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    Donne moi ton coeur

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    Un autre jour se lève, le brouillard va se dissiper,

    La nuit a été mouvementée, peur de ne pas me réveiller.

    Depuis le verdict du professeur, un an et demi passé,

    J'attends, le coeur battant, l'appel désiré.

     

    Non, ce n'est pas une jolie fille, ne le croyiez pas,

    Bien qu'elle me ferait oublier mes hallucinations.

    Mes coups de colère, mes angoisses, rien ne va.

    J'ai pourtant un caractère facile mais c'était avant la révélation.

     

    Pas la révélation du céleste, cela je le saurai bientôt,

    Mais depuis ces journées d'examens, non pas au lycée. les cours ce n'est plus pour moi. 

    challenge solo de Morganne

    Je n'ai que vingt et un an et la nuit arrive toujours trop tôt,

    Avant, mais c'était avant, je sortais, je riais, j'avais la vie devant moi.

     

    Cette soirée est étoilée, je me sens un peu mieux,

    Mes parents me trouvent les yeux levés vers le ciel le regard tourné vers là-haut.

    Soudain un miracle, une sonnerie, vite précipitation, il faut y aller,

    Qui que tu sois tu me fais un immense cadeau, Ton coeur pour moi sur un plateau.

     

    Je le sens, je le sais, tout se passera bien, quel bonheur,

    Je vais souffrir mais pour changer mon coeur.

    Dommage pour lui ou pour elle, merci aux donateurs qui ont pris une grosse décision,

    Donner ses organes quand il n'y a plus rien à faire,  pour qu'un autre aille vers la guérison.

     

    Morganne


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  • Les meilleurs choses de la vie
    Viennent avec un prix
    Les étoiles qui brûlent brillamment
    Sont celles qui se consument rapidement

    Les mots ne savent pas faire amende
    Ils ne sont pas toujours ce qu'ils prétendent
    Cette impression que toujours, tout ira bien
    Et tous nos disputes n'auront servi à rien

    Ils ne font que te pousser à bout
    Mais tout n'est pas perdu pour nous
    Tout ce que j'ai fait, je l'ai fait pour toi
    Je serai l'abri qui te protégera du désarroi


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  • A cœur ou… vert! par LLA

    (image du net, re-coloriée)

     

     

    A cœur ouvert, ainsi j'imaginais ses bras,

    Lorsque le vent courrait lui porter mes missives,

    Grand complice de mon audace à la dérive,

    Lui murmurant des aveux roussis d'embarras.

     

    Tout emballé, mon cœur timbré, à ses genoux,

    S'est affaissé… jusqu'aux pieds de la Demoiselle.

    A l'agonie… C'est qu'elle a laissé des séquelles!

    Mourir d'amour, au supplice, livré au joug.

     

    Coeur mort, fondu, aveuglé du fait qu'ébloui,

    Le cœur au vert, et gris, sous certaines facettes,

    Dans ses vapeurs, son aura n'aura fait recette.

    Feu de sa flamme et paix à son âme! C'est cuit!

     

    Des livrets-jeux… dessous mon art mur, protégés?

    Tourner, sans détourner la Page? Jeu des armes,

    Détrempées sous le poids de ce grand ciel à larmes,

    A cœur ouvert, ou vert… mais sage… délivré!

     

    A cœur ouvert…. ainsi j'imaginais ses bras,

    Lorsque le vent volait, lui portant mes missives,

    En complice de mon audace à la dérive,

    Lui murmurant mes aveux roussis d'embarras…

     

    L.


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    A genoux devant elle, je serais présent,

    Au cœur même de notre vie, je serais vivant.

    Un mot d’elle et je serais, de ma peine libéré,

    Quelques signes d’elle et je saurais l’aimer.

     

    Sentiment émouvant qu'un homme pense à moi, 

    Une folle idée, un rêve sans tourment, qui es tu toi ? 

    Nos regards se seraient-ils croisés à la réception frivole ? 

    Du Comte de Padoue, un homme courtois, mon esprit s'envole.

     

    Son regard s’est il posé sur l’être que je suis ?

    Sait elle que j’existe sur cette terre en furie ?

    Je l’ai frôlé un soir de réception mondaine,

    Je me suis affolé à son visage de porcelaine.

     

    Affolé par ses yeux, je me suis cachée sous mon Loup, 

    Il ne m'a pas abordée, j'en ai eu du regret, tant il était doux. 

    Pendant un certain temps il a valsé avec une gente dame, 

    Coquine, libertine, je ne saurais le dire, à mon grand dam.

     

    J’aurais beau être dans des bras tentacules et savoureux,

    Je m’en détacherais pour me hisser sur les tempos houleux.

    Et arriver à sa hauteur et dans son regard masqué,

    Lui dire que je la veux mienne, et dans mes bras, l’emprisonner.

     

    Quatre Mains Jfred et Morganne partis à Padoue et à Venise oops

     

     


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