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N°2 : Toi, tes déboires, tes déceptions
Alors je lance le challenge suivant!
C'est une citation qui me vient de la chanson "Misère" de Éric Lapointe, que je vous invite d'ailleurs à écouter ou lire.
"Toi, tes déboires, tes déceptions, tes revers,
Tu dis que le désespoir est une boisson au goût amer."
Je ne sais pas à qui relayer, car je n'ai pas eu le temps d'avertir qui que ce soit. Je demande donc gentiment à notre fêtée, Milly, si elle veut bien prendre la relève la semaine prochaine?
Je sais que chez moi il n'est pas encore dimanche, mais pour la plupart d'entre vous oui. Si j'attend à mon demain pour poster, vous vous demanderez bien ce que je fais à l'heure qu'il sera renu par chez vous!
En espérant vous inspirer!
Tak ~ The Sweet Ladybug
Merci Tak d'avoir mis ce challenge..
Je voudrais dire deux choses
* Bienvenue à TITEZIP et à faux-pas-faire.. Merci à vous deux.. d'être là.. longue route à vous deux
* pour clipouce tu trouveras la rubrique anniversaire sous mot de passe boite (c'est pour éviter que des choses se glissent dans les challenges mais tu peux aller voir je ne crois pas que tu aies vu tous les commentaires (tous les anniversaires seront sous ce mot de passe sauf les deux premiers jours.
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Par psyche-d-ames le 10 Février 2014 à 11:44
Sans clé, sans cadenas,
Un journal intime repose sur la table du salon ;
Dois-je l’ouvrir pour ton bien, Nina ?
Ma conscience dit oui, ma conscience dit non
Petite curiosité, grande inquiétude,
Me voilà engouffrée dans ta vie privée ;
La première page envoie valser les études
De la reliure, les suivantes ont dérivé
Déboires amoureux, déboires familiaux,
Ton écriture ponctue cet imbroglio ;
De sombres poèmes succèdent un Ave
Où, sous un flot de perles salées, l’encre a bavé
Au cœur de ta vie, une amitié envolée
Elle t’a trahie, s’est enfuie à la volée ;
On vous appelait « les inséparables »
Mais le mal est fait, imparable et irréparable
D’abord mis en échec sur tous les fronts,
Tes pions ont eu l’alternative de se venger ;
Ainsi, malgré cette kyrielle d’affronts,
En bifurquant, tu as pu éluder le danger
Mais l’Espoir, ton roi en perdition,
Ne peut être sauvé sous aucune condition ;
Sur la dernière page, ton sang est la contrepartie
D’un mat marquant la fin de ta partie.
(Mai 2012)
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Par psyche-d-ames le 2 Novembre 2013 à 19:48
Chute fatidique ...
Une jeune fille en fleur
A perdu son âme, son cœur.
Elle a été troublée par la beauté,
De ce garçon au regard mouillé.
Il était là, assis en silence,
Dans cette rue pleine de nuisances.
Personne ne l’avait encore remarqué,
Car il apparaissait faible et angoissé ;
Tel un petit oisillon perturbé
Par sa non-réussite à s’envoler.
Il songeait sans cesse à la mort,
A sa chute ; sans aucun remord.
Il voulait partir loin de tout,
Supprimé de sa vie le flou ;
Celui qui l’empêchait d’y voir clair,
De réaliser l’égard que lui portait Claire.
Elle passait tout son temps libre
Avec lui, afin qu’il soit moins ivre.
Car pour partir, succomber,
Il avait déjà tout tenté :
L’alcool, la drogue, toutes ses tentatives
Avaient été vaines ; même son suicide
Avait échoué, la faucheuse avait stoppé ses actions,
Car sa vie n’était pas rendue à sa triste conclusion.
Claire avait occulté sa foi,
Elle contournait même les lois ;
Afin d’aider ce beau prince des villes,
Grâce à qui elle connaissait une vraie idylle.
Elle voulait le remettre sur le droit chemin,
Le convaincre de croire en ses lendemains ;
Mais lui ne voulait pas entendre raison,
Il clamait partout sa volonté de disparition ;
Puis le drame finit par avoir lieu
Au beau milieu de la foule et des curieux.
Ils s’étaient jetés ensemble du premier étage,
Ils avaient choisi cet acte malgré leur âge.
Les déboires de son amant l’avaient envahi,
Elle venait aussi de mettre fin à sa vie.
Elle voulait lui être liée à jamais,
Surmonter ses peurs et éventuels regrets.
Cela n’avait pas été facile, mais le résultat
Etait bel et bien là, ce couple avait réussi son trépas.
Ils perdirent tous liens avec la Terre, le réel
Et sombrèrent dans l’étrangeté du surnaturel.
-Minimoy-
(09/10/09)
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Par psyche-d-ames le 2 Novembre 2013 à 19:45
Ballade pour une enfant défunte
Je me souviens d'un jour de neige
Où tu t'exerçais aux arpèges,
De tes doigts, tes mains, sur ma peau.
Ta voix chantait, tel un appeau...
Et moi, dans ce lit, prise au piège,
Sous le joug de ce doux manège,
J'espérais que jamais ne cesse,
Tes débordements de tendresse...
L'automne est revenu, qui mon regard embrume;
De ses couleurs déteignent ces réminiscences.
Malgré l'humidité, que de feux se rallument
Dans ces lieux désertés où résonne l'absence!
Tu me disais que notre amour,
Contre eux, ne pourrait pas lutter,
Et qu'il arriverait qu'un jour
Il nous faille nous séparer.
D'attention, je n'ai pas prêtée
Suffisante à ton désespoir...
Toi, sans moi, bien moins que l'idée:
Je me refusais à y croire.
Tu m'avais dit "emmène-moi",
Mais je n'ai pas compris pourquoi.
Je n'ai qu'à m'en mordre les doigts
Si de nouveau mon coeur larmoie...
Que t'a-t-il pris, vraiment, de sauter dans le vide?
As-tu cerné l'ampleur de ce geste stupide?
Et tu dors en ces lieux, aussi froids que tranquilles,
Où, sous la pluie, je traîne, affligée, trop fragile...
Que l'on efface ce décor!
Et que tous les regrets de même s'évaporent,
En ce jour où l'on commémore
Ceux qui ne savent plus ce que c'est que la mort.
L.
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Par psyche-d-ames le 2 Novembre 2013 à 19:43
Peur Maitresse
Mon Ange, dit moi ce qui arrivera
Si je ne peux pas vivre sans ma détresse
Si jamais rien ne la tue celle-là
Cette peur dont je ne suis pas maîtresse
Que faire si j'en suis indissociable
Si elle me sépare de toi
Si rien n'efface mon passé
Si je continue à mourir pour les autres
Si le mal fait de moi son apôtre
Si jamais j'en ai assez
Et si jamais je m'en prends à toi
Si j'en suis vraiment indissociable
Si...?
Moi, mes déboires et mes regrets passés
Mes regrets futurs et ma terrible folie
Nous ne t'aimerons jamais assez
Pour avoir raison de te retenir dans ma vie
________________________________________
Tak________________________________
À mon ange gardien depuis longtemps
À mon Amour depuis peu
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Par psyche-d-ames le 2 Novembre 2013 à 19:40
Silence
Un homme est assis dans le noir,
Son visage au creux de ses mains
Il a perdu tout espoir
De retrouver un jour son chemin.
Peu à peu il a tout perdu,
Sa fille et sa femme ont disparu,
Le laissant seul et désespéré
Il n’a plus que ses larmes pour pleurer…
Son paradis est devenu cauchemar
Il n’a plus personne en qui croire
Il ne mange plus, ne dors plus
Il est devenu une âme perdu.
Seul la mort peu le sauver
De ce piège ou il est tombé,
C’est le ciel qui l’a décidé
Il ne peut pas résister…
Alors d’une falaise il s’est jeté,
On ne le reverra plus jamais
Il ne reste rien de cet homme abandonné
Même pas un corps pour pleurer…
Clipouce-alias-Clémence
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