TERRE !

Sans un regard passe la foule !

Naufragé… tu regardes ces fourmis,

Laborieuse et fébrile houle

Qui s’en va ver un futur indéfini.

Dans ton œil, un sourire…

Celui que tes lèvres ne savent afficher,

Faute d’un quelconque avenir

Qui saurait te rassurer.

Aujourd’hui, viennent les fêtes

Et j’aimerais ce jour, t’offrir

Mon regard qui tendresse reflète

Pour que s’ouvre à toi mon avenir,

Ce royaume qui t’es inconnu,

Où tout est symbole de joie,

De folles passions sans déconvenues,

Où tout se vit sans triste émoi.

Par cette offrande simple et sincère,

Je te donne bien plus que d’ordinaire :

Je t’ouvre mon cœur pour ultime terre !

Entres ! Tu verras comme sa magie opère !

sylvain

Vivons ensemble dans la solidarité,

Ouvrons les yeux et nos esprits, en faisant don

De notre cœur, en cette époque du pardon

De nos erreurs et de nos folies rachetées.

Nous sommes certes différents,

Ne soyons pas indifférents.

Que chacun retrouve un semblant d'humanité

En choisissant la vraie bonne résolution,

Celle qui simplement se nomme compassion,

Sans se fermer à toute sensibilité.

Œuvrons de concert pour la Vie,

En l'imprégnant de Poésie.

Que nul ne soit blessé de par notre ignorance.

Apprenons à donner aux autres cette chance

De les connaitre mieux, ayons l'intelligence

De ne bannir jamais que notre intolérance.

Bien que nous soyons différents

Nous sommes tous égaux pourtant.

Ouvrons nos esprits maintenant,

Ouvrons nos yeux, il est grand temps

D'œuvrer pour un monde meilleur,

En écoutant mieux notre cœur.

L.

Si je pouvais.

*****

Si  je pouvais nourrir toutes ces bouches, tous ces enfants.

Si seulement, il nous restait une chance de changer les vents.

Je vous pardonnerais vos errances , vos erreurs, nos terreurs.

Mais vous ne faites rien pour eux, alors vous me faites peur.

On est passé à côté d’un défi improbable, une réalité.

Vous avez laissé filer ce qu’il nous reste d’ espoir et d’humanité.

J’ai mal de voir la haine, de voir l’effroi, de deviner le froid.

J’offre si peu, à ceux qui n’en on pas, ces quelques mots, un peu de moi.

Mais je suis pessimiste sur l’issue de nos maux.

La paix s’immisce,  des sentiments normaux.

Et pourtant c’est aveugle que l’on se rend.

Lorsque la misère, la mort , devant nous se répand…

Seth

Regardez ces enfants courir dans le jardin public,

Egaux dans leur rire, dans leurs jeux, un bonheur unique.

L'espace vert est à tout le monde il ne coûte rien,

Ils sont tous égaux ces gentils gamins

Le froid de l'hiver mord avec les basses températures,

les Ames, les corps, se couche sous les cartons dans la nature.

Le Samu social donne le meilleur d'eux,

Mais ils sont fiers les sans logis, et un peu peureux.

Quand arrive l'hiver, arrive la grande misère,

Coluche leur donnait un peu de grains comme on donne aux oiseaux voletant dans l'air.

Je souris toujours en regardant les miens qui sont des geais et petites mésanges bleues,

 Chacun son étage, chacun sa façon, donnons des boules dans les arbres pour eux.

Petite mamy isolée vraiment dans notre société,

A l'approche des fêtes, pas un sourire plutôt de l'anxiété.

Allons un petit effort, une courte visite, une petite douceur.

Un vrai sourire, qui vient du fond du coeur.

Et ses amoureux du destin, séparés par la distance,

Essayons de les rapprocher en silence.

Bien souvent j'ai le sourire aux lèvres,

Malgré que des larmes perlent sans trêve.

Je n'aime pas les fêtes mais j'aime donner.

Donner oui donner, donner n'importe quoi pour aider,

Un sourire, une pièce, un bol de liquide chaud, un peu de bonheur.

Si simple en vérité de faire le bien, repoussons fort le malheur.

Je sais je suis là, je ne suis pas grand chose,

Mais si personne n'essaie, le monde sera encore plus morose.

Par temps gris nettoyons le ciel pour faire apparaître le soleil,

Pour qu'il n'y ait sur terre que Monts et Merveilles

Morganne

comme disait Mr de la Fontaine on a toujours besoin d'un plus petit que soit.