• N° 176 : "Au gré des vagues, au gré du temps"

     

    Bonjour à toutes et à tous,

     

    Poursuivant l'idée que l'on est jamais mieux que lorqu'on oublie le temps qui passe, je vous propose un challenge qui joue un peu avec cette idée :

     

    Au gré des vagues, au gré du temps.

     

    Je vous mets si je le retrouve... le très célèbre tableau de l'artiste japonais Hocusai

     

    en espérant que le thème et/ou l'illustration vous donnera des ailes pour mieux vous envoler, pour mieux nous étourdir,

     

    Alain

     

    N° 176 : "Au gré des vagues, au gré du temps"

  • De la mer à la terre par Mamin

     

    Les rêves plongent dans l’amertume du temps

    Jetant les âmes en peine dans les tourments

    D’un présent qui s’attache, d’un futur qui s’efface

    Comme le mouvement des vagues qui trépassent

    Drapées d’écume et d’embrun brodés

    Je reste là, sur la mélancolie des galets

    Où se sont échoués de nombreux naufragés.

    Le cœur est lourd par trop de chagrins éprouvés

    Il se noie dans la dérive des inquiétudes

    Vagabondant au gré des incertitudes

    La vie s’étire semblable aux arpèges de la mer

    Sur le diapason des saisons familières

    Au gré des humeurs et du vent ondulant

    Comme la houle dans le tempo de l'océan

     

    je vais essayer de rattraper les challenges passés ,


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  •  

    Nous avons seulement une bougie

    A brûler jusqu'au poignet

    Peu importe ce que l'on te dit

    Si tu vis comme un homme

    Tu vis le conte que tu écris

     

    Enragé, tu cours comme un fou

    Tu laisse ton cerveau derrière

    Pensant que tu as tout maintenant

    La sagesse, le pouvoir, le savoir faire

    Ne penses-tu pas que tu peux avoir tort ?

     

    Tu vis la vie, tes rêves et mensonges sur le net

    Tu ne vois la vérité même lorsqu'elle est mise à nu

    T'écris ton nom sur une barre de recherche

    Pour avoir une dose plus forte le lendemain

    C'est ton objectif absolu

     

    Si tu vis, un jour tu mourras

    Tu ne peux rester éternellement sur terre

    Il y a des hauts et des bas

    Dès fois il faut pousser

    Dès fois il faut tirer

    Tu dois vivre la réalité

    Pour trouver un sens à ta vie

     

     

    Vivre au gré des époques, de l'informatique.

    Bon ... c'est peut être hors sujet :)

     

    Andy


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  •  

    Coucou tout le monde, je suis un peu en retard, mais je tenais quand-même à participer :)

     

    Abimée par les gens et leurs bons sentiments

    Usée de leurs faux semblants

     

    Guidée par une voix intérieure

    Refusant d'être vaincue par mes peurs ;

    Et désirant le calme de l'infini

     

    Dorénavant, je suivrais le chemin de l'oubli.

    Entrant dans l'eau, je veux qu'elle m'escorte

    Suivant son courant, je partirais où qu'elle me porte.

     

    Viens mon amie, recouvre-moi de ton écume,

    Allie tes charmes à la fine brume.

    Gagnons le rivage d'une île déserte,

    Un nouveau monde s'offrira à ma conquête.

    Eloignée des agitations humaines,

    Seule et heureuse en ces contrées lointaines.

     

    -Minimoy-

    (25/04/13)

     

    P.S : Désolée pour l'illustration, j'ai pas eu le temps d'en trouver une qui me plaisiait. =)


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  •  

    Mère des vagues, père du doux repos,

    Songez à nos pensées en sommeil,

    A nos œuvres délétères, elles si sombres.

     

    Au cycle d’un tour, quand une aiguille

    Esseulée décide, et du jour et des nuits,

    L'existence toute alanguie s’assombrit,

    Que d’une voix ne me vient-elle en aide...

     

    Celle, qui de pleine conscience de mon mal abuse,

    Comme un escadron avec une âme comme seul bagage.

     

    Vient retenir le va-et-vient de cette vie

    Que toi tu dédaignes,

    Que moi en vingt-neuf sonnets

    Ne pourrai jamais décrire.

     

    Alain, 28 avril 2013 _

     

    en lisant "les vingt-neuf sonnets" d'Etienne de la Béotie


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  •  

    Fille du vent et du soleil

    *******

     

    Elle était là, allongée sur la plage,

    Venue d'où ? De nulle part,

    Les yeux hagards, découvrant le ciel, la sable, elle avait quel âge ?

    Vêtue d'une longue robe blanche, un tableau d'art ?

     

    Non, elle était là, vivante, ramenée par la mer,

    Une sirène devenue humaine ?

    Une fille sur terre au passage éphémère,

    Venue d'un autre continent ? Rien ne le laisse paraître.

     

    Le souffle du vent la ranime,

    Se soulevant sur les coudes elle voit l'eau miroitante,

    Au gré du temps qui l'a fait venir et l'anime,

    La voilà debout, les vagues pour elle se font tentantes.

     

    Un papillon doucement sur sa main s'est posé,

    Belle jeune fille au teint doré.

    Rencontreras-tu ton prince charmant,

    Sur notre bon vieux continent.

     

    Solution non éludée,

    Sur notre plage les vagues nous l'ont amené,

    Le vent et le temps se sont mêlés,

    Pour faire naître cette femme fleur en été.

     

    Morganne


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