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N° 156 : La neige, le froid, la nuit
Comme l'indique le titre, le challenge numéro cent cinquante six portera sur la neige, le froid, la nuit.
Sur les trois ou bien deux ou l'un, c'est à vous de voir...
Bon courage !
Denis.
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Par psyche-d-ames le 22 Février 2014 à 08:52
(Image du net)
Dans la grande plaine tout de blanc vêtue ;
Transpercé de cris se brise le silence.
La lune éclairant timidement la neige,
J’aperçois les couleurs attendues.
Petite robe rouge allongée sur le sol,
Accroché à l’enfance.
Laissant les flocons perdre mon chemin,
Arrivant enfin devant cette petite perle aux cheveux dorés,
Souffle coupé, je ferme les yeux savourant cet instant, enfin.
Ma chérie, mon corps, ma poupée, tu me fais briller.
Mais que fais-tu donc là allongée ?
Loin de la maison, de la douceur du feu ?
Aurais-tu eu l’idée d’à jamais te geler.,
Loin de ce foyer, ce monde heureux ?
Mais pourquoi ces tâches rouges autour de tes cheveux,
Neige imbibée de liquide rouge, j’ai compris.
Ton regard condamné pour toujours, tes beaux yeux.
Je t’ai trahis, on t’a volé, j’avais promis.
A ta vue je me souviens,
Oh ma douce pardonne moi je t’en prie,
Le couteau ensanglanté en mes mains,
Ton visage crispé de peur quand tu cris.
Comment ai-je pu te tuer soleil de mes nuits,
Comment pourrais-tu me pardonner ?
Quelle autre solution que de te rejoindre au paradis ?
Je m’excuse je me tue pour mieux pourvoir t’aimer.
#Lulu
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Par psyche-d-ames le 22 Février 2014 à 08:42
Dans la nuit si pâle que les miroirs se fanent,
On se cherche en peine, forêts en froides braises,
Les chemins de vérités revêtus de la vaine poudre.
Blanche elle nous paraît, blanche comme une élue,
Telle une saison au trauma indéfini,
Lentement, le sol se vêt, les bois flétrissent.
Nous nous oublions dans d’adorables afflictions.
Avouons-le-nous, si l’ivresse parfois comble,
La tristesse s’offre aussi tel un parfum indocile,
La seule fragrance qui à nos humeurs sied vraiment.
Alain, 24 novembre 2012
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Par psyche-d-ames le 19 Février 2014 à 13:45
Neige à nos âmes
« Le doux tintement de la solitude
Fait battre le ciel outrageusement
Et dans un silence cristallisé
Au gré de nos petites habitudes
Heureux nous sourions ; amicalement
Jusqu'au creux de nos âmes attristées...
Silencieuse, majestueuse, la neige tombe
Comme autrefois nous-mêmes avions chuté
Tu seras ma croix, tu seras ma tombe
Mon unique espoir de me relever
Mais tous nos ennuis semblent être glacés ;
Ô cruelle silencieuse beauté !
Dans la nuit tous deux, ami, avançons
Contemplons le silence de la mort
Cette beauté éphémère qui fond
De la neige à l'heure où le monde dort
Crois-tu que nous sommes en liberté,
Que nos rêves puissent être éternité ?
Ami je t'en prie reste à mes côtés,
Et admirons la nocturne beauté...»
Denis.
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Par psyche-d-ames le 19 Février 2014 à 13:44
photo perso
Dans ce paysage cotonneux
Tout est silencieux
La vie retient son souffle.
Les flocons de neige font de l’esbroufe
Comme les plumes des blanches colombes
Volètent en suspens et retombent.
Le froid momifie dame nature
Les arbres s’enveloppent d’une couverture
À la blancheur de l’hermine
Sa splendeur en fait l’héroïne.
Les oiseaux ne sortent plus
Endormis leurs chants interrompus.
Le ciel traîne ses lourds nuages sombres
Dans l’hésitation de la pénombre.
La symphonie du vent déverse sa froidure
Sur les toits les panaches de fumée s’aventurent
Des squelettes végétaux se dressent à l’horizon
L’hiver s’est abattu sur toute floraison.
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Par psyche-d-ames le 19 Février 2014 à 13:41
Photo perso de morganne d'il y a l5 jours de la fenêtre du chalet.
Le froid s'est installé avec son manteau de brume,
Les mains dans les poches, tapant dans les feuillus je hume.
L'humus du sol fait un tapis délicat sous mes pieds,
Cet automne inversant le soleil et la brume me sied.
***
Devant ma fenêtre, rideaux tirés, dans les yeux le cinéma de quartier,
Deux bouleaux aux feuilles jaunes perlées de rosée,
forme un écran de rêve d'oisiveté,
Nos amis les oiseaux, sont au rendez vous, nombreux mésanges, verdiers,
Les boules et la cage pleine de graines de tournesol sont là pour vous nos invités.
***
Le froid persistant, la neige en étoile de cristal m'avait saisie,
Agréable ce tapis blanc crissant, éclairant la nuit.
Un tour sous les mélèzes, conifères non persistants, offrant un tapis or, sur l'ocre de la forêt endormie.
Le soleil s'est couché derrière la Pierra Menta, donnant au mont blanc une couleur indéfinie.
***
Le lapin des neiges voisine avec l'hermine blanche,
la nuit ils dansent sans bruit,
Le tétras lyre, coq de bruyère à plumage éclatant lance son cri,
Tout en haut, l'aigle royal plane en survolant la forêt
à la recherche de son envie.
Ce petit monde de la nuit, du froid, faune, flore,
sont là jusqu'à l'hiver dans leur abri, tapis.
Morganne
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