-
Par psyche-d-ames le 15 Février 2014 à 10:10
Cheminons ensemble dans les verts prés,
Pantalons retroussés, pieds nus dans la douce rosée.
Un rai de soleil, symphonie d'un monde couleur univers,
On sent poindre le printemps, apogée de parfums divers
La douce quiétude de l’instant
Nous fait songer à ce bonheur présent
Rien d’important, rien qui nous oblige
Juste le ressenti d’une chaleur qui en nous se fige.
Serrés l'un contre l'autre, les oiseaux comme témoins,
Dans l'étroite sente complice de notre délit bénin à l'odeur de foin.
Au bord du ruisselet, couleur de mes yeux, qui transpercent les tiens,
Nos cœurs en goguette je prends ta main et je te dis viens.
Nos doigts entrelacés ne veulent être désunis,
L’amour est présent à chacun de nos pas jusqu’à l’infini.
La caresse du souffle léger d’une brise caressante
Enveloppe nos êtres d’une aura apaisante
4 mains (Jean-frédéric et Morganne)
votre commentaire -
Par psyche-d-ames le 15 Février 2014 à 10:08
Deux enfants dont la campagne est l’armature
Ne font plus qu’un avec Mère Nature ;
Jeux de foin, jeux de bambins,
Œil nu on les prendrait pour des chérubins
Deux ados allongés sur l’herbe, fleur à la bouche
Prêtent une forme tangible aux nuages
Tandis que leur cœur, bien qu’un tantinet sauvage,
Touché par Cupidon ne peut rester farouche
Deux adolescents partis en cavale
Main dans la main courent à travers champs ;
Par monts et par vaux, en amont ou en aval
Ils viennent et vont, chevauchant
Deux adultes qui croquent la vie
Et refont l’amour selon leurs envies ;
Jeux fervents, jeux de grands,
Dans ce lit vierge, ils deviendront parents
Des rayons de soleil, des papillons d’été
Et de l’air pur pour un monde diapré ;
Rivière où la sérénité se voit reflétée,
Leur bonheur n’est autre que dans le pré.
(Juin 2012)
votre commentaire -
Par psyche-d-ames le 15 Février 2014 à 10:06
Ainsi le grain de sénevé que je cueille dans ma paume,
Le matin qui s’offre à moi se recueille en rare parfums.
Les brumes qui plein de charmes enclosent se dissipent
Dans la tendresse d’une naissance, celle d’un jour parfait.
La famille semble en attente, autour de moi, quelques impatiences,
C’est qu’il est doux cet air dans cette humble demeure,
Celle qui revêt les habits blancs de la vie telle qu’elle s’offre
Quand on l’accueille en roi, en reine, sans rien en attendre.
Nos gestes s’emplissent de grâce,
Le silence est dans la mouvance du vent,
Les fleurs poussent dans leur docile quiétude,
Que pourrions-nous y ajouter...
Peut-être un sourire au soleil
Qui déjà pointe au fin horizon,
Une ultime caresse à nos petits bouts
Qui déjà, au bout du champ de pétales,
S’en vont poursuivre leurs aventures,
Tant l’enfance est emplie de l’ultime promesse.
Alain, 6 juin 2012
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique