• N° 160 : Une fois n'est pas coutume

     

    je vous propose pour cette semaine de plancher, sur le proverbe:

     

     "une fois n'est pas coutume"

     

    en se servant d'un exemple tel que: on peut fermer les yeux sur un acte isolé.

     

    J'espère ne pas être trop dure dans ce thème, en ces temps "d'épidémies"

     

    étant moi aussi touchée.

     

    bon courage et à vos plumes érudites.

     

    bon week end à vous tous, amicalement !   

     

    mamin

  • La cave par Mamin

    une fois n'est pas coutume

     

    je vous conterai une petite anecdote qui m'a beaucoup marquée quand j'étais petite fille

    en même temps rigolote je trouve maintenant !

     

    Je me souviens de …quand petite fille, je devais affronter la noirceur de « la cave » (à lui seul ce mot me terrorisait), cette grande clé qui dans mes frêles mains , me plongeait déjà dans une  histoire  de fantômes! Pas de télé à cette époque pour titiller mon imagination, mais…les livres eux  confirmaient leurs présences, je devais aller chercher « dans le garde manger » ancêtre du réfrigérateur, la précieuse nourriture du moment, j’ouvrais  LA porte , qui pendant la lenteur du mouvement, grinçait lugubrement et mon histoire de fantômes commençait ici.

    J’atteignais difficilement l’interrupteur et là jaillit une faible lueur qui renvoyait sur les murs sombres des formes  effrayantes, mais, je devais affronter ces spectres, bien que courageuse  mais pas téméraire!  je marchais à pas feutrés sur ce sol peu engageant, le lieu me paraissait infini et je bloquais ma respiration comme pour passer inaperçue,

    Là horreur, ce tas de charbon plus noir que noir à mes yeux d’enfant

    Accentuait  mon angoisse, quand mes yeux balayant l’endroit  j’eu un mouvement de recul , une peau clouté sur le mur, bien étalée gisait là , cette fois- ci j’étais  transis de peur, l’histoire du château hanté trottait dans ma tête.

    Allais je trouvé encore d’autres bêtes « féroces » dans ce lieu inhospitalier? mes yeux fixaient les murs  comme pour attendre l’apparition de ces  fantômes. Quand je pu enfin prendre possession de mes denrées je refermais  et détalais cette fois ci sans attendre la suite …vite je revenais près des miens en posant la fameuse question « c’est quoi la bête sur le mur? » et là on me répond simplement, ce sont des peaux de lapins mises à sécher pour ensuite les vendre! , et oui  ainsi prenait fin l’histoire de mon  imagination débordante, à la fois surprise et rassurée (à moitié seulement)

    Pour une prochaine visite dans ce « lieu maudit »

    Ce qu’il faut de naïveté pour plonger dans cet imaginaire!

     

    j'avais posté à l'époque ce texte sur TP


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  •  

    Bravons les embruns qui se collent à nos joues,

    Rougies par l'air marin et la bruine fine,

    Tirons des bords pour que le voilier de nous ne se joue,

    Eole s'enroulant dans les voiles, regardant le ciel d'une humeur chagrine.

     

    Une fois n'est pas coutume,

    Braver la mer et la brume.

     

    Toi le passant avançant le regard dans le vide,

    Croisant le méchant qui voudrait te voler,

    Pour lui cette fois ce sera le bide,

    Tes poches sont plates,  il rentrera bredouille, ailleurs il va recommencer.

     

    Une fois n'est pas coutume,

    le voleur volé en sera quitte pour un rhume.

     

    Petit enfant, tu joues au grand, et tu t'aventures,

    Sur le chemin de la liberté, le sourire aux lèvres.

    Content de t'éloigner de la piste  toute tracée, la montée sera rude,

    Là haut tu seras près du ciel bleu marine étoilé, regarde comme file ce lièvre.

     

    Une fois n'est pas  coutume,

    L'enfant reviendra saint et sauf de cette fugue diurne.

     

    La prairie aux fleurs multicolorées, invite au rêve,

    Le sol est doux, il fait bon s'allonger.

    Deux jeunes gens, sont là sous le chêne jouant à Adam et Eve,

    Mais il faut sortir couvert, la pluie peut arriver..

     

    Une fois n'est pas coutume,

    Deux jeunes s'aiment sous un arbre et sous sa ramure..

     

    Morganne


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  •  

    Mouillés de chaudes pluies,

    Celles dont les gouttes s’épanchent

    Sur des rondes sonores et juteuses,

    Nous nous promettons quelques infidélités

    A ces êtres que l’on se rappelle être proches.

     

    Le mensonge un brin moqueur à la bouche,

    Nous revoyons le défilé de nos amours

    Comme une simple ligne de fuite,

    Pavée de longs sentiers au parfum d'insolence.

     

    Entre la pomme et la pêche si rêche,

    Nous n’avons pu choisir bravant les discordes ;

    Cabrant nos montures, faisant nôtre La Loi

    Et fi des pleurs et de fausse promesses.

    Nous allons du ru aux ruelles,

    Mener bonne vie comme on effeuille

    Les trop jeunes fleurs.

     

    Alain, le 19 décembre 2012

     

    Insolence par Spock27


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