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    Ma douce, Ma mie,

    Le jour où débuta notre si douce romance

    T'en souvient-il?

    J'étais parti cueillir plus que d'abondance

    D'appétissantes et bien juteuses baies.

    J'avais perdu toute notion de temps

    et me posai bientôt près d'une petite rivière

    Pour y goûter un repos revigorant.

    Je profitai de cet instant rare pour clore mes paupières,

    M'allonger et écouter ruisseler le torrent.

    Je captai chaque senteur qui m'était offerte:

    chacune était un ravissement pour mes narines.

    Et c'est là, caché dans mon nouveau repère

    Que tu m'apparus pour la première fois.

    J'ai cru à une vision,

    Avais-je égaré ma raison?

    Etais-tu nymphe? Vouivre? Fée?

    Peut-être une créature marine?...

    Tu étais à demi nue, venais-tu me ravir?

    M'emporter au loin avec toi pour toujours?

    Puis devant mon, air ahuri, tu as rougi.

    Puis tu as souri. "tu pensais être seule".

    Je me levai pour te couvrir.

    J'étais sous le charme, et je restais des heures

    A t'écouter, tu ne cessais de parler. Je laissai la magie

    Oeuvrer. Nous nous quittâmes à la fin du jour

    Nous promettant de nous revoir très bientôt.

    Promesse tenue portant avec elle l'amour.

    C'est ainsi que naquit notre histoire

    Résultat d'une rencontre fortuite

    Placée sous les meilleurs augures

    Car aujourd'hui encore elle perdure.

     

     

    Jolana

     

     

     

     


    7 commentaires
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    Belle dame, votre nouvelle capeline,vous va à ravir

    Mettant en valeur,votre délicieux minois, vos yeux ambrés.

    Fier en votre présence, posez votre douce main, là pour vous servir,

    Faisons quelques pas sur le pont de bois de la rivière ombragée.

     

    Oserais je vous dire que les chants des oiseaux, invite à la Romance

    Le délicieux bruit de l'onde qui ruisselle, fait penser à des notes cristallines

    Regardez ce rare cygne glisser sur l'eau, l'air est doux en ce beau dimanche,

    Le printemps est annonciateur de floraison des iris jaunes, sur le bord en colline.

     

    Je vais de ce pas prendre un repère pour vous emmener dans une guinguette,

    Nous pourrons nous reposer avant de reprendre le chemin de retour,

    Que puis je vous offrir, un thé odorant, un chocolat chaud vous êtes si coquette,

    Quel ravissement de voir canoter, ces personnes glissant sur l'onde sans détour.

     

    Il faut se faire une raison, je vous vois frémir le soleil baisse à l'horizon,

    Je vais héler mon chauffeur il ne faudrait pas que résulte de cet après midi,

    Une fluxion de poitrine, ma toute belle, je ne voudrais voir le moindre petit frisson,

    Permettez moi de mettre sur vos épaules ma cape, Quel divin dimanche aujourd'hui.

     

    Morganne


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