J'ai marché le long d'une rivière

Jusqu'à l'endroit où elle se jette dans la mer

Assis près du bord, perdu dans la contemplation

Quand le ciel bleu m'entraînait au-delà de l'horizon

J'ai senti les herbes et la terre sous mes pieds

Un moment de plénitude, un instant de sérénité

Au gré du vent, la solitude m'accompagnait

A la chute du soleil, quand la lune se levait

Chose simple de la vie, où t'en es-tu allée ?

Je me fais vieux et j'ai besoin de quelque chose auquelle m'accrocher

Mon amour, dis moi quand me feras-tu entrer ?

Fatigué, j'ai besoin d'un endroit où me reposer

Est-ce l'endroit où nous nous sommes aimés ?

Est-ce l'endroit dont j'ai toujours rêvé ?

Si tu as un instant pourquoi n'allons nous pas

Dans ce lieu connu de toi et de moi ?

Andy

Rejet, obsession

Ton dernier souffle est en ma possession

Dix mille fois j'ai essayé

J'ai tenté de te haïr

Oublier tes jolis petits mensonges

Il est temps que je te fasse souffrir

Alors répond-moi, parle-moi !

Où est ta compassion ?

Tu saupoudres ton sel sur mes plaies

Et tu me fais sentir comme étant coupable

L'espoir est maintenant perdu

Je m'accroche pour un autre lendemain

Je suis déjà mort une centaine de fois

Depuis que tu as arraché mon coeur avec tes mots

Je sais que je ne peux rester

Cette fois tu es allée trop loin ...

Il semble que Dieu me punissait

Enchaîné, je ne pouvais me libérer

Autour de mon cou tes mains se sont étroitement resserrées

Lié à toi par mes péchés, mes ailes ont été clouées

Maintenant que j'ai purgé ma peine, j'ai payé le prix

Entraîne-moi en enfer ou montre-moi le paradis

Andy

Voir un jour la vie en face

Le morne visage du temps qui passe

Ses pâles étendues de l’ennui

Qui de son manque d’éclat éblouit

Ses largesses, ses humeurs.

Ne pas être qu’un simple visiteur.

Je remplirai alors mon corps mon cœur

D’instants évocateurs, prometteurs.

En faisant germer les graines du bonheur

Sur une terre fertile en souhaits et priorités

Un orage passe, je contemplerai cette pluie

Comme un bienfait, une nécessité

Qui abreuvera l’âme la fera pousser ,verdir

Et comme l’herbe des champs grandir.

Je verrai le beau côté des choses

En rêvant d’écrire en prose.

L’automne qui rend nostalgique

Sera nuancier de la palette idyllique.

On se dit parfois j’aurais pu faire mieux.

La vie ne nous emmène pas toujours où l’on veut…

Alors quand le long chemin rencontrera une voie sans issu

Enclin de joies et de peines confondues

Je fermerai là mon parapluie pour laisser au soleil

La jouissance de rayonner sur un monde en éveil.

Je vous promets à vous icelles,

De jouir des soirées attablées

Comme si le vin par le trop plein de désir,

N’était pas affadit, et même les hirondelles,

Je vous l’assure, je les trouverai

Entre deux automnes, au lit d’un hiver nié.

Ma félicité sera à votre image,

Dans l’immuable empreinte de votre esprit

Qui toujours entre en lice quand le bras du roseau

Vers l’eau de verre, se plie ; à tant de grandeur,

Répond une superbe insolence,

Celle qui émeut sans aucune servitude.

Sans l’aube d’une inquiétude,

Sans le sommeil qui rompt par simple dépit,

Sans la roche qui purge la chair,

Je serai dans le bonheur

Dans les mânes duquel

Je veux succomber.

Alain, 24 août 2013

Sur le chemin tortueux de la vie,

Me viens à la tête une étrange philosophie.

Me faire un serment, et l'appliquer dans ce climat douteux,

Chaque jour, se dire, je veux être heureux.

Le positif attirant le positif,

Sourions, partageons notre bonheur avec autrui, soyons prévoyante.

Ne négativons pas, notre journée, levée du pied gauche, sera négative.

Essayons de coloriser les couleurs ternes, par des teintes chatoyantes.

Le partage de soi est un but primaire mais sincère,

Embellissons l'espace restreint de notre demeure,

Faisons dans notre lieu de vie, une douce atmosphère,

Où tous grands et petits vaquerons à leurs activités sans que rien ne meure.

Refaisons chaque jour un examen de conscience,

Réfléchissons au bien, c'est la grande importance.

Laissons la peine s'effilocher dans le lointain,

Comme une larme glisse sur un drap de satin.

Etre Amoureux,

A deux,

Etre présomptueux,

Non, soyons nous, faisons ce serment... Je veux être heureux.

Morganne