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N° 192 : Rejoindre le soleil...
Bonjour !
Voici le sujet pour la semaine à venir. Il s'agit d'une phrase que j'ai entendue il y a quelques temps à la radio et qui m'avait marquée de par ce qu'elle pouvait figurer si on la sortait du contexte dans lequel elle était dite. La phrase est la suivante :
"Rejoindre le soleil de l'autre côté de la nuit"
Bonne écriture à ceux qui se verront inspirés
Kelkune
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Par psyche-d-ames le 2 Mars 2014 à 13:13
Douleur et larmes sont le commencement
Qui peignent le futur par dessus du présent
Les battements du coeur qui percent à travers le silence
S'étendent jusqu'au delà de l'incertaine de cette existence
Bientôt la mélancolie qui a perdu ses mots
Rattrapera mon être qui rêvasse et le jettera dans la réalité
Et ce qu'il restera de mon corps après ce moment et l'éternité
Explosera en milliers d'étincelles de lamento
Cette voix qui remplace le passé par le présent
Porte en elle le désespoir de cet existence éphémère
Delà où je me tiens debout en ce moment
Le jeu est de savoir jusqu'où je peux tomber
Quand je regarde derrière moi la route empruntée
Je vois qu'elle est faite de contradictions et d'amour
Et ce poème qui perd lentement son rythme et ses rimes
Flambera son chemin jusqu'à la fin la plus éloignée de la tristesse
Andy
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Par psyche-d-ames le 2 Mars 2014 à 09:51
Accorde-moi, petit feux d’azur,
Cette trêve éternelle, épargne-moi
De toutes douloureuses séparations,
Que rien n’entrave nos âmes qui s’enchantent.
Car pour un rien, pour un sou,
Pour une poignée de tendresses.
Vous clamiez vous les troubadours entrevus.
Déjà oubliés dans de fins souvenirs à l’horizon dissous ;
L’on se pâmait certes, mais là, tout le présent nous engloutit,
Et qu’importe le reste, le ton, la sensibilité dont on use et abuse,
Les corps toujours plus désirent quand de ses rayons Il nous défie…
Alain, 13 septembre 2013
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Par psyche-d-ames le 2 Mars 2014 à 09:46
La nuit nous a enveloppés dans son manteau de peur,
Que reste-t-il des lueurs qui s’illuminent quand vient l’aurore ?
Peu de choses en réalité, puisque l’on sait par cœur,
Qu’il nous faut attendre que s’éveille la faune et la flore
Plane la cape sombre d'ombres furtives,
Hululement de chouette dans ce désert grisé.
Les étoiles de la toile sont à présent fugitives,
Une lueur au loin, l'astre d'or ? une lumière oubliée ?
Au loin quelques zébrures azuréennes se dessinent
Serait ce la promesse du jour suivant, d’une vie éveillée ?
Gagne le terrain d’un ciel dégagé, allumant ses vitrines
Ouvrons nos yeux, le noir s’éloigne, claire sera la journée
Le crépuscule sort d'une brume éclairé par Râ,
Dieu que le jour est divin, aujourd'hui il fera beau.
Les rues s'animent, la campagne se réveille ici-bas.
La lumière s'éteint dans les chaumières, Paris est dans le métro.
Au bout des tunnels qui parsèment la capitale de ce pays
Le jour a pris son envol et au loin le soleil commence à poindre
Mégapole ou désert rural, il y brillera jusqu’à l’infini
Soleil, ô soleil tu es là, tu nous invites à te rejoindre.
Comme Noé privé de terre, à la lumière intense on fait des bonds,
Engourdis par une nuit câline sans tourment, nous nous hâtons.
Pourquoi aller au boulot, vite profitons de la douceur des rayons,
Monsieur Soleil, nous entraîne, belle campagne, nous arrivons.
4 Mains de Jean-frédéric et Morganne
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