parfois du papier corné
Morceau tant de fois chiffonné, déplié
Sans jamais déchirer , jeter..
Relu à la lumière ocre d’un soir d’été.
nini
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Par psyche-d-ames le 3 Juin 2014 à 12:08
En n'éveillant en vous aucune jalousie,
Que les bleus, insolents pour certains, de mon Ciel,
Puissent ici, en vos quêtes existentielles,
Vous prouver que la Vie peut être un Paradis.
Un Paradis, si accessible, à votre taille,
Au seul secret d'un lâcher-prise salvateur
Donnant un poids zéro à toutes vos douleurs.
Un Paradis, vous ouvrant tout grand son portail!
Déteignant sur l'automne embrasant les forêts,
L'heure du souvenir ocre de ses cheveux,
Dont vos sauvages mots auront trahis l'aveu,
S'y éteindra ainsi que l'ombre des regrets.
Lorsque vous chasserez toutes nues importunes,
En osant donner corps au firmament serein,
La Joie n'y sera plus que votre quotidien,
Plus léger, moins pesant désormais qu'une plume!
En n'éveillant en vous aucune jalousie,
Que les bleus, insolents il est vrai, de mon Ciel,
Puissent ici, en vos quêtes existentielles,
Vous prouver que la Vie peut être un Paradis.
L.
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Par psyche-d-ames le 2 Juin 2014 à 14:46
Sur la sente à l'orée de la forêt, des arbres très beaux,
Une douce lueur perce subrepticement l'ombrage discret.
Devant nous un portail, ouvre l'entrée d'un superbe château,
Franchir à deux cette frontière, notre pacte serait concret.
La brise dans nos cheveux nous accompagne le long du chemin,
Le bruit de nos pas se fait doux sur le gravier parsemé.
Nous parviendrons au pied de ce château main dans la main,
Et là, les portes s’ouvriront et tout pourra arriver.
Devant les larges escaliers de pierre du perron,
Je me sens devenir ta princesse en haillons.
L'heure est suspendue, le ciel s'embrase à l'horizon.
Tu as tenu ta promesse, dans tes bras il fait si bon.
Que ne ferais je pour arriver là où s’ouvre le ciel,
Avec à mes côtés, toi qui balance si légèrement tes pas.
Je suis pour la première fois, heureux de cet essentiel,
Toi et moi sur le même chemin, l’un et l’autre dans nos bras.
Sur cette terre d'Ocre, le château a l'air abandonné,
Le parc a repris ses droits sauvages en broussaille.
J'aurais aimé une demande en mariage, énamourée,
Ciel bleu, soleil, protège notre amour où que l'on aille.
Le souvenir qui marquera ce jour sera celui d’une union
Toi et moi, regardant dans la même direction, sur le même chemin,
Attends-tu cette demande qui peut devenir addiction ?
Celle de l’amour, du désir, de notre mariage, main dans la main
Duo de Jfred et Morganne
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