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N° 171 : Les rides du temps
Illustration mise par morganne moi je trouve joli ces deux chiens plein de rides...
si cette photo ne te plait pas tu peux changer Mamin
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Je vous propose pour la semaine à venir : d'après cette citation
"Le cœur n'a pas de rides; il n'a que des cicatrices"
thème: Les rides du temps.
vaste sujet qu'est la marque du temps sur l'individu, ou sur tout autre chose qui compose notre existence; alors toutes et tous à vos plumes "aiguisées", et bonne réflexion .soyez perspicaces !
mais non je laisse c'est une image rigolote ! merci mamin
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Par psyche-d-ames le 27 Février 2014 à 09:25
Une rivière de lave chaude coulait,
Traversant dunes sablées aux mille regrets.
Rien ne l’arrêtait, elle ne cessait de brûler,
Remplissant les crevasses du temps écoulé.
L’herbe verte et les fleurs rosées était bien loin,
Desséchés, envolés, depuis bien des années.
Ni la pluie ni le soleil n’ont d’utilité,
Le paysage est mis à néant c’est la fin.
Le mistral a balayé son rouge sourire,
Ses yeux bleus s’éteignent comme la plus vieille étoile,
Au loin, le bateau de l’au-delà met les voiles,
Les montagnes garderont l’écho de son rire.
#Lulu
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Par psyche-d-ames le 27 Février 2014 à 09:19
Personne ne m'a rien dit
Les raisons pour lesquelles les fleurs fleurissent
Quand le printemps vient
Les causes pour lesquelles les fruits mûrissent
Dans la chute de l'automne
Pourquoi les enfants grandissent en rêvant d'être adultes
Se battre pour survivre puis mourir
Le printemps revient
La vie se prépare pour une nouvelle bataille
Les fleurs se réunissent pour la plus haute gloire
Qui dans dix jours ou deux semaines se faneront
De cette façon, vivre et mourir
C'est la seule réponse à la vie
Chaque oiseau dans le ciel
Chaque fleur dans les champs
Quand le temps est venu
S'en iront sans tarder
Il y avait une jeunesse à peine entamée
Clouée à une croix
Quoique, libre de toute culpabilité
Andy
ps: désolé pour le titre pas très original :)
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Par psyche-d-ames le 27 Février 2014 à 09:17
photo perso de morganne après les rides du temps du vent en tunisie sous ciel bleu
mais à contrejour.
Le soir tombe sur la plage déserte,
La lune n'est pas visible ce soir.?
Quel temps aurons-nous demain, à Bizerte ?
Le couchant est moiré de rouge-orangé, vent à prévoir.
Ballade matinale, Eole envole tout méchamment,
Jambes picotées à l'extrême de myriade de cristaux blanc.
Paréo enroulé, impossible de renoncer à cette balade cheveux au vent,
La mer, la plage se ridèlent, c'est le grand chambardement.
Comme pour dans une tornade de neige, on avance à petits pas,
Le dos courbé par la force du vent qui ne lésine pas.
La fureur grandit, c'est le changement de lune,
Attention, imprudents ne grimpez pas sur la dune..
Assis sur le bord de l'onde,
Le regard voilé de la fureur vagabonde,
Le sable en rouleau tel des vagues remonte sur la terre,
Regardez les rides du temps furibond, traçant les ridules en harmonie altière..
Morganne
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Par psyche-d-ames le 27 Février 2014 à 09:08
Le temps ride les vagues du visage
Comme l’homme de la terre ride son sol ;
De sillon en saison, l’Homme se prête au jeu du temps,
Se perd dans la houle des heures,
Savoure la douceur des jours cléments,
Se replie sous la pelisse durant les froideurs.
Que le temps se sacre Roi,
C’est l’homme qui en a ainsi décidé.
Personne ne capte le temps, de même…
Personne ne capte le vent…
La nature montre de moins en moins ses différents visages ;
La terre ici calcinée, là de moins en moins enneigée
Trouble les esprits comme la glace suspend la pensée.
L’horloge se défait de son pouvoir quand on la délaisse.
Le bonheur, lui, n’a pas d’âge, il se suffit à lui-même,
Se savoure intemporel; la félicité, osons-le dire,
N’a que faire de la précieuse minute, happons-la,
Faisons d’elle la trame de toute une vie…
Alain, 21 mars 2013_Ill. tirée du net
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Par psyche-d-ames le 27 Février 2014 à 09:07
Comme luit la lune dans le ciel noire je te vois.
Je te vois comme le soleil voit le jour
Comme le ciel voit la mer
Comme la mort voit l’homme.
Que dis-tu ? Que le ciel est bleu ?
Non. Il est pourpre et or comme hier
Comme hier d’avant et les hier-passés
Comme il sera demain, tous les demains.
Chantes oui chantes, je t’entends.
Comme la Carpe entends le ruissellement de l’eau
Comme le marin entends le sifflement du vent
Comme le mort entends les sanglots de la terre.
Dis-moi encore de quel couleur est ton ciel.
Pourpre et or ?
Non. Il est rouge et pastel comme hier
Comme les hier-passés et tous les demains.
O Tristesse ! Tristesse ! Tristesse !
Comme elle me peine, l’impuissance.
Comme la déchéance.
Comme la mort. Comme la mort.
Bof… je m’y fais.
Plus me plait ici que là-haut
Plus me plait l’odeur caramel
Plus me plait la mort fétide. Plus me plait.
Dis-moi donc la teinture de ton ciel
Rouge es pastel ?
Non. Elle est terne et insipide comme le vent.
Comme le vent ;
La vie est toute vent, la mort toute certitude.
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