• N° 133 : Vivre

    N° 133 : Vivre

     

    J'ai fait connaissance d'un très vieil homme à Oman. Il a dit une chose qui m'a marqué :

     

    First, I was dying to finish my high school and start college. And I was dying to finish college and start working. Then I was dying to marry and have children. And then I was dying for my children to grow old enough so I could go back to work. But then I was dying to retire. And now, I'm dying ... and suddenly I realized i forgot to live. To make money, we lose our health and then to restore our health we lose our money ... We live as if we are never going to die and we die as if we never lived ...

     

    Bon, je traduis ^^

     

    J'étais en train de mourir en travaillant au lycée pour aller à l'université. J'étais en train de mourir en travaillant à l'université pour commencer à travailler. Je mourais au travail pour me marier et avoir des enfants. Alors, je mourrais pour mes enfants pour qu'ils aient pu bien grandir et que j'aie pu retourner au travail. J'étais en train de mourir jusqu'à la retraite. Et maintenant je suis en train de mourir ... et soudainement j'ai réalisé que j'ai oublié de vivre.

    Pour gagner de l'argent, nous travaillons jusqu'à en perdre la santé et nous perdons notre argent pour regagner la santé.

    Nous vivons comme si nous n'allons jamais mourir et nous mourrons comme si nous n'avons jamais vécu ...

     

    Une belle leçon de vie que j'ai reçu de la part d'un vieil de 77 ans.

    Alors je vous le propose en tant que sujet pour cette semaine.

    Un bisou d'Oman

     

    Andy

  •  

    Vivre et revivre, comme une belle saison

    Comme une écharde dont on se délivre,

    Vivre et soupirer, pour une mouchette,

    Pour trois fois rien, pour un lent délire.

     

    Vivre et se soumettre, à ses inclinaisons,

    A ses humeurs, bleues comme des lacs intérieurs.

    Vivre et puis partir, mouvance sous la branche,

    Lent comme on peut l’être dans le doute

    A se courber dans les champs d’une tempête.

     

    C’est selon, suivant la courbe des déraisons

    Que l’on s’offusque ou que l’on se glace,

    Que l’on s’ouvre à l’autre ou que l’on se froisse.

    C’est le chemin en qui l’on s’abandonne

    Ou la fauvette que l’on dédaigne.

     

    Les traces de vies, les miettes

    De ce grande nulle part.

    On ne décrit pas cela, humainement,

    Au faîte de quelques silences…

     

    Alain, 22 mai 2012

    chanteuse du groupe "Collection d'Arnell-Andréa"

    Comme la fauvette par Spock27


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  • Vivant par Andy

     

    Os cassés, coeur brisé, mis à vif et déchiré

    Un petit peu de rouille, je continue de courir

    Comptant les kilomètres, comptant les larmes

    Routes tordues, alternant les vitesses

    Années après années, tout ou rien

    Jamais capturé, jamais domestiqué

    Chevaux sauvages dans les plaines

    Vous pouvez me dire perdu

    Moi j'appelle cela Liberté

    Cette poussée dans mon âme

    Seigneur, c'est quelque chose que je ne peux contrôler

    Je n'abandonnerai jamais tant que je respirerai

    Pareil au vent, pareil à la pluie

    Tout cela cours à travers mes veines

    Comme une rivière se jetant dans l'océan

    Mais je ne suis pas chez moi, je ne suis pas perdu

    Il ne m'en reste pas grand chose de l'amour qui m'a été volé

    Je devine que j'ai perdu celle que j'aimais

    Mais je ne suis pas mort, enfin pas encore

    Je reste debout sur mes deux pieds, toujours vivant

     

    Andy


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    Le monde tourne avec l’argent,

    Des rides se creusent avec le temps.

    On remet aux jours suivants,

    Les plaisirs et sentiments.

     

    Tout se passe bien trop vite,

    L’avenir nous habite.

    Malheureusement l’instant présent,

    Devient bientôt inexistant…

     

    Chaque pensée et rêverie,

    Se révèle bien impossible.

    Le travail, l’économie…

    Une dureté impassible.

     

    Mais à quand le temps de vivre,

    Goûter la liberté ?

    Jamais dans aucun livre,

    Ca ne sera expliqué.

     

    Les rires se font  bien rares,

    Et les sarcasmes bavards.

    Personne ne se soucie,

    Réellement de ses envies.

     

    Gagner toujours plus et encore,

    Se battre pour un gramme d’or,

    Mais ne jamais remarquer,

    Que rien ne s’est passé.

     

    Générations futures, battez-vous,

    Vivez l’espoir jusqu’au bout !

    Métro, boulot, dodo, c’est fini,

    Au revoir tous les soucis.

     

    Lulu :)


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  • La roue de la vie par Morganne

     

    Grand frisson, la femme accouche dans la douleur,

    C'est un peu porter sa croix, mais c'est un bonheur.

    Mais il faut travailler dur, se donner plus que de la peine

    Pour nourrir sa famille grandissante, rien ne doit manquer et surtout même fatigué pas de haine.

    Labourer, faire des sillons dans la terre aride,

    L'eau manque et faire pousser devient épique;

    L'homme est épuisé par le travail des champs,

    Le teint buriné par le soleil qui brûle ses semences d'an en an.

    La femme a toujours un nouveau bébé, qu'elle porte avec un grand tissu,

    Elle courbe le dos, et tape au pilon pour faire ressortir la farine, nourrir c'est le but.

    L'homme vieillit son visage se burine

    La femme par les accouchements se fatigue.

    Toujours aller de l'avant,

    Jamais on n'arrêtera la pendule du temps.

    Le jour du grand départ approche,

    L'homme épuisé s'envole loin de ses proches,

    Elle encore plus pauvre restera aidée par les plus grands,

    On dirait une femme très âgée, rides, mains déformés, marchant pieds nus,

    Elle s'avance vers la case pour un sommeil court bienvenue.

    Tourne la vie tourne le temps,

    Travaille, gagne ton pain blanc.

    Les minutes les heures s'égrainent même sans horloge.

    La vie est ainsi faite,

    Donner la vie, nourrir, travailler, jusqu'à la mort inévitable passer le relai.

     

    Morganne


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  • A tout hasard par Alexia4ever

     

    Travailler plus pour gagner plus,

    Le week-end ne s’apprécie pas, il se savoure ;

    Lever la tête et contempler les cumulus

    Avant que ne commence le compte à rebours

     

    Travailler plus pour gagner moins,

    Le week-end retourne le couteau dans la plaie ;

    On se serre la ceinture, on estime nos besoins

    Et l’on compare tous les prix d’une brique de lait

     

    Travailler moins pour gagner plus,

    Le week-end s’allonge, le monde devient intéressant ;

    Et l’heure est loin d’être aux tumulus,

    L’horloge tourne sans que le temps ne devienne pressant

     

    Au hasard ou parce qu’ils nous sont fétiches,

    L’on choisit six numéros distincts ;

    Un jour peut-être, ils formeront l’acrostiche

    Qui infléchira et embellira notre destin

     

    Gratter un ticket plutôt que sa propre tête,

    Les jeux illiko remplacent la roulette ;

    Black Jack ! Banco ! Bingo ! C’est extra !

    Cris de joie qui seront la preuve du contrat

     

    Alors joue sans que cela ne devienne un vice,

    Joue en prenant le risque de perdre ta mise ;

    En même temps que l’argent, tu gagnes ta survie

    En même temps que le temps, tu gagnes ta vie.

     

     (Mai 2012)


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