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    Dépossédée de son parfum si envoutant,

    Dans sa rage la mer a vomi son écume,

    Déchainée de vos jougs et complice des vents,

    Sur vos apesanteurs, plus légers qu'une plume.

     

    Par ses hôtes, bafouée, en leur faux nom d'humains,

    Et sans plus de respect que ceux qu'on lui octroie,

    L'alarme en a sonné, fichus fétus païens!

    La terre est sur le point de reprendre ses droits.

     

    L'alarme en a sonné, sinistre comme un glas!

    Sans cesse à lui montrer, limités sans limite,

    Cet exemple mauvais de vos conscients dégâts,

    Ne vous plaignez donc pas quand elle vous imite!

     

    Avant que le Ciel ne vous tombe sur la tête,

    Incrédules païens, plus explicitement,

    Ainsi que le craignaient vos ancêtres prophètes,

    Il serait temps de vous retourner vers le Bien.

     

    Qui sait précisément ce qui vous pend au nez

    Quand vous riez au sien, sans-gênes sans mémoire?

    Au mieux… un rendez-vous, dans des milliers d'années,

    Pour une nouvelle future préhistoire…!

     

    Tremblez auparavant, comme le fait la terre

    Dans de grands tsunamis de larmes alarmées,

    D'une mort inhumaine ayant un goût amer…

    Ne récolte-ton pas ce que l'on a semé...!

     

    L.

     

    PS: Et voici, comme promis, le nouveau!


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    Vous êtes libres de penser,

    - Il faut bien trouver un refuge -

    Dans votre égoïsme insensé

    Et vos abus de subterfuges:

    "Qu'importe! après nous le déluge...!"

     

    Le Ciel pourra-t-il nous sauver

    Indéfiniment de nous-même?

    Rejouer l'Arche de Noé,

    Si c'est la solution extrême,

    Pose de nos jours un problème:

     

    Bien plus meurtrier qu'une guerre:

    Un danger bactériologique!

    Déjà la pollution de l'air,

    En dépassant un seuil critique,

    Atteint les nappes phréatiques.

     

    Quand l'air et l'eau sont à la Vie

    Les ingrédients indispensables.

    Qu'adviendra-t-il à votre avis

    Si l'air devient irrespirable

    Et dans l'absence d'eau potable?

     

    L'homme dans sa très grande foi

    A dénaturé La Nature.

    Le précieux filtre d'autrefois

    Que constituait la verdure

    N'est plus qu'un grand bac à ordures.

     

    Quel avenir resplendissant,

    Image d'un monde pervers,

    Laisserons-nous à nos enfants,

    Quand ce Paradis sur la terre

    Ressemble déjà à l'enfer?

     

    Sachez pour clore le débat

    Que malheureusement pour l'heure

    Les virus ne s'attaquent pas

    Seulement qu'aux ordinateurs...

    Qui en mesurera l'horreur?

     

    L.

     

    PS: C'est un ancien poème, mais il se mariait tellement avec le sujet du challenge, que j'ai voulu vous le remettre.

           Promis, j'en écrirai aussi un tout neuf!


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    L'eau bleu clair coulait jadis des hautes montagnes.

    Ses clapotis rythmaient la musique des bois.

    Les animaux vivaient comme des rois, sans hargne.

    Mais l'homme moderne est là et tous sont aux abois.

     

    Es-tu si différent? Quatre membres, quatre pattes?

    Quelle vie sera la tienne quand plus rien alentour

    Plus d'arbre, plus de fleur, non, plus rien à abattre

    N'égayera ta vie, n'égayera tes jours?

     

    Petite créature, tu n'es pas très mature

    Tu crois tout posséder, tu crois tout maîtriser.

    Tu manques d'humilité face à la mère nature.

    Ouvre donc tes yeux, qu'ils soient émerveillés!

     

    Tu parles de beauté devant des bâtiments

    Mais le béton peut-il te servir d'aliments?

    L'air rempli de carbone, peux-tu le respirer?

    Que fais-tu de ta mère, celle de qui tout est né?

     

    Tu t'amuses tel l'enfant qui aurait trop de jouets

    "Tout peut être cassé car tout est remplaçable"

    Mais vois, l'océan gronde, son ire fait tout tomber.

    Terre-mère est en colère et sera implacable.

     

    Cours vite jusqu'à ton coffre y chercher ton argent

    Symbole d'une existence qui te rend important.

    Ces bouts de papier, à quoi te serviront-ils

    Quand suite à tes méfaits ne restera qu'une île?

     

    De la cime du Monde, on verra un ver nu

    Tremblant de froid, de faim car il n'avait pas cru

    Que son essence humaine ne durerait que tant

    Qu'il aimerait la Terre et tous ses habitants.

     

     

    Jolana

     

     


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