• N° 149 : L'ambiguité entre les deux sexes

    N° 149 : L'ambiguité entre les deux sexes

     

    C'est Morganne qui ouvre le challenge de Denis mais suivant ses données

    son ordi est hors service et comme rien ne va bien je tape d'une main j'ai un plâtre dans la main gauche...

    Donc je vous mets le challenge De Denis si vous ne comprenez pas allez dans le train des challenges..

    Mais je pense que vous allez comprendre

    Le Thème de cette semaine est donc

    "l'ambiguïté entre les deux sexes" (non non pas forcément l'androgynie, le fait de se travestir aussi est inclus, par exemple ^^)

    JUGBAND-BLUES (Denis)

    Merci de ce choix signé Morganne

  • (S)he par Alexia4ever

     

    Mains dans les poches, écouteurs dans les oreilles,

    Sur le trottoir, elle marchait d’un pas tranquille ;

    Slalomant parfois pour qu’un chemin se fraye,

    Elle éludait avec brio bousculades et projectiles

     

    Mais en face d’elle, une personne arrivant à sa hauteur

    Retint toute son attention lorsqu’elles se croisèrent ;

    Troublée, elle ressentit une sensation d’apesanteur

    Et dans son cœur, des décharges l’électrisèrent

     

    Cheveux courts, traits fins et formes peu développées,

    L’envie de courir vers lui était bien plus forte qu’elle ;

    A l’adrénaline, son cœur lui suggéra de se doper

    Et tout à coup, elle se sentit pousser des ailes

     

    Rebroussant chemin, elle se lança dans une course

    Dans l’espoir de rattraper son coup de foudre ;

    Timide, elle voulut l’interpeller et dut se résoudre

    A puiser dans ses plus profondes ressources

     

    Et ce n’est qu’aux premiers sons de sa voix

    Qu’elle comprit que ce garçon était une fille ;

    Qu’importe, Cupidon l’avait mis sur la voie

    De cette belle androgyne aux yeux qui brillent.

     

     (Novembre 2012)


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  •  

    Voilà que la nuit se charge d’ombre.

    Hé toi !, belle passante tu te voiles

    Dans un bien mielleux sourire ;

    Aguicheur ou troublante funambule,

    A présent que l’effet des alcools

    Etend sa douce étreinte,

    Que le doute me soit permis.

     

    Je te suis, belle ou démon,

    Eprise ou soumise, va et vagabonde,

    Va où tu me mèneras;

    Les ruelles s’adoubent

    Telles les voiles d’un navire

    Ivre de plaisir ou de soie.

     

    Que nous réservent les flots

    Sous ces malices lunaires,

    Je ne le sais que trop.

     

    Des amours qui finissent au crépuscule,

    A peine nées, déjà défuntes, peu me chaut,

    Perfide proie, il m'a conquis, ton coquin minois.

     

    Alain, 29 septembre 2012

    Illustration du net ...

     

    Nuit qui tant se charge d'ombre par Spock27


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  • Je suis ce que je suis. par Luludu68

     

    Au fond qui suis-je ?

    Ni féminin ni masculine,

    Et toi qui me juge,

    Quel sexe me dessine ?

     

    Je ne suis rien, ni homme ni femme,

    Refusant mon corps offert,

    Ni monsieur, ni madame,

    Je ne suis là pour te plaire.

     

    Jusqu’au plus profond de moi,

    J’essaye de tout changer.

    Ni ta science ni tes lois,

    Ne briseront ma fierté.

     

    Et si tu veux bien savoir,

    Je n’aime ni filles, ni garçons,

    Mais ceux qui sauront voir,

    M’aimer sans distinction.

     

    #Lulu


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  • Fuckin'seemly Rules par jugband-blues

    (Oui, c'est moi sur la photo :D )

     

    « La vérité se trouve dans les yeux. Fond dans les yeux.

    Bien, le fond est dur mais c’est si simple.

    Oui, dans le fond des yeux. Vérité dure. »

     

    Rêvassait tendrement le jeune sanctionné

    Assis sur un long banc dans le vide couloir

    Aux murs gris sans fenêtres, qu’ils avaient déserté

    Ses amis, il n’y a pas longtemps pour se voir

    En dehors de cette terrible ambiance du

    Lycée qu’ils redoutaient, où tout semblait perdu

    D’avance pour tous ceux qui n’avaient pas l’esprit

    Assez bien combatif pour se mettre au défi

     

    Il avait le regard baissé, yeux maquillés,

    Fixant l’air lassé ses Doc Martens délacées

    Son foulard mal noué, son allure androgyne

    Sans qu’il ne sache lui donnaient beauté divine

     

    Beauté divine qu’est la raison de son crime

    Car là-bas ce n’est pas ainsi que l’on s’exprime

    Parce qu’il paraîtrait que ce soit provoquant

    Que de s’assumer et s’exprimer librement.

     

    jugband-blues


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  • Je ne suis pas arrivée à faire un poème

    Mais je le fais sous forme d'une histoire mais elle est véridique

     

    Je suis un petit garçon de trois ans, très mignon, je m'appelle Pierre, enfin j'ai des surnoms, mais je ne peux pas comprendre mais maman et papa se font du soucis, je n'aime que les choses de filles, je joue à la poupée, j'ai même essayé de m'habiller avec la robe de ma cousine qui a deux ans de plus que moi, elle m'a dit mais qu'est ce que tu es mignonne, oui je suis mignon, elle a rigolé et elle m'a aidé..

    Puis j'ai grandi, toujours attiré par les jeux de filles, le maquillage, maman était horrifiée quand j'arrivais tout barbouillé de rouge aux lèvres et de rose à  joue, je jouais avec les filles quoi de plus normal, puis un jour j'ai dit à Maman, Maman je ne veux plus m'appeler Pierre, mais Marie.. là maman a eu les larmes aux yeux elle ne comprenait pas, elle ne comprenais plus.

    Quand Papa est rentré ils ont beaucoup parlé et les yeux de maman ont pleuré, pourquoi j'étais un enfant très sage très mignon aussi tout le monde le disait.

    Ils ont parlé de médecin, je n'étais pas malade moi.. ben non.

    Donc, un jour à la sortie de l'école j'étais déjà un grand dernière section de maternelle, Ils sont venus tous les deux et on est allé à l'hôpital, je me faisais du soucis car je me disais qui est malade, papa ou maman, mais moi Pierre j'étais en parfaite santé..

    Mais si il paraît que j'étais malade, je l'ai compris quand l'homme en blouse blanche m'a fait déshabillé, et on m'a emmené faire de trucs d'examens, plein de choses, mais cela ne faisait pas mal, alors moi même pas peur... mais je me demandais ce que je faisais là.

    Au bout d'une semaine on est reparti vers le monsieur en blanc, et là on m'a laissé avec l'infirmière très gentille, et eux ont parlé j'ai trouvé cela long mais en fait l'infirmière jouait avec moi..

    Papa et maman sont ressorti Maman pleurait, et le docteur m'a interrogé..

    Il m'a demandé un truc bizarre, tu es qui un petit garçon ou une petite fille,

    j'ai dit un garçon je m'appelle Pierre mais je suis une fille j'aime jouer comme les filles et plein de choses quand je vais aux toilettes tout le monde se fiche de moi car pour faire pipi je me mets comme les filles pourtant j'ai un sexe de garçon..

    Le docteur a dit on a parlé avec tes parents, tu vas venir à l'hôpital et on va t'endormir, mais cela ne fera pas mal et quand tu te réveilleras, tu verras c'est agréable..

    Quand je me suis réveillé comme le docteur l'a dit, maman est venu est moi,

    elle a dit Marie

    et bien je me suis endormmi Pierre et je me suis réveillé Marie,

    après j'ai pu mettre des jupes faire tout ce que je voulais mais il en a fallu du temps, depuis je suis la plus heureuse des petites filles j'ai appris à lire, je me suis fait un copain qui me dit que je suis jolie, mais j'ai changé d'école pourquoi je ne sais pas...

    C'est une histoire vraie, que j'ai assisté quand je faisais pendant mes années facs dans le bureau du chirurgien.

    Ce petit Pierre était bien un garçon extérieur, mais à l'intérieur il avait tous les organes d'une fille.. et ils l'ont opéré souvent et je demandais souvent des nouvelles, mais c'est une magnifique jeune fille brune, depuis je n'ai pas de nouvelles mais le docteur disait que Marie pourrait avoir des enfants, comment ils ont fait pour le débaptiser à la mairie de Pierre en Marie je ne sais pas...

    Et combien de travesti sont comme cela je ne sais pas, mais Pierre a eu la chance d'être opéré tout petit mais il aurait fait comme les autres..

    J'ai changé le prénom il y a déjà longtemps mais bon comme c'est une histoire réelle..

    Excusez de n'avoir pas fait de poème n'allait pas du tout.

     

    Morganne


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