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    Tu es venu un jour, comme un soleil d'avril,

    Quand la terre s'éveille et pousse les racines,

    Quand les chants de l'amour des oiseaux indociles

    S'élèvent dans le ciel parfumé d'aubépine.

     

    Tu es venu du ciel et tombé par hasard

    Dans le jardin d'hiver de mon coeur déserté.

    J'ai savouré le miel de tes vers, tes histoires,

    Où ton âme en enfer éclatait de beauté.

     

    J'ai suivi avec toi les chemins de nos ombres,

    J'ai franchi avec toi les sommets de nos peurs,

    J'ai goûté avec toi des sourires en grand nombre

    J'ai créé avec toi le divin d'un seul coeur.

     

    Car le destin, un jour, a effleuré nos heures,

    Caressant le rugueux de nos plumes déçues.

    Depuis lors, en amour sont nos rimes sans peur

    Et nos vers bienheureux chantent un air bien connu :

     

    Destin, où t'en vas-tu, que vas-tu faire encore ?

    Quel air fredonnes-tu au printemps de l'amour ?

    Où donc t'en iras-tu semer ta poudre d'or ?

    Et quels coeurs auras-tu réunis pour toujours ?

     

    Poetica

     


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  • Quand le destin s'en mêle

     

     

     

     

     

     

    Mon amour est tel un oiseau rare
    Si étranger aux règles de ce monde
    Il est engendré quand le désespoir
    Epouse le rêve impossible

    Seul le désespoir pouvait me montrer
    A quel point l'amour peut être divin
    Là où le faible espoir ne peut atteindre
    En agitant vainement ses ailes de papier

    Et encore j'ai atteint cet endroit
    Où mon âme vagabonde s'est posée
    Là où la volonté de fer du destin m'a porté
    Là où s'entassent mes sentiments pour toi

    Mais le destin nous voit avec jalousie
    Et ne laisse nos deux amours s'approcher
    Parce que leur union serait sa ruine
    Et le disposerait de sa tyrannie

    D'un décret gravé sur nos âmes par l'acier
    Il nous place tel deux pôles opposées
    Qui s'attirent mais ne peut jamais se rencontrer
    Qui s'aiment mais ne peut s'embrasser

    Comme les lignes qui obliquent
    Et dans chaque angle se rencontrent
    Mais les nôtres sont tellement parallèles
    Quoi qu'infini, ne peuvent jamais se réunir

    Cette contrainte de l'amour nous lie
    Que le destin, envieusement, nous interdit
    Est la conjonction de nos deux esprits
    Quand les étoiles du ciel s'opposent

     

    Andy

     


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