• Cheminons dans les verts prés (jfred et morganne)

     

    Cheminons ensemble dans les verts prés,

    Pantalons retroussés, pieds nus dans la douce rosée.

    Un rai de soleil, symphonie d'un monde couleur univers,

    On sent poindre le printemps, apogée de parfums divers

     

    La douce quiétude de l’instant

    Nous fait songer à ce bonheur présent

    Rien d’important, rien qui nous oblige

    Juste le ressenti d’une chaleur qui en nous se fige.

     

    Serrés l'un contre l'autre, les oiseaux comme témoins,

    Dans l'étroite sente complice de notre délit bénin à l'odeur de foin.

    Au bord du ruisselet, couleur de mes yeux, qui transpercent les tiens,

    Nos cœurs en goguette je prends ta main et je te dis viens.

     

    Nos doigts entrelacés ne veulent être désunis,  

    L’amour est présent à chacun de nos pas  jusqu’à l’infini. 

    La caresse du souffle léger d’une brise caressante

    Enveloppe nos êtres d’une aura apaisante

     

    4 mains (Jean-frédéric et Morganne)


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  • Meadows of Heaven par Alexia4ever

     

    Deux enfants dont la campagne est l’armature

    Ne font plus qu’un avec Mère Nature ;

    Jeux de foin, jeux de bambins,

    Œil nu on les prendrait pour des chérubins

     

    Deux ados allongés sur l’herbe, fleur à la bouche

    Prêtent une forme tangible aux nuages

    Tandis que leur cœur, bien qu’un tantinet sauvage,

    Touché par Cupidon ne peut rester farouche

     

    Deux adolescents partis en cavale

    Main dans la main courent à travers champs ;

    Par monts et par vaux, en amont ou en aval

    Ils viennent et vont, chevauchant

     

    Deux adultes qui croquent la vie

    Et refont l’amour selon leurs envies ;

    Jeux fervents, jeux de grands,

    Dans ce lit vierge, ils deviendront parents

     

    Des rayons de soleil, des papillons d’été

    Et de l’air pur pour un monde diapré ;

    Rivière où la sérénité se voit reflétée,

    Leur bonheur n’est autre que dans le pré.

     

     (Juin 2012)


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  •  

    Ainsi le grain de sénevé que je cueille dans ma paume,

    Le matin qui s’offre à moi se recueille en rare parfums.

    Les brumes qui plein de charmes enclosent se dissipent

    Dans la tendresse d’une naissance, celle d’un jour parfait.

     

    La famille semble en attente, autour de moi, quelques impatiences,

    C’est qu’il est doux cet air dans cette humble demeure,

    Celle qui revêt les habits blancs de la vie telle qu’elle s’offre

    Quand on l’accueille en roi, en reine, sans rien en attendre.

     

    Nos gestes s’emplissent de grâce,

    Le silence est dans la mouvance du vent,

    Les fleurs poussent dans leur docile quiétude,

    Que pourrions-nous y ajouter...

     

    Peut-être un sourire au soleil

    Qui déjà pointe au fin horizon,

    Une ultime caresse à nos petits bouts

    Qui déjà, au bout du champ de pétales,

    S’en vont poursuivre leurs aventures,

    Tant l’enfance est emplie de l’ultime promesse.

     

    Alain, 6 juin 2012

     

    Champ au mille pétales par Spock27


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