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N° 138 : Ne pas arrêter le temps...
Voici le sujet que je vous propose pour écrire cette semaine :
"Ne cherche pas à vouloir arrêter le temps..."
C'est une citation extraite de la chanson La fleur de l'âge de Yves Jamait que je vous mets en illustration. Si vous préférez vous inspirer de la chanson entière, libre à vous, faites donc... rien ne vous en empêche
Bonne semaine !
Kelkune
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Par psyche-d-ames le 15 Février 2014 à 15:36
Comme un rongeur, le temps grignote nos vies
Ingurgite nos joies nos défaites nos envies.
Quand le visage s’agrippe au présent
Profites sans modération de cet instant
Accroche-le à ta boutonnière,
Car précieux il est, autant qu’éphémère.
Ce temps Minuté ou terminé jalonne notre destinée
Espace mesuré laisse sa trace.
Il passe puis s'en va, nul ne peut le retenir
Gomme les souvenirs qui s'y noient.
Suite sans fin qui remet tout à demain,
Nous rattrape, nous happe
Conduit dans l’incontrôlable, l’impalpable
Celui qui fuit sans pouvoir le maîtriser…
Le temps se glisse dans l’épaisseur du silence
Et délivre à la mort sa dernière page blanche.
Mamin
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Par psyche-d-ames le 15 Février 2014 à 15:34
De retour au village de mon enfance
Une petite halte au cours de mon errance
Autour de cette vieille grange il y avait de la vie
Des enfants qui couraient, maintenant ce rêve est parti
L'école où j'allais n'est plus qu'un souvenir
Enseveli sous un décombre passé au bulldozer
Les bons moments de ma jeunesse se figeaient
Quand la porte de l'établissement se fermait
Il y a toujours la route principale
Mais les commerces s'étaient vidés
Quand les usines du coin fermaient
Les gens avaient commencé à déménager
La seule chose qui vient aujourd'hui
C'est un temps orageux et venteux
Et il commence à pleuvoir
Sur cette terre de souvenirs
Il y a des démons avec qui nous vivons chaque jour
Qui déchirent nos cœurs et nous emportent ailleurs
Vers un autre endroit
Certains de nous n'en reviennent pas
Andy
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Par psyche-d-ames le 15 Février 2014 à 15:29
Plus le temps...
Serrure qui tourne
J'entre, j'appelle l'ascenseur.
Boîte aux lettres qui s'ouvre
Courrier en retard
Je regarde l'heure
Il n'est toujours trop tard.
Course sur le temps
Course sur ma vie
Comment vivre moins longtemps
Et satisfaire toutes ces envies.
Vivre si longtemps
Être impotent
Pourquoi faire ?
Être dépendant
Je suis bien trop fier.
Speeder, courir, être à la bourre
Tracer droit devant sans détour
Voilà comment je conçois ma vie.
Comment mettre la mort en sursis ?
Je sais que je vais mourir
Aucun désir
Aucun plaisir à le dire.
Aide-moi, tue-moi
Dernière minute de bonheur avec toi
Où si tu m'aime un peu
Aide-moi à devenir un peu plus vieux...
jeanmsc.
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Par psyche-d-ames le 15 Février 2014 à 15:25
(Image du net)
Il y a cette chose invisible qu’est le temps,
Simple découverte ou pure invention ?
On le dit souvent rapide ou bien trop lent,
Tourne la terre pour sa création.
Il rythme nos journées, notre vie,
Grâce à la pendule et ses aiguilles.
Si long aux yeux du malade envenimé,
Trop court à la jeunesse endiablée.
Tant de personnes rêveraient de l’arrêter,
D’effacer les rides qu’il a creusées,
Mais comment défier l’imaginaire ?
C’est impossible, tu ne peux rien faire…
Alors laisse le sablier s’écouler,
Vis comme si aucune limite n’existait,
Car les secondes, les minutes ou les heures,
Ne décideront jamais de ton bonheur.
#Lulu
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Par psyche-d-ames le 15 Février 2014 à 15:23
Ma drogue, cette indolence et délicate illusion ;
Que l’on me laisse voguer au gré de mes saisons.
Que l’on me laisse goûter à l’hiver des sentiments
Quand l’amour se fait tendresse, quand le désir s’apaise
Par quelques gestes qui entretiennent nos braises.
Que l’on me laisse goûter à l’automne,
Laissant tomber les feuilles empreintes de chagrin,
De mélancolie qui parfument au plus fort le fond des âmes.
Et le printemps, et l’été aux saines chaleurs,
J’y goûte comme un archiviste le nez dans un parchemin.
Leur jeunesse m’est trop pénible, je suis né des fruits du sage.
Là où l’on se voit vivace, je me vois me perdre.
Le temps, je n’y crois pas ; on me dépeint mes traits,
Je n’y crois guère. Je ne vis que dans tes regards,
Lacs si limpides, qui à la vague du temps peuvent surseoir.
Alain, 20 juin 2012
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