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Par psyche-d-ames le 26 Mars 2014 à 10:24
Les voix s’élèvent au dessus de la vallée
Les mains devant les lèvres entrouvertes
Reflet de nos pensées envolées, évaporées
Le son en écho qui s’entrechoque en pure perte
Devant le lac du Carroley, assise, je vois ma vie défile
L'eau en miroir tombe d'une cascade en petites notes.
Les truites en eau limpide dans les herbes se faufilent
Douce plénitude, seul le cri strident des marmottes.
Beauté divine qui se reflète dans le miroir des eaux
La longue chevelure défaite qui ondule
La nature ainsi parée d’éclats, renvoi le bel écho
Des amours lointaines, qui reviennent incrédules
Un deuxième reflet se dessine dans l'onde du lac,
Je me retourne qui es tu, un inconnu, non c'est toi.
Toi que j'attendais à cette altitude, j'ai le coeur en vrac,
Prends ma main, allongeons nous, rien ne compte plus que toi.
4 mains jean-frédéric et Morganne
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Par psyche-d-ames le 26 Mars 2014 à 10:24
Pauvre image reflétée dans le miroir
Outrageant l'idée même de ma jeunesse essouflée
Reste l'expérience d'une vie remplie d'espoirs
Tantôt bafoués, tantôt comblés.
Ravaler son ego, prix de la sagesse
Attendre l'Ether qui viendra me chercher
Impatiente que je suis, sans aucune tristesse
Trouvant l'écho de la récompense de vie méritée.
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Par psyche-d-ames le 25 Mars 2014 à 11:23
(image du net)
Le Poète
Ta présence invisible, au doux rayonnement,
Ivre de ressentis, complice de nos voeux
Aux réciprocités d'indicibles aveux,
A parfumé la nuit d'un silence éloquent.
Un silence, éloquent de serments éternels,
Dans ce temps suspendu où nos larmes s'affolent,
Sinon de propager d'infinies auréoles
Dans l'espace troublé de tant d'émotionnel.
L'atmosphère s'émeut. On entend palpiter
L'harmonieuse euphonie de nos deux cœurs en phase.
Un simple frôlement… et s'osmose l'extase
De nos inspirations aux sphères enchantées.
Prémices d'une aurore aux tangibles promesses,
Le Ciel s'est constellé d'étoiles pailletées,
Témoignant de l'éclat d'un Bonheur irradié
De l'intense fusion issue de nos tendresses.
La Muse
En l'aurore promise… un clin d'œil audacieux:
L'effiloché des nues évoque, en ses courbures,
Nos robes d'épousées enlacées dans l'azur
Sous le spectre solaire aux éclats harmonieux…
L. & ?
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Par psyche-d-ames le 24 Mars 2014 à 23:06
Dans la forêt, orée, orée
Vivait une nymphe , mince, mince
Aux yeux d'azur, si durs, si durs,
Créature superbe, en herbe, en herbe.
Elle se prit d'amour, si lourd, si lourd
Pour un jeune homme beau, si beau.. OH! OH!
Mais qui n'aimait que lui. Et il vit, il vit,
Il vit son reflet sur la mare , si beau, si rare
Il en fut tout esbaudi, et oui et oui!
La jeune nymphe au nom d'Echo, punie par une déesse là-haut
Ne pouvait que répéter les derniers mots (ses maux, ses maux)
Que l'on prononçait devant elle, en ritournelle...
Quand elle voulut clamer au bellâtre, hélas hélas,
Ses sentiments aimants, aimants,
Elle ne put que donner son nom en écho, écho...
- Je suis Narcisse. Ne suis-je pas beau?
- Pas beau , pas beau...
-Serais- tu sotte?
- Sotte, sotte...
- Passe ton chemin, importune! Tu ne sais pas apprécier un tableau de maître!
- De maître, de maître...
Et la jolie nymphe s'enfuit, tant-pis, tant-pis,
Désespérée et remplie de honte... Tu parles d'un conte!
Et le jeune homme attiré par son reflet, beauté écervelée,
Voulut à cette perfection donner un baiser, mouillé , mouillé,
Et dans l'eau sombra et ainsi finit noyé.... ô gué, ô gué...
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