[Inspiré par "Tu es donc j'apprends", Aznavour & Grand Corps Malade]

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Apprendre des autres, être curieux

Ne soyons pas solitaire, ouvrons les yeux.

Chacun peut nous offrir son expérience

N'ayons plus peur de faire connaissance.

Si seulement l'on pouvait, plutôt que de courir,

S'écouter, s'épauler, se comprendre et puis rire,

Malgré nos différences, quelles que soient nos croyances,

Nous devrions toujours user de tolérance.

Le partage devrait être notre maître mot,

Se sentir soutenu apaiserait nos maux.

Mais le chacun pour soi fait encore la loi,

L'être humain poursuit son chemin de croix.

Pour vivre heureux, vivons groupés,

Main dans la main, union sacrée,

Un nouveau souffle, un nouveau guide,

La liberté hors chrysalide.

Minimoy & Kelkune

en fait un 6 mains

Les mots suspendus...

M'envolant dans le vaste ciel de la poésie;

J'ai découvert votre douillet petit nid:

Je m'y suis toute de suite sentie à l'abri,

Tel un oisillon poussant son premier cri.

Un voyage dans cet océan de rimes

Où se côtoient la rigueur d'un sonnet classique

Et légèreté d'une ballade illégitime.

Passe-droit de l'auteur à embrasser l'éthique.

Nid douillet qui accueille une avocette de passage,

Se joignant à vous pour écrire le long des rivages.

Pour qu'entre amis nous partagions le pain béni,

De l'amitié et de l'écriture qui toujours nous uni.

De cette partition où se joue la vie

La poésie a trouvé sa mélodie.

Le rythme impose sa figure de style

Où sur la mélodie naît des idylles.

Cet écrit à six mains prouve notre amitié

Elle est née virtuelle et grandit chaque jour

Nous accompagnant au fur et à mesure des difficultés

Elle nous permet d'avancer dans l'amour"

Quelques notes de musique sur la partition infinie,

Tapées  par des doigts déliés, finesse sans monotonie,

Je conjugue le "mot aimer l'amitié", "donner de soit" à loisir,

Pour qu'il reste de nous trois un jardin  pleins  de souvenirs.. 

6 Mains Mona, jeansmc, morganne ..) on a été long et on s'en excuse...

Toi petit homme qui a dévalé les pentes,

Regarde autour de toi, que des vallées improbables.

Aspires-tu comme moi à humer leurs doux parfums,

Car j'y vois des ombres, des lueurs d'aventures...

Et moi, je ne demande qu'à découvrir les secrets

De ces contrées lointaines où traînent quelques fantômes ;

Ces villes qui partent en poussières de craie,

Ces précieuses ruines qui furent d'anciens royaumes.

Peut-être tes quêtes sont-elles vaines

Mais de nos perrons à l'ombre en abandon,

Nous te regardions, frêle silhouette

Pleine d'allant, pars vite, reviens nous tard

Courtise pour nous les victoires insaisissables.

Ô puis-je seulement gagner l'affection de ma bien-aimée

Que, depuis tant d'années, j'espère charmer ;

Et mariée, je reviendrais vers vous un jour

Pour que vous rencontriez mon premier et unique amour.

(Novembre 2012)

Quand le jour aura vêtu son manteau de velours,

Qu’au soir son ombre aura cédé la chevelure platine,

La lune attristée descendra dans le décours

Avec mon cœur vidé de sa loge palatine ;

C'est une nuit bien sombre qui s'abattra sur la Terre,

Une nuit où les loups hurleront à la mort ;

Le sang et la boue recouvriront les parterres

Alors que les Hommes n'éprouveront aucun remords ;

Les âmes confuses alors des haines soulaudes

Aux pieds des sépulcres se feront accompagnées

Des chants célestes harmonieux après laudes

Pour siéger dans les enfers des âmes guignées.

Un feu ardent s'élèvera et se propagera à des années-lumière,

Punissant les irrespectueux de la vie, pourtant si précieuse ;

Brûlés par le Mal, ils verront la Mort en avant-première

Leur infliger maintes et maintes souffrances pernicieuses.

“Voila pour avoir athée vécu !” dira l’autre souriant,

Avec le regard doigtant de l’être supérieur.

“Voici pour avoir croyant vécu !” dira l’autre charriant,

Avec un rire voilant la peine présente et celle ultérieure

Pactisant, Dieux et Diables se mettront d'accord

Pour proférer que nul Homme n'est meilleur qu'un autre ;

Leur âme se verra infliger le même sort que leur corps

Dans ce monde où l'on n'aura pu faire confiance aux apôtres.

Hier encor je t’ai vu en conclave avec la lune

Elle te contait ses aventures et tu lui prêtais une oreille

Je vous observais ébaubi et pantois et aphone :

C’était toi divine et mirobolante dans ta robe de vermeille.

C'était nuit de pleine lune celle où se trame les délits,

Elle me disait que le sang coulait souvent en cette nuit éclairée comme le jour.

Mais aies confiance, elle m'a racontée de belles choses pour ta vie,

Des splendeurs, des bienfaits, une réussite, un bel amour, c'est aussi ton amie.

Plaisantes belligérantes qui nous attristent ;

Autant que vous faites souffrir vous aimez.

Si aux peines et aux haines vos amours résistent

C’est que toi ci bas et elle là haut la paix essaimez.

La paix devra régner sur le monde, qui est devenu fou,

L'amour des uns pour les autres, réussira la liaison pour tout,

Restons soudés quelque soit la couleur de notre peau,

Les bons resteront les bons, mais les méchants peuvent se convertir en beaux.

Bonasse et Morganne