•  

    Quand tu as l'impression que tout va de travers,

    A en perdre le nord, te retrouvant à l'ouest,

    L'esprit déboussolé ou le cœur à l'envers,

    Regarde en l'air, prends modèle sur le Céleste!

    Pour s'envoler, être plus léger que l'Ether,

    Ne nous faut-il pas, tout d'abord, lâcher du lest!

     

    Puisqu'il fait toujours beau au-dessus des nuages,

    S'élever n'est-il pas du plus bel avantage?

     

    Quand la vie ne te semble plus que meurtrissures,

    Vois les choses sous un autre angle, avec amour!

    C'est l'importance que tu donnes à tes blessures

    Qui rend ton sort, ton destin, nettement plus lourd!

    Regarde en haut, le Ciel, au-delà de l'azur,

    Imprègne tout de sa bienveillance alentour!

     

    N'est-il point vrai, lorsqu'on n'arrose plus les fleurs,

    Ni d'eau, ni de soleil, très vite elles se meurent?

     

    Toi, qui crois plier sous l'injustice du monde,

    Sous d'harcelantes épreuves, sans foi ni lois,

    Enfermé dans tes obstinations infécondes,

    Et reprochant au Ciel tes propres libres choix,

    Ouvre les yeux, ton cœur, tant d'amour à la ronde,

    Regarde-le et vois, oui, n'attend plus que toi!

     

    Lorsque le ciel est bas, n'as-tu jamais pensé

    Que sa raison en est de mieux nous enlacer?

    Ouvre tes yeux, ton cœur, et change ton discours,

    Que puisse enfin le Ciel en toi semer l'amour...!

     

    L.


    4 commentaires
  •  

    Temps de tristesse, de désespoir...

    Prête l'oreille au chant des anges.

    Quand tout est lourd, que tout est noir

    Attrape la main qu'ils te tendent.

     

    Ouvre les yeux, ouvre ton coeur,

    Relève la tête, vois au-delà

    Des apparences sans vraie valeur:

    Tout n'est pas seulement ici bas.

     

    Si l'on te fait courber l'échine

    Laisse aller et lâche prise

    Prends du recul, de l'altitude,

    Apprends à briser l'habitude.

     

    Défais-toi de tes fausses croyances

    Ecoute l'univers et sa résonance.

    Quand ta vie s'emplit de malheur

    Regarde en haut avec les yeux du coeur.

     

    L'infini céleste, l'infini lustral

    Ne connaît ni  le bien, ni le mal

    Regarde en haut laisse toi guider

    Suis la voie que tu t'étais tracée.


    7 commentaires
  •  

    De mon unique Etoile adorée, son image,

    Se seront détournés mes yeux… ô sacrilège!

    Comment suis-je bêtement tombée dans ce piège,

    Qui n'était rien de plus ni moins qu'un beau mirage?

     

    Alors que je touchais le ciel en permanence,

    Dans le but de me perdre et nous perdre à jamais,

    D'un jeu de jalousie, ils m'ont prise au filet,

    Au joug de leurs futiles terrestres souffrances.

     

    Pour ce leurre terrien, j'ai blasphémé nos vœux,

    Trahi notre secret, parjuré mes promesses.

    O Toi, qui est ma force et ma grande faiblesse,

    Je t'ai abandonnée, oubliée,… je m'en veux.

     

    Mais qu'importe! maintenant que tu me souris,

    M'enlaçant de nouveau dans ton rayonnement,

    Par ta grâce faisant tout mon enchantement,

    Ma culpabilité déjà s'évanouit…

     

    Maintiens-moi dans ce bel état d'apesanteur,

    Qu'ainsi, les yeux levés au Ciel, où vont mes pas,

    Si je devais tomber, ce sera dans tes bras,

    Conformément aux désirs communs de nos cœurs.

     

    Sans nous préoccuper que l'une ou l'autre abuse

    De la complicité de nos tendres aveux,

    Reviens me caresser de tes mots merveilleux,

    O Muse, tant aimée, d'entre toutes les muses!

     

    L.


    3 commentaires
  •  

    Céleste mire ouatée

     

    Messagères ailées de mes élans de cœur,

    Que mes pensées émues, tel un bouquet de fleurs,

    Complices éthérées, rejoignent tes hauteurs.

    Les yeux levés aux Cieux, je guette ton retour,

    Dans cette dévotion de simple troubadour

    Dont les mots écorchés mendieraient ton amour.

     

    Je les voudrais pour toi, lumineux, étoilés,

    Infiniment plus beaux, dans leur éternité,

    Que ceux dont tu m'auras autrefois honorée.

    Malgré l'appréhension de m'en montrer indigne,

    Je sais bien que ton cœur verra le moindre signe

    D'aveux subliminaux cachés entre les lignes.

     

    Au-delà de ces indicibles confessions,

    Qu'enrôlé dans l'aura de nos inclinations

    Au paroxysme d'une éloquente ascension

    Vers les Cieux, éperdu de ton Amour sans âge,

    Que mon cœur, transcendé sans fin dans ton sillage,

    Dépose à tes pieds nus mes plus fervents hommages.

     

    L.


    3 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique