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N° 162 : Les deux phrases ou sa synthèse
Pour une fois on va changer la règle du jeu
pour ce nouveau challenge, je vais vous mettre deux phrases
et vous écrirez à votre guise..
1) si tu poses ton regard sur la beauté du monde, l'amour que tu ressentiras illuminera ta vie
2) Même quand tu n'as rien, Tu disposes d'un trésor extraordinaire, LA VIE
Ces deux phrases ont en commun la vie, le trésor, la beauté, le regard et la lumière.
Donc vous écrivez sur la première phrase,
sur la deuxième phrase,
où sur sa synthèse des mots que j'ai noté.
et on laisse le challenge pour 15 jours allez à vos plumes et laissez les glisser même sans réfléchir, certaines plumes écrivent avec l'âme
Vous allez trouver que c'est plus dur, peut être plus philosophique, mais cela sort des sentiers battus... et des fois cela fait du bien de regarder autour de soi, de voir que l'on peut être heureux, sans fioritures, et faire un peu de remue méninges cela ne fait aussi pas de mal.. Mais en plus trois possibilités donc
j'espère que avec la nouvelle année, psyché refleurira.
en plus j'ai perdu alain .......(j'ai retrouvé alain heureusement car la nouvelle année lol n'a pas l'air de refleurir ben non donc AL et cécile vous en dites quoi si on le met pour 3 semaines....)
Morganne
Photo prise sur le net
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Par psyche-d-ames le 22 Février 2014 à 14:42
A force de croire
Que l'on tombe des cieux
Nos seuls amis étant les dieux
A force de croire
Que les vallées sont vertes
Presque toutes offertes
Au fond de ton œil clair
Penses- tu à la force
De croire ?
En sourdine de préférence
Dans cette douce démence.
A force de croire
Aux événements
Qui passent semblables
Comme une envolée de diables.
A force de croire
Dans l' euphorie d'un soir
A cette croyance banale
Sentant la démesure et le sale
A force de croire
Et oublier de voir
J'oublie mes pensées
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Par psyche-d-ames le 22 Février 2014 à 14:33
Rien ne s’offre des astres morts,
Il faut un regard neuf, épuré
Pour que tout apparaisse enfin,
Comme il se doit, tout en liesse.
Les formes alors se perdent dans les arabesques
Par nos inclinaisons, joliment révélées ;
Les carrés s’érotisent en douces courbes,
Les rectangles sont bannis sous les lampions ;
La joie insuffle un petit coulis d’air
Qui vivifie nos humeurs incertaines.
L’orée des matins où les jeunes humains
Dès le corps délié s’abreuvent,
Emplissent leur espace dédié.
Le monde est tant chargé de sens,
Que sa richesse ne peut-être
En une seule vie appréhendée
Et c’est bien en cela
Que tout son charme réside.
Alain, 9 janvier 2013
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Par psyche-d-ames le 22 Février 2014 à 14:30
Le regard illuminé sous la voûte de la jungle, il lève les yeux,
Dans cette immense forêt amazonienne, tissée de lianes, un rai envoyé des dieux.
Lumière pâle filtrée tout en haut crevant le feuillage dense,
Le crépuscule enveloppant la terre d'une fraîcheur salvatrice intense.
Un chant monte tel un appel vers l'étrange,
Une odeur de feu de bois, un sage en prières invoquant les Puissances.
A l'ombre d'un Patawas, un village vit autour d'une maloca rudimentaire,
Immense paillote pour tous, peuple indigène depuis longtemps sédentaire.
Ils ne possèdent presque rien, mais ils ont l'essentiel, la Vie,
Le chef du village, presque nu, un pagne autour des hanches, prie.
Les femmes seins à l'air, se peignent le corps, coutume ancestrale,
Une clairière aménagée, où pousse le manioc, leur bien, un arc et des sarbacanes.
Peuple indien, peuple primitif, pour qui ici prier ?
Hommes très peu vêtus le corps brillant d'un onguent passé.
Potion que le chef du village au dernier souffle de sa vie a fabriqué.
Un grand brasier, des gens accroupis autour de leur chef aimé.
Plus loin le chaman, guérisseur de cette colonie,
Son grand âge font de lui un grand mage, vénéré ici
Pas une barrière, sauf un feu pour protéger la jungle bestiale de la forêt,
Un anaconda, une vierge noire, les yeux brillants d'un jaguar aux aguets ?
La pirogue glisse sur l'amazone, fleuve d'eau opaque et brune,
Infestés de caïmans, suivant l'embarcation au clair de lune.
Les rides de bonheur sillonnaient son visage de grand sage,
Son cristallin de l'eau sous la rame, La Vie pour eux n'est qu'un passage.
Morganne
La mort n'est rien,
je suis seulement passé, dans la pièce à côté.
****
La VIE signifie tout ce qu'elle a toujours été.
Le fil n'est pas coupé.
*****
Je ne suis pas loin, juste de l'autre côté du chemin.
*****
extrait d'un poème de Charles Peguy
PS j'ai été plus longue que prévu, excusez..
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