• N° 163 : A l'intérieur d'une larme

     

    Hello !

     

    Voici le thème nouveau, tous à vos mots !

     

     

    N° 163 : A l'intérieur d'une larme

     

    "J'ai grandi à l'intérieur d'une larme. A travers sa vitre scintillante, j'ai vu le monde éclatant de lumière."

    (Dans Une bibliothèque de nuages de Christian Bobin)

     

    Bonne semaine à vous 

  • Le temps des promesses par Andy

     

    Il est des promesses qui ne sont ni or ni argent

    Eternelles compagnes des coeurs solitaires

    Elles ne tiennent nul compte de la signification

    Qu'elles prennent au cours du temps

    Et le temps donnant raison à leur existence

    Justifiant le titre de promesses

    De n'être que promesses

     

    Leur raison d'être ne faiblit jamais

    Rocs auxquels on s'agrippe lors que le sens se dérobe

    Dans les noires années de tourments

    Promesses que l’on chérit

     

    Avec le nouveau jour qui va bientôt se lever

    L'azur humide, à peine balayé par les vents

    Et le poète est seul à rêver les mots

    Sa solitude se mesure à l'irréparable temps suspendu

     

    Andy


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  • Petite larme. par Luludu68

     

    La douleur te tue et te blesse,

    Brûlant tes joues rosées,

    Doucement je te caresse,

    Effaçant le temps passé.

     

    Eh, verse-moi sur ta peau,

    Douce et lisse, si fragile,

    Pardonne le salé de mon eau,

    Mais ton cœur est infertile.

     

    Contenant ta douleur je déverse,

    L’angoisse et la rage dissimulées,

    D’âme à corps je traverse,

    Larme d’un cœur brisé.

     

    #Lulu


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  •  

    Challenge de Minimoy

     

     

    Toi : ton absence

     

    U n manque est ancré à mon cœur,

    N ul ne pourra soigner ma douleur.

    E tant privée de ta présence à mes côtés

     

    L a vie à un goût amère et salée,

    A cause des larmes transparentes

    R ivées à mon âme errante.

    M ultiple sont les manifestations de mon esprit

    E ssayant de me convaincre de ta survie.

     

    P ourquoi me faire souffrir autant ?

    O ublies-tu notre lien d'antan :

    U n ventre arrondi par notre présence,

    R ien n'est plus beau qu'une naissance.

     

    C 'est bientôt notre anniversaire

    E t tu ne seras pas là pour le faire !

     

    Q ui a dit qu'on ne ressentait rien

    A l'abri de notre mère, en son sein ?

    U ne relation s'était créée entre nous

    R endant tout autre sentiment flou.

    A lors que nous étions jumeaux,

    I l a fallu que tu disparaisses avant l'heure

    T roublant ainsi mon être en plein cœur.

     

    D u jour au lendemain, j'étais une moitié

    U ne enfant perdue, sans confiance, pour aimer.

     

    E loignés l'un de l'autre par la mort,

    T u vis au travers de mon corps,

    R estes autant que tu le désires

    E t continues de me soutenir

     

    N ul n'imagine ce que je ressens

    O ui, je me haïs d'avoir ton sang.

    U ne absence obstrue mon avenir

    S eul nos retrouvailles pourront me guérir.

     

    -Minimoy-

    (29/01/13)

     

    (Me revoilou, j'espère qu'il vous plaira malgré le fait que parfois j'ai l'impression qu'il n'y a pas trop de liens entre mes strophes ; mais bon, c'est toujours dur pour moi d'écrire sur Lui)


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  • Perle de larme par Mamin

     

    Petite perle d’émotions

    Surgit  des profondeurs

    Quand elle touche le cœur.

    Arrive au gré du moment.

    S’écoule vivement

    Pour laisser fuir l’autre qui la suit,

    Rempli de joie ou de mélancolie.

    Sa valeur est inestimable

    Alors indéchiffrable

    Ruisselante de vérité

    Scintillante de pureté

    S’aventure dans la démesure

    Une larme est un cri de douleur

    Dans un silence évocateur.


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  •  

    Au gré d’une larme,

    Qui vagabonde sur une joue,

    Jouit de la voie ainsi offerte,

    Tantôt velours comme douce étoffe,

    Parfois carmin quand les mots

    Susurrés envoûtent, étonnent

    Sous une couche d’artifices.

     

    Au sein d’une larme,

    Au goût d’Ambroisie

    Quand elle est le fruit d’une joie ;

    Aux reflets plus capiteux

    Quand elle conclut

    Des gestes amoureux ;

    La larme dévale cent lieux,

    Tous plus juteux qu’une histoire

    Belle car on l’a fait naître.

     

    Au grain d’une larme, à la pointe de sa perle,

    Le peintre y trempera sa plume

    Pour que la vie soit teintée d’aquarelles ;

    Nos paysages seront à tout jamais pastel…

    Larme !, nous te sculpterons de douceur, de volupté.

     

    Alain, 22 janvier 2013

    Ill. du net…

    Au gré d'une larme par Spock27


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