J'ai été là bien trop longtemps

Au lendemain j'oserai

Silencieux et distant

De tendre la main, inconscient

De voler les murmures

Du plus profond de mes souhaits

Tu me regardes attendre

Pour quelque chose de nouvelle

Mes mains, aussi vides

Que mon corps et mon âme

Je peux continuer de prétendre

Mais mon coeur est déjà parti

J'ai l'intention de reprendre les voiles

A travers les mers et océans

Ce vide brûle à l'intérieur

Et me guide à travers des lieux sans fin

Ces voiles sous ce ciel bleu

M'avaient appris comment vivre

Sans peine, ni tristesse

Et demain, nous partagerons

Silence et distance

Jusqu'à ce que nos fautes soient absoues

Tu seras à jamais l'amante

Que jamais je n'oublierai

Andy

Le jour se contentait encore de son aurore matinale

A l’aube crépue avant que s’achevât les divines matines

Que tes lèvres moulues de leur candeur virginale

Disaient par un baisé adieu aux miennes, ses cousines.

Je n'oublierai jamais tes courbes et ses mystères,

Si le discours pouvait être une eau de pleine source,

J'oserais espérer qu'à la tienne, je puisse m'abreuver

Et tes formes dans la même eau les deviner.

Brumes que toi seule pourrait savourer,

Parfumées d’intentions au plus près des corps,

Un lit de pétales comme doux support,

Pour l’expression d’un amour ourlé de velours.

Bonassen (première strophe), Alain (pour les suivantes)

Projet pour les quatre mains de l’amitié resté un peu en berne; je l'ai achevé pour qu'il puisse illustrer le dernier challenge. Ok cher confrère ? :-)

(janvier-avril 2013)