• Les voix s’élèvent au dessus de la vallée  
    Les mains devant les lèvres entrouvertes
    Reflet de nos pensées envolées, évaporées

    Challenge 4 mains Jfred et Morganne

     
    Le son en écho qui s’entrechoque en pure perte

    Devant le lac du Carroley, assise, je vois ma vie défile
    L'eau en miroir tombe d'une cascade en petites notes.
    Les truites  en eau limpide dans les herbes se faufilent
    Douce plénitude, seul  le cri strident des marmottes.  

    Beauté divine qui se reflète dans le miroir des eaux
    La longue chevelure défaite qui ondule
    La nature ainsi parée d’éclats, renvoi le bel écho
    Des amours lointaines, qui reviennent incrédules

    Un deuxième reflet se dessine dans l'onde du lac,
    Je me retourne qui es tu, un inconnu, non c'est toi.
    Toi que j'attendais à cette altitude, j'ai le coeur en vrac,
    Prends ma main, allongeons nous, rien ne compte plus que toi.

    4 mains jean-frédéric et Morganne


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    Pauvre image reflétée dans le miroir

    Outrageant l'idée même de ma jeunesse essouflée

    Reste l'expérience d'une vie remplie d'espoirs

    Tantôt bafoués, tantôt comblés.

    Ravaler son ego, prix de la sagesse

    Attendre l'Ether qui viendra me chercher

    Impatiente que je suis, sans aucune tristesse

    Trouvant l'écho de la récompense de vie méritée.


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    Echo logique par LLA et ?

    (image du net)

     

     

    Le Poète

     

    Ta présence invisible, au doux rayonnement,

    Ivre de ressentis, complice de nos voeux

    Aux réciprocités d'indicibles aveux,

    A parfumé la nuit d'un silence éloquent.

     

    Un silence, éloquent de serments éternels,

    Dans ce temps suspendu où nos larmes s'affolent,

    Sinon de propager d'infinies auréoles

    Dans l'espace troublé de tant d'émotionnel.

     

    L'atmosphère s'émeut. On entend palpiter

    L'harmonieuse euphonie de nos deux cœurs en phase.

    Un simple frôlement… et s'osmose l'extase

    De nos inspirations aux sphères enchantées.

     

    Prémices d'une aurore aux tangibles promesses,

    Le Ciel s'est constellé d'étoiles pailletées,

    Témoignant de l'éclat d'un Bonheur irradié

    De l'intense fusion issue de nos tendresses.

     

    La Muse

     

    En l'aurore promise… un clin d'œil audacieux:

    L'effiloché des nues évoque, en ses courbures,

    Nos robes d'épousées enlacées dans l'azur

    Sous le spectre solaire aux éclats harmonieux…

     

    L. & ?


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    Dans la forêt, orée, orée

    Vivait une nymphe , mince, mince

    Aux yeux d'azur, si durs, si durs,

    Créature superbe, en herbe, en herbe.

    Elle se prit d'amour, si lourd, si lourd

    Pour un jeune homme  beau, si beau.. OH! OH!

    Mais qui n'aimait que lui. Et il vit, il vit,

    Il vit son reflet sur la mare , si beau, si rare

    Il en fut tout esbaudi, et oui et oui!

    La jeune nymphe au nom d'Echo, punie par une déesse là-haut

    Ne pouvait que répéter les derniers mots (ses maux, ses maux)

    Que l'on prononçait devant elle, en ritournelle...

    Quand elle voulut clamer au bellâtre, hélas hélas,

    Ses sentiments aimants, aimants,

    Elle ne put que donner son nom en écho,  écho...

    - Je suis Narcisse. Ne suis-je pas beau?

    - Pas beau , pas beau...

    -Serais- tu sotte?

    - Sotte, sotte...

    - Passe ton chemin, importune! Tu ne sais pas apprécier un tableau de maître!

    - De maître, de maître...

    Et la jolie nymphe s'enfuit, tant-pis, tant-pis,

    Désespérée et remplie de honte... Tu parles d'un conte!

    Et le jeune homme attiré par son reflet, beauté écervelée,

    Voulut à cette perfection donner un baiser, mouillé , mouillé,

    Et dans l'eau sombra et ainsi finit noyé.... ô gué, ô gué...


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