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N° 129 : Naissance
Le wagon n° 2 est accroché, dur dur de se mettre d'accord!
je vais essayée de donner un peu de gaîté avec ce challenge, car il semblerait que ces temps ci ce ne soit pas le cas
Alors , puisque le bébé me reste! j'ouvre le challenge sur un thème dont j'avais posté une poésie au début de mon arrivée sur psyché: n'ayant pas eu le loisir de réfléchir du fait de "l'embrouille" .hé ! mais pas grave tout cela, nous "jouons" à nous faire plaisir non?
" Naissance "
"Par la caresse nous sortons de notre enfance mais un seul mot d'amour et c'est notre naissance."
Citation de Paul Eluard
Qui peut - être celle: d'une réussite personnelle etc.. ou tout naturellement l'arrivée de bébé.
J'espère vous êtes agréable en vous proposant ce thème
voilà, c'est parti, "remue méninges" est en route avec bébé
mamin
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Par psyche-d-ames le 10 Février 2014 à 10:46
La première photo de Clara, une heure maxi..
La nuit est calme, paisible,
La pénombre dessine un nouveau décor.
Un miaulement de chat s'élève dans le silence, sur sa gouttière en équilibre.
Dans la plénitude, emplie d'ombres chinoises, la ville s'endort.
Des cubes allumés, d'autres tamisés, celui ci est éteint,
Sous leur couette un jeune couple amoureux s'étreint.
La parturiante gémit, oh vite je crois que c'est le moment,
Contractions obligent monsieur essaie de faire vite s'empêtre, inquiet, il va avoir son enfant.
Dans les rues moitié vides, il ne voit même rien, il conduit en automatisme,
Il se dit que vais je faire si baby a décidé de venir plus vite, il reste dans son mutisme,
Tout en tapotant la main de sa compagne pour la réconforter,
Mais il est vraiment aussi inquiet, stressé vite il regarde le ciel, quinze minutes à me donner.
Son voeu a été exaucé, le brancard emmène son amour, ses deux amours,
Lui reste seul avec les papiers, et on lui promet si il est serein, vous le verrez dès le début du jour.
On l'habille tel un chirurgien, il sent ses muscles tremblants...
Mais au bonheur, son petit arrive, est là tout se précipite, Ils sont 3 et papa et maman..
Il faut quand même être deux pour faire trois et attendre neuf mois.
La joie..
Morganne
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Par psyche-d-ames le 10 Février 2014 à 10:44
La vie s’aime et se farde pour les délicats ;
Le pourpre pour les timides, l’or pour les honneurs
A rendre et à prendre au risque d’un regard,
Au détour d’une pensée qui chemine,
Qui dans l’ocre de son devoir, s’affine,
Chancelle, prête naissance à d’autres souffles.
Puis comme de l’étincelle au feu,
Se love dans le mot, lisse les cieux,
Tourbillonne comme le sens pour le sage,
Dérive du ru au ruisseau,
Du fleuve à la sève de vie.
Les bijoux n’ont pas d’âge,
Les passions n’ont pas à donner de fruits.
L’instant comporte son propre présent,
Les souvenirs s’oblitèrent par la souvenance.
Alain, 20 avril 2012
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Par psyche-d-ames le 10 Février 2014 à 10:42
Elle dit trop peu d’elle,
S’étend sur trop de mers
Par des mauvais legs trop dispersées.
A vos yeux, je le ressens,
Elle a trompé l’aube et l’ère du jour ;
Et vos envies en vous
Comme faille dans le marbre
Par aucune pierre plus précieuse
Ne pourront se désemplir.
C’est que le fiel est depuis trop de naissances,
Votre première nourriture.
La beauté vous aurait-elle l’âme
Trop abrasé, je ne saurais l’écrire
La plume est trop affûtée,
Seuls les regards en biais
Autorisent de timides caresses,
Un tel corps, une telle incandescence…
Alain, 20 avril 2012
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Par psyche-d-ames le 10 Février 2014 à 10:40
Douceur, chaleur, de blanc vêtu
Je touche, cherche ce cocon où j'ai vécu.
Je goûte, j'explore ce nouveau monde
Je glisse vers cet amour qui m'inonde.
De petits lapins entament un ballet musical
A la saveur d'une mélodie d'autrefois.
Les mots dansent dans la pièce
Je devine des visages au dessus de moi.
La lumière crépite, les bisous s'ornent de caresses.
Mes yeux te cherchent, encore un peu de temps
Et je pourrais t'appeler Maman...
jeanmsc
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Par psyche-d-ames le 10 Février 2014 à 10:38
Serpent mythologique d’attente,
La clinique rembarre le moindre trublion ;
Mais nul besoin d’avoir planté sa tente
Pour une bonne place dans la fosse aux lions
Je ne suis encore qu’un embryon
Impatient de vivre le grand frisson ;
Amuse-bouche avant l’entrée de Cendrillon,
Fœtus, je suis pressée d’être nourrisson
Scène occultée, ouverture sournoise,
Et voilà que je nais de paroles finnoises ;
Sur un morceau que l’on assimile au pater,
Priez vos anges, déchainons nos panthères
Suave symphonie où les briquets sont allumés,
Le parfum de l’amour est fait pour être humé ;
Cap sur le passé, les souvenirs flottent dans l’air
Lorsque l’on brandit un millier de phares pour l’insulaire
Fête foraine particulière où les collines supplantent l’océan,
Les montagnes russes s’expérimentent sur écran géant ;
Pyrotechnie et confettis associent le feu avec la neige
Pour un dernier tour de magie, pour un dernier tour de manège.
(Avril 2012)
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