• N° 134 : Le Serpent

    N° 134 : Le Serpent

     

    Bien le bonjour chers poètes !

     

    En ce samedi matin ensoleillé (pour le moment :lol:), je vous propose d'écrire sur le thème du SERPENT ! :D

     

    En espérant que ce reptile vous inspira :)

     

    Je passe le relais à mister Alain pour l'ouverture du challenge 135 !

     

    A vos plumes, prêts, écrivez !

     

    Mimi (Alexia4ever)

  • Fruit défendu par Andy

     

    J'étais un singe dans un arbre

    Se balançant imprudemment

    Et je t'avais vu sourire

    En m'offrant le fruit défendu

    Avant d'enfoncer tes crocs empoisonnés

    Maintenant que ton poison circule dans mes veines

    Mon corps tout entier tremble de plaisir

    Jamais de la vie je resterai le même

    Ton amour est tel le vénin du serpent

    Je me sentais piégé à tes côtés

    Maintenant seules les traces de tes crocs

    Restent grâvées sur ma peau

    Vestiges d'un plaisir destructif

    De souvenirs charnels pourtant vivants

    Quand nos corps s'enroulaient

    Autour d'une danse endiablée

     

    Andy


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  • Ces serpents qui sifflent sur vos têtes par Alexia4ever

     

    Qui sont ces charmeurs de serpents lassants

    Tout aussi sournois que ces vils reptiles ?

    Assis sur le sol, ils impressionnent les passants

    En soufflant dans leur pungi séculaire et futile

     

    Halte-là ! Prenez garde à ces saperas hâbleurs

    Et apprenez le savoir-faire d’un dribbleur ;

    Passez outre en ignorant la langue du serpent

    Avant que ces médisances ne vous brisent les tympans

     

    Attribuant à tout un chacun l’un des pêchés capitaux,

    Le serpent de tous les vices vous vise ;

    Tenez-vous à l’écart et passez ainsi incognito

    Pour que, avant qu’il ne vous morde, celui-ci se ravise

     

    Dans le clair-obscur d’une scène, certains paradent

    Sous le feu de votre regard, sous le flot de vos pensées ;

    Ils sont ceux que vous adorez, ceux que vous encensez

    Et pourtant, telle la peau d’un serpent, leurs mains sont si froides

     

    Que vous ayez été dupé, que vous ayez été déçu,

    Vous vouliez voir la bête à tout prix, quitte à devoir faire la queue ;

    Mais quand vous ne mettez pas un pied dessus,

    C’est le serpent lui-même qui se mord la queue.

     

     (Mai 2012)


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  • Mystérieux serpent par Luludu68

     

    Tes yeux jaunes transpercent l’obscurité,

    Les courbes de ton corps ondulent sur le sol.

    Au rythme de la flûte, tu te mets à danser,

    Nous emportant dans ta drôle de farandole.

     

    Si effrayant et mystérieux à la fois,

    Tes écailles vertes luisent doucement,

    A la lumière d’une bougie sans paroi,

    Dans les mains du vieil homme tremblant.

     

    Tu te délivres de ton panier d’osier,

    Saluant le public curieux et étonné.

    Une foule te regarde dans le  noir,

    Toi qui te tortilles de désespoir.

     

    Tu es si dangereux aux yeux de tous,

    Ton venin pourrait tuer en un instant…

    On te déteste, on te repousse,

    Mais tu créé bientôt un attachement.

     

    Un halo de charme se dégage de tes mouvements,

    Ta façon d’être…c’est fascinant.

    Les pieds dans le sable, bouche bée,

    Je me sens comme hypnotisée.

     

    Lulu           22/05/2012


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  •  

    Si la pie vole, si le moineau se fait prestance,

    Le serpent s’enroule sur un brin de destinée.

    Son histoire n’est rien, lui qui vit de cavités.

     

    Il n’a nul lien avec le ciel, fin est son sillon.

    Il comble la terre de son ombrage,

    Tout autour, que des herbes bien volages.

     

    Corps sinueux, dont on imagine les voyages lubriques,

    Le fol animal se love aux creux de curieux désirs ;

    Loin du duvet que la paume caresse,

    Son corps de glace embrase l’imagination,

    Défait les liens divins, creuse les vallons amoureux.

     

    Alain, 22 mai 2012

    ' illustration tirée du net '

    Si la pie vole... par Spock27


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  • Place Djema el efnaa par morganne

     

    Place Djema el efnaa, il fait chaud déjà,

    Couleurs bigarrées sous ciel bleu sans nuages.

    Trois couvercles en bois, papy édenté appelle les badauds oui c'est cela,

    Approche, approche mon frère, je te promets une photo, un dinar,  un mirage.

     

    Soulève, attends je vais le faire pour toi,

    Sous un de mes tam tam sortira un magnifique cobra.

    N'aies pas peur, écoute ma flûte de roseau,  il me reconnait, moi,

    Intelligents ces reptiles aux crocs pleins de venin, baliverne un dinar et tu le verras ?

    Les badaux regardent mais ne sont pas conquis,

    Allez ! l'arracheur de dents est là c'est typique, dents alignées et dentiers du grand au petit.

    Soudain une dame hurle, elle a autour du cou, sans l'avoir prévu,

    Un gros boa constrictor... même les porteurs d'eau regardent la suite prévue...

     

    Non toi, il t'aime Marianne mon boa, pas peur,

    Reptile au sang froid, il t'étouffe si tu bouges, reste tranquille, vu.

    Pauvre dame, son mari pour une photo doit payer, prête à défaillir avec sur les épaules un poids majeur.

    La voyant mal,  je m'approche et flatte le boa, je connais Marianne j'aime sous ma main  le doux contact des écailles, prêtent  à la mue..

     

    Monsieur lui a récolté un singe qui le mord, porteur de plein de maladies,

    Ambiance colorée, les cobras ont trouvé preneurs,

    Le Marocain édenté un chiffon à la main, fait mordre dans ce tissu,

    Aussitôt  jaillit du venin à gogo, même pas peur.

     

    Même sous le manteau on vend des tortues, qu'ils ne pourront pas ramener , coincés au contrôle.

    Bizarre monsieur le serpent personne ne veut t'emmener,

    Cela subitement m'emmène des années en arrière, quand je m'achetais un serpent en guimauve, friandise dont je raffole.

    Ne touchez jamais au serpent, s'il n'avait jamais été sur terre Adam et Eve n'aurait pas été chassés du paradis, et ne se seraient pas fait malmenés...

     

    Morganne

     

    Depuis des années et des années j'étais terrorisée même à la télé, je détournais le regard,

    Jamais ma main n'aurait effleuré un reptile, maintenant comme par miracle ma peur a disparu faisant place à une envie de toucher, donc en Tunisie je sers d'assistante à mon ami et j'adore, là ce n'est pas Marianne c'est Ismaa le cobra chaud de peau, puis viens Roméo et Juliette, des animaux un peu préhistoriques moitié lézards, moitié petit crocodile que je l'on met sur ma main, mais ne jamais serrer. Puis les cobras, là il faut regarder ses pieds, car même un poids sur la queue ils se déplacent rapidement, Mais ils ont réellement du venin, ce n'est pas du bluff je suis à côté je peux prouver... pour le varan des sables, jaune, là on me met quelque chose sur la main, mais je m'en passerai bien... j'aime ces reptiles dont j'avais une phobie...

    La dernière partie se passe en tunisie du sud et la première c'est place djema el efnaa (qu'on nous dit pour se rappeler j'ai mal au foie) à Marrachech au Maroc,  quand on s'engage sur cette place il faut penser qu'on va voir toutes choses, bizarre, colorées.. mais majorité serpent, reptiles...

    Tssssssssssssss j'ai vaincu ma Phobie et de loin.. super


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