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N° 223 : Cultiver son Jardin
A force de prendre le TGV je fonctionne à l'inverse..Je vous propose donc pour cette semaine un sujet qui peut vous ouvrir beaucoup d'horizons," CULTIVER SON JARDIN"mais cela peut partir que d'une expression, comme balayer devant sa porte, vous voyiez ce que je veux dire...Non et bien si vous avez des questions, demandez moi par mail et je vous répondraiMais écrivez nombreux... allez en tenue de jardinier et chaussez vous bien il y a eu une averse... et il faut mettre des bottes..Bisous et bonne semaine à tous...
Morganne
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Par psyche-d-ames le 28 Mai 2014 à 09:38
Au bout d'un moment j'ai appris
Qu'il y a une différence subtile
Entre tenir une main et enchaîner une âme
J'ai appris que l'amour n'est pas un penchant
Que compagnie ne signifie pas toujours sécurité
Et je commence à comprendre
Que les baisers ne sont pas des contrats
Que les présents ne sont pas des promesses
J'ai appris à accepter mes défaites
La tête haute et les yeux ouverts
Alors j'ai finalement appris
A bâtir mon chemin sur le présent
Parce que demain est trop incertain pour les plans
Et que le futur a sa propre façon
De s'écraser en plein milieu d'un vol
J'ai appris que même le soleil brûle
Si je reste trop longtemps exposer à lui
Donc je plante mon propre jardin
Je décore moi même mon âme
Au lieu d'attendre que quelqu'un d'autre
Me ramène des fleurs et les tableaux
Et à chaque fois que je tombe, j'ai appris
Que je peux endurer les mauvais moments
Que je ne suis pas faible mais fort
J'ai appris de chaque adieu qui a été dit
De chaque larme qui a été versée
4 commentaires -
Par psyche-d-ames le 19 Mai 2014 à 18:13
Dans les parcs, les bancs se sont évidés,
Plus de bans d’amour ni de trompettes,
La renommée n’est plus de mise,
Que banalité étalée sous le verbiage.
Le quotidien nous tue de ses vives arrêtes,
Nous qui avons arrêté le combat
Pour plus de fulgurance.
Que méritions-nous, la grâce si naturelle
Qu’elle en paraît un peu inhumaine ;
Nous reste le parfum de la simple rose
Qui humé au sortie d’un soir réifie encore.
Le corps fatigué n’a pas tout offert,
Maudits nous le sommes, et pourtant,
Sur le chemin rocailleux, avancer est devoir.
Alain, le 17 mai 2014
4 commentaires -
Par psyche-d-ames le 17 Mai 2014 à 22:07
Devant nous une grande allée de graviers blancs,
Où mène t ’elle ? le lierre a envahi les espaliers.
Le portail entrouvert laisse apercevoir un banc,
Un rosier Pierre de Ronsard éclate de beauté.
Combien d'amoureux se sont réfugiés dans ce paradis.
Le ciel bleu, l'odeur de miel du chèvrefeuille ont sévi.
Dans leur coeur plein d'émoi, jeunes tourtereaux alanguis,
Les rossignols ont chantés sous l'arcade fleurie.
Une folle végétation s’en est emparée,
Les ronces sauvages ont colonisé les haies.
Une glycine semble défiée le temps
Ses grappillons exhalent leur parfum d’antan.
Sur un vieux mur effrité, une vigne s'accroche à la vie
Regain de résistance sur le silence et l'oubli
Nos pas déchirent le trouble de ce lieu
Viens avançons, entrons dans ce passé mystérieux !
Imaginons la vie de ce jardin à l'abandon.
Des statues recouvertes de mousse et de déjections
Aux regards posés à l'infini émoussent notre curiosité,
Perçons les secrets de cet endroit resté figé.
Ecoute, un bruit résonne comme des coups de cisailles !
Un jeune jardinier est là, taillant en topiaire un buis.
Nos coeurs battent la chamade, nous ne sommes pas seules ici,
Il sourit, sur son visage, la volonté de faire renaître ce lieu et ses entrailles
Peu à peu petit jardin abandonné reviendra à la vie dans un tourbillon,
Les statues revivrons, rajeunies par ce passionné
Le portail ne grincera plus, pépieront de fraîches couvées,
Eole va souffler, discret, allez applaudissons !
*****
Le jardin résonnera de nouveau de rires et de beaux souvenirs !
*****
4 mains de Nini et de Morganne
*17 Mai 2014*
Que personne ne touche à nos photos grrrrrrr autrement je mords Morganne
6 commentaires -
Par psyche-d-ames le 15 Mai 2014 à 19:02
Un jardin délicieux
Dites-moi donc quel Dieu s’est adjugé
Un jardin si délicieux et quel partage
Pourrions-nous en faire, moi qui hume
Déjà les parfums de naguère.
Un grand comédien du nom de Molière,
Siège sur son trône au milieu des fleurs ;
Un square devait bien chérir cette allure altière,
Bourgeois gentilhomme, une pièce pour renaître.
Dois-je le bénir, ce maître de ces lieux,
Tout est à portée de main et déjà mon âme
De s’en repaître, car ce sont les fleurs
Qui sont les princes, et les bleuets les princesses.
Joli mois de mai, qui par son parfum l'ensorcelle,
Banc à l'abri des regards pour s'embrasser avec pudeur.
Les senteurs, les couleurs, le soleil, que la vie est belle,
Dans ce magnifique royaume de contes où l'on prise le bonheur.
Alain/Morganne, 15 mai 2014
4 commentaires -
Par psyche-d-ames le 14 Mai 2014 à 21:31
Céder et vous serez détruit,
Et de votre petit monde,
Et de vos nuages pétris.
Qui peut l’écrire, cette vie
Que vous souhaitiez tant.
L’espérer serait-ce l’alléger.
Ce que j’en dis de la volonté
C’est qu’elle a un goût trop humain
Pour une sage dégustation.
C’est aussi le hasard, les erreurs
Qui font les chemins de la vie.
Rechercher sa gouvernance,
C’est tromper sa vraie nature.
Alain, 15 mai 2014
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