Au sein des éclairs qui illuminent nos vies,

Comme au faîte des brisants d’une mer,

Sous la Lune courtisant la Terre,

Nos  corps s’immergent au sein des mêmes nuits,

Tout alanguis; la mélancolie  se volatilise

Au sortie d’une rêverie au goût de rosée.

Confrontés aux choix de nos maux,

Nous divaguons lame après lame,

Liseré et courbes, parcourant  nos limites,

L’amertume  des eaux troublant  nos songes.

Le temps faisants ses œuvres, il est bon devant la vie,

En signe de douce capitulation, d’enfin s’accepter…

Alain, 16 décembre 2012 –

Faut-il avoir pêché pour subir la souffrance?

Morales et physiques, cruelles douleurs...

Quand  l’abattement sous le poids de la sentence

Cherche l’issu pour apaiser la  rancœur.

Aux Projets avortés  face aux circonstances

Faut-il préparer à la mort un corps qui chancèle?

Dans un tourbillon de détresse, où tout est noir, cruel.

L’esprit s’embrouille  face à la perdition

La vie n’a plus de sens, au bord  de l’abîme

Le courage  abandonné, n’est plus que  loque,

L’énergie  se dérobe, désespoir,  déprime

Délire, l’être n’est plus qu’équivoque.

Face à cet état, doit-il encore espérer

Poursuivre le combat  pour une sortie gagnée?

Un Sursaut réactif, une vibration résonne.

De thérapie en répit, sort de sa bulle

L’émergence se fait peu à peu, comme un somnambule.

L’acharnement s’est stabilisé avec résignation.

Puis comme pour conjurer le mal, le mot

de consolation est lancée, la « rémission »

La vie serait elle comparable à une loterie, sortir le bon

Numéro pour avoir le droit  de vivre?

(en queue de peloton pour les 2 derniers thèmes...)

 15/12/2012

Une bulle de rêve me revient à l'esprit,

Ai-je vraiment compris ?

Un rayon de lumière  m'a surpris,

J'ai vu le contour d'une aurore boréale, c'était écrit.

Onze heure au cadran qui luit,

Tout est calme, tranquille je suis.

0nze heure et demi, je ne sais plus qui je suis ?

Je me vois allongée calme et qui sourit.

Un profond abîme me ramène ici,

Les sirènes ont résonné dans l'infini.

Déçue, mais consciente je me questionne depuis..

Vivre je voulais mais aussi monter vers la lumière qui luit..

Dur de savoir ce que j'ai vécu,

Nombres de questions dans mon cerveau affluent,

Suis-je morte un court instant ?

Fallait-il choisir, vivre ou partir, mais j'ai encore le temps.

La vie est toute tracée,

L'instant présent il faut le savourer,

Dans le silence d'un abri,

Ou dans la clarté de la nuit..

Morganne

A quel point tu m'es nécessaire

Mon âme se meurt depuis que tu es parti

Dans ce rêve que je continue de faire

Tu sembles si réel et rempli de vie

Pourquoi devrais-tu t'en aller si tôt ?

Mon coeur désire que tu puisses rester

Mais la flamme de la vie qui t'animait

Fut lentement éteinte par tes maux

Sous la lumière de l'aube naissante

Où les sanglots avaient résonné

La nuit paisible semblait si distante

De ce coeur que tu as emporté

Andy