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N° 160 : Une fois n'est pas coutume
je vous propose pour cette semaine de plancher, sur le proverbe:
"une fois n'est pas coutume"
en se servant d'un exemple tel que: on peut fermer les yeux sur un acte isolé.
J'espère ne pas être trop dure dans ce thème, en ces temps "d'épidémies"
étant moi aussi touchée.
bon courage et à vos plumes érudites.
bon week end à vous tous, amicalement !
mamin
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Par psyche-d-ames le 22 Février 2014 à 14:25
une fois n'est pas coutume
je vous conterai une petite anecdote qui m'a beaucoup marquée quand j'étais petite fille
en même temps rigolote je trouve maintenant !
Je me souviens de …quand petite fille, je devais affronter la noirceur de « la cave » (à lui seul ce mot me terrorisait), cette grande clé qui dans mes frêles mains , me plongeait déjà dans une histoire de fantômes! Pas de télé à cette époque pour titiller mon imagination, mais…les livres eux confirmaient leurs présences, je devais aller chercher « dans le garde manger » ancêtre du réfrigérateur, la précieuse nourriture du moment, j’ouvrais LA porte , qui pendant la lenteur du mouvement, grinçait lugubrement et mon histoire de fantômes commençait ici.
J’atteignais difficilement l’interrupteur et là jaillit une faible lueur qui renvoyait sur les murs sombres des formes effrayantes, mais, je devais affronter ces spectres, bien que courageuse mais pas téméraire! je marchais à pas feutrés sur ce sol peu engageant, le lieu me paraissait infini et je bloquais ma respiration comme pour passer inaperçue,
Là horreur, ce tas de charbon plus noir que noir à mes yeux d’enfant
Accentuait mon angoisse, quand mes yeux balayant l’endroit j’eu un mouvement de recul , une peau clouté sur le mur, bien étalée gisait là , cette fois- ci j’étais transis de peur, l’histoire du château hanté trottait dans ma tête.
Allais je trouvé encore d’autres bêtes « féroces » dans ce lieu inhospitalier? mes yeux fixaient les murs comme pour attendre l’apparition de ces fantômes. Quand je pu enfin prendre possession de mes denrées je refermais et détalais cette fois ci sans attendre la suite …vite je revenais près des miens en posant la fameuse question « c’est quoi la bête sur le mur? » et là on me répond simplement, ce sont des peaux de lapins mises à sécher pour ensuite les vendre! , et oui ainsi prenait fin l’histoire de mon imagination débordante, à la fois surprise et rassurée (à moitié seulement)
Pour une prochaine visite dans ce « lieu maudit »
Ce qu’il faut de naïveté pour plonger dans cet imaginaire!
j'avais posté à l'époque ce texte sur TP
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Par psyche-d-ames le 22 Février 2014 à 14:02
Bravons les embruns qui se collent à nos joues,
Rougies par l'air marin et la bruine fine,
Tirons des bords pour que le voilier de nous ne se joue,
Eole s'enroulant dans les voiles, regardant le ciel d'une humeur chagrine.
Une fois n'est pas coutume,
Braver la mer et la brume.
Toi le passant avançant le regard dans le vide,
Croisant le méchant qui voudrait te voler,
Pour lui cette fois ce sera le bide,
Tes poches sont plates, il rentrera bredouille, ailleurs il va recommencer.
Une fois n'est pas coutume,
le voleur volé en sera quitte pour un rhume.
Petit enfant, tu joues au grand, et tu t'aventures,
Sur le chemin de la liberté, le sourire aux lèvres.
Content de t'éloigner de la piste toute tracée, la montée sera rude,
Là haut tu seras près du ciel bleu marine étoilé, regarde comme file ce lièvre.
Une fois n'est pas coutume,
L'enfant reviendra saint et sauf de cette fugue diurne.
La prairie aux fleurs multicolorées, invite au rêve,
Le sol est doux, il fait bon s'allonger.
Deux jeunes gens, sont là sous le chêne jouant à Adam et Eve,
Mais il faut sortir couvert, la pluie peut arriver..
Une fois n'est pas coutume,
Deux jeunes s'aiment sous un arbre et sous sa ramure..
Morganne
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Par psyche-d-ames le 22 Février 2014 à 09:40
Mouillés de chaudes pluies,
Celles dont les gouttes s’épanchent
Sur des rondes sonores et juteuses,
Nous nous promettons quelques infidélités
A ces êtres que l’on se rappelle être proches.
Le mensonge un brin moqueur à la bouche,
Nous revoyons le défilé de nos amours
Comme une simple ligne de fuite,
Pavée de longs sentiers au parfum d'insolence.
Entre la pomme et la pêche si rêche,
Nous n’avons pu choisir bravant les discordes ;
Cabrant nos montures, faisant nôtre La Loi
Et fi des pleurs et de fausse promesses.
Nous allons du ru aux ruelles,
Mener bonne vie comme on effeuille
Les trop jeunes fleurs.
Alain, le 19 décembre 2012
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