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N° 144 : "Entrez dans la vie"
Bonjour à toutes, bonjours à tous,
Voici le challenge n° 144, calquez quelque peu sur la chanson de Gérard Manset : "Entrez dans le rêve"
Il sera précisément :
Entrez dans la vie comme dans un rêve".
Bon challenge, bonnes vacances,
Ce challenge sera exceptionnellement présenté pour 15 jours !
Voici un site qui propose les lyrics de la chanson :
http://www.parolesmania.com/paroles_gerard_manset_9710/paroles_entrez_dans_le_reve_381150.html
alaiN
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Par psyche-d-ames le 18 Février 2014 à 16:52
Il pleut à verse, l’Amour nous éclabousse
Moi et ma bien-aimée, que plus rien n’effarouche
Et qui, tendrement, laisse éclore sur ma bouche
Quelques fleurs de ses lèvres si douces
Pour une marche paisible ou pour une course effrénée,
Nos doigts s’accouplent dès que nos mains se rencontrent ;
Insouciantes, nos escapades viennent nous rasséréner,
Tandis que se frôlent nos poignets dénués de montre
Courbatues et essoufflées de courir à travers champs,
Côte à côte, nos corps se laissent choir dans l’herbe fraîche,
Pour follement s’ébattre sous le regard du soleil couchant
Qui, de son allure romantique, nous ouvre une brèche
Si la sagesse s’acquiert, si le savoir se détient,
Alors, décelant le moindre secret, le monde nous appartient ;
Aux quatre coins de la Terre, nous vadrouillons instinctivement
En des lieux que nous nous approprions furtivement
Les astres s’offrent à nous lorsque la nuit tombe,
Nous sommes faites l’une pour l’autre, telle est leur conviction ;
Pourtant à des années-lumière, ils nous surplombent
Et nous exaucent de leur précieuse bénédiction
Libres comme le vent et seules au monde,
Nous profitons pleinement de chaque seconde ;
Et même si chaque jour, la réalité me l’enlève,
Elle sera entrée dans ma vie comme dans un rêve.
(Octobre 2012)
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Par psyche-d-ames le 18 Février 2014 à 08:36
Aux Damoiselles
Toi qui, du jour où par un heureux hyménée,
Lorsque sur tes mamelons voluptueux, l’aréole
Colorée aura fort cerclé ton sein créole,
Crains ton hymen déchiré, en sa matinée.
Ranges au loin cette pensée de nourrisson ;
Il y a de la vie à craindre qu’idée fieffée,
Même si celle-ci en toi est mieux greffée.
Quand sur tes pas viendra indolent un garçon,
Et que de l’amour tu sentiras le frisson,
À la vie tu iras, formeras ta pensée.
bonasse
20 Août 2012
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Par psyche-d-ames le 17 Février 2014 à 16:44
Quand la nuit étend sa grande cape noire
Dans ce deuil provisoire
Reconstituer le puzzle de la vie
Devient un jeu d’espoir,
En recollant les morceaux éparpillés dans l’oubli.
Tirer le rideau sur l’indifférence quand renaît l’espérance.
Apercevoir des anges aux ailes bleues
Bras tendus vers l’humain, invitant à la trêve,
Tellement doux de vivre dans ce rêve.
Gommer le temps perdu dans l’inutile
Quand l’heure devient futile.
Rebâtir la confiance détruite,
Et repartir vers la réussite.
Imaginer un monde de sagesse
En écrasant le mépris et ses bassesses.
Dans la pénombre rechercher les ombres égarées
Déposées là, parmi les souvenirs périmés
Reconquérir la clarté embuée d’incertitude.
Pour échapper à la solitude.
Il est des matins où l’astre solaire
Allume enfin l’azur de ses lumières.
15/08/2012
reprise quelque peu pénible, le train de la poésie est encore en vacances!
ok pour prendre la suite la semaine à venir: en espérant trouver un thème plaisant!
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Par psyche-d-ames le 17 Février 2014 à 16:25
La nuit se pose, comme douce paume
Sur les ancres blanches de tes épaules,
Le Lac Léman se ride un peu, un souffle,
Ou une larme, une prière pour chacun d’eux
Afin plus purs de mieux humer
Ce beau miracle vécu à deux.
Ainsi le souhaitais-je, ce début d’une vie
Comme une entrée au bout du paradis,
Sous les instances d’un ciel de flocons,
Où même les nuages se fondent
Entre lait et miel, langoureuse caresse,
Nichés dans le lit blanc, lissé d’iris et de rêves.
Car le bonheur se doit d’être chanté…
Alain, 13 août 2012
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Par psyche-d-ames le 17 Février 2014 à 16:24
Quand la vie se fait indécise,
Ramenez le drap d’un simple bras nus
Dans la soie des souvenirs, dans l’ombre d’oubli ;
La vie étant de vile forme, la soif se fait de nouveaux éveils,
Des routes fraîches, des amours délaissées
Dont on veut tant des belles souvenances.
Quand le présent se tisse de faux espoirs,
Ainsi que trop souvent il appert ;
Les images se fanent, perdent toutes leurs beautés.
Les animaux aboient dans le feu des balles
Annoncent l’ultime départ,
Remâchent le grand mal.
Alain, 13 août 2012
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