Tais-moi, douce épreuve,

Toi qui couvres les sables des plus nobles empreintes.

D’où vient que tu tiens autant du blanc des neiges;

Ange ainsi fardé, tu as orné de ta seule couronne

Le seul autel devant lequel je ne m’étais pas agenouillé.

Tendant le calice honoré de la liqueur qui enfume

Et réconforte, faisant mourir les saisons et allonger les matinées.

Tu es apparue et ce fut comme si le monde

Se paraît d’une seule couleur ;

Celle de ta chair peut-être,

De tes chants aux voyelles occitanes.

Peut-on devenir sot d’amour, dis-le moi déesse,

Car sans toi, je me morfonds dans la Creuse,

Et vois dans chaque lys d’or l’insigne promesse de ton retour.

Alain, 27 juillet 2012

"To win her love" by Leila (singer : Luca Santucci)

En cette nuit, la pupille se dilate

Au point d’y englober le jour,

Il a les rondeurs de l’amour,

Celui que l’on voudrait s’approprier,

Auquel on butte, on s’agrippe

Puis dans lequel on tombe comme 

Dans la plus belles des réalités

Où les roses seraient hardies

Et les épines gages d’amour.

Celui contre qui l’irrémédiable

Ne serait prévaloir,  volutes de sentiments

En une indicible flamme forte de cette déclaration,

Celle qui fusionne la beauté en toi l’Unique

Et la ferveur de croire encore en ce possible écrin.

Pour reculer les limites du possible en cette union,

Nous ferons voler les oiseaux bien au-delà des îles,

Nous jetterons quelques mouchoirs pour consoler

Ces lacs qui semblent pleurer tant ils sont beaux,

Qui se rident au moindre vent ; quand je te vois luire à l’aurore,

Rien que l’esquisse d’un sourire fait taire en moi le Lactance.

Aux soupirs d’un mot, tu opposes l’âme d’une caresse.

Alain, 27 juillet 2012