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N° 186 : "Que la vie m'emporte"
Bonjour à toutes, bonjour à tous,
Il y a du soleil, peut-être des perspectives de vacances planifiées, sûres, assurées et même fortement espérées; ainsi, peu me chaut, peu m'importe
"Que la vie m'emporte"
Que serions-nous sinon sans le tourbillon de la vie,
A vos plumes, mes amies et amis, et ce pour quinze jour, voici le nouveau challenge,
Le beau temps nous éloigne souvent loin de nos claviers, de nos écrans mais n'oublions pas la poésie, elle nous procure tant de plaisirs !
A vous donc :)
alain/spock27
Ilustration du net. Tapez "que la vie m'emporte" et vous aurez également cette image, lol
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Par psyche-d-ames le 1 Mars 2014 à 09:32
J’aimerais…
Pouvoir comme sur un cahier
Revenir et tout recommencer
Effacer une vie écrite au crayon de papier
Gommer les peines et les chagrins
La difficulté, la longueur du chemin,
J’aimerais…
Enlever d’un seul coup de plume
Ce qui rend le cœur lourd comme l’enclume
Ôter le poids de l’indifférence
Pour lever le voile de l’absence
J’aimerais…
Diluer dans les larmes versées
L’encre noire des regrets.
Une page tournée l’est à tout jamais
Emportée dans le tourbillon de la vie.
Les images du passé s’étiolent
Dans un présent et sa course folle.
J’aimerais…
Offrir les plus beaux souvenirs
Avec en prime sur les lèvres des sourires..
Laisser au cœur une empreinte,
Des mots déposés là, en demi- teinte…
Quand Le temps emporte les rêves
Et conduit l’espérance sur la grève.
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Par psyche-d-ames le 1 Mars 2014 à 09:28
Nous changeons de rime en oubliant la raison
Nous attendons le changement de saison
La nuit se dessine, elle sera bientôt là
Oublions demain pour vivre l'instant présent
Dites au revoir au temps que nous avons emprunté
C'est toujours là, c'est dans l'air
Comme les voix sous la pluie
Comme les poèmes sans nom
Comme le chant des anges
Tels les chuchotements de l'amour que nous avons perdu
Et trouvé tout au long de notre chemin
Avons-nous pris le temps de vivre
Dans les pas que nous suivons ?
Ils nous emmèneront là
Ils nous emporteront n'importe où
Ainsi, être ici aujourd'hui pour en repartir demain
Avec le temps que nous avons dû emprunter
Andy
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Par psyche-d-ames le 1 Mars 2014 à 09:26
Ca ne me protégeait de rien sauf de la pluie
Je l'avais appelé maison pendant un moment de ma vie
Cet endroit que je vois ne me semble plus familier
Je me demande avant à quoi il ressemblait ?
Et il y a ce coin où j'étais assis
Il y a cette rue que j'arpentais la nuit
Il y a cette étoile sur laquelle je faisais des voeux
Tout ressemble, comme dans mes jours heureux
Les jours passent mais rien ne devient plus clair
Je ne peux changer d'avis, mes ennuis sont les mêmes
Les visages changent mais les noms restent familiers
Et les rues que je vois résisteront à l'épreuve du temps
Je regarde fixement de cette fenêtre sale
Comme ce monde tourne lentement
L'avenir est quelque part, là bas
Suffira-t-il que je tende la main pour l'avoir ?
Andy
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Par psyche-d-ames le 1 Mars 2014 à 09:23
Les jours blêmissent, la nuit tombe,*
Cette journée encore a été une dure journée ensoleillée.
Vouloir faire comme si de rien n'était, être libre comme la colombe,
Retrouver les jours heureux, sans douleur, j'y arriverai mais là je m'épuise, donnez moi un bonheur étoilé.
La nuit, sommeillant, je sens mon corps qui s'envole,
Ravie je survole au fil du temps la grande aventure commence.
Légère comme une feuille au vent d'Eole,
Souffrance balayée par un étrange combat, c'est une folie, une démence.
Que la vie m'emporte vers la terre promise,
Celle où les gens sourient, ne font pas grise mine,
Un corps ailé, une allure exquise,
Je vais rejoindre la belle vie, la vie sans oubli, le passage de Messine.
Survolant la mer, je plane en direction de Malte,
Libre, mes liens rompus, voici le Grèce Corfou,
Ile idyllique, de mythologie, histoire d'un autre temps, arrêt sur écran "halte"
Mon corps m'a emporté vers cette île de splendeur de fonds turquoise, même ici les dauphins font les fous...
Est ce un rêve ?
Est-ce une trêve ?
Magique île des Cyclades,
Somptueuse mer ionienne, où pour les "météores on escalade..
Morganne
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Par psyche-d-ames le 1 Mars 2014 à 08:56
La langueur où se love le mauvais esprit
La torpeur de la même mauvaise langue,
Je ne les connais que trop, tant j’ai puisé
Aux sources des mêmes maux de l'être blême.
Que l’on se rassure un temps de l’ivresse des mots
N’empêche qu’au réconfort d’être de pleine sentience
Se présuppose-là l’urgence d’une digne expression,
Car de cette détestation, il faut sortir.
La joie furtive, le sourire de connivence
Sont à ce prix ; tisser et tresser encore,
Rendre noblesse au silence,
Et honorer le seul vainqueur,
Celui qui a pu l’amertume terrasser.
Alain, le 22 juillet 2013
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