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N° 126 : Ce rêve étrange et pénétrant.
Pour la semaine à venir, voici une petite citation de Verlaine que vous reconnaîtrez tous :
"Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant"
Cette semaine, parlez-nous de vos rêves, quels qu'ils soient (d'amour, de richesse(s), de grandeur, etc) A vous de jouer !
Kelkune
(qui prend le relai ?)
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Par psyche-d-ames le 5 Février 2014 à 13:45
Langueur dans la combe aux oliviers,
Le chant de la cigale ne dure qu'un été.
Paix, douceur et senteur inoubliable dans le sentier,
Un mas prône sur un monticule où fleure bon la bruyère blanche parsemée.
Garrigue où je m'endors, senteur de pèbre d'ail, de thym
S'assoupir, pour rêver, se reposer sous l'envol de bartavelles.
Deux haies de cyprès berce mon repos et me fait écran.
Vivre au temps de Pagnol,
Etre Manon des Sources.
Ciel de paradis frôlé par Eole.
Un petit cri me tire de mon sommeil,
Est ce le rêve ou une réalité ?
Le Mimosa me l'a fait comprendre,
Il est là sur le mur, en poster,
Il n'embaume pas, les perles jaunes sont tendres,
Mais sans saveur,
J'émerge, le réveil sonne,
Vite l'heure des cours avancent,
J'attendrai juin pour le revivre,
Ce tableau où j'aimerais tant renaître,
à l'ombre des pins d'Alep,
Dans cette Provence aimée,
Pour le moment je ne suis qu'une étudiante,
Jeans bleus échangés contre une robe en harde,
Comme Manon, buvant une anisette sous la treille.
Morganne
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Par psyche-d-ames le 5 Février 2014 à 13:29
Lorsque la nuit profonde enveloppe la terre
S’étendent des contrées inconnues, au -delà du portail du sommeil.
Le rêve proclame l’état second règne universel.
Paysages suspendus dans la noire plaine énigmatique,
Les esprits grincent, au centre est un fantôme cynique.
Étranges visions pénétrantes du corps
Aux gestes éthérés, qui partage ce décor.
Une foule dense, personnages
Évoluant dans un lieu sans nom sans âge
Sans foi ni loi, dans un imbroglio surréaliste
Les âmes se pâment contre les antagonistes.
Tout n’est que brouillard et confusion
Dans ce domaine de l’illusion,
Chacun façonne à sa guise une issue diabolique ou exquise
Au bord de l’indicible, la nuit rends possible
Le rêve inaccessible
Mamin:le 30/3/ 2012
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Par psyche-d-ames le 5 Février 2014 à 13:22
Comment pourrait-on,
Tes lois, abroger ?
Toi qui a la nuit à tes côtés,
Toi qui avales les étoiles
Et les recrache en voiles
Empesés de tous les mystères.
Tu es la seule, tu es l’unique
Née de la vapeur des Thermes,
Bleutée née de la vespérale rosée,
Je ne sais de quoi tu t’es emplie…
Serait-ce par le calice
De nos regrets rempli…
Rêvée ou souhaitée,
Toi qu’on ne voulait plus si sage,
On te couvre des cendres de nos innocences.
Oublieux de nos lamentations,
Nous jubilons avant l’étoile du matin ;
Ivres, tant nous te désirions divin anathème.
Alain, 29 mars 2012
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Par psyche-d-ames le 5 Février 2014 à 13:16
Extérieur d’un lieu indéfinissable,
Je ne parviens pas à identifier le coin ;
Brume d’une barrière infranchissable,
Ni vue ni connue, je t’observe de loin
Intérieur d’un simulacre labyrinthique,
Je te précède dans cet antre mythique
Où tu sembles faire semblant de ne pas me voir
Et où le stoïcisme semble m’émouvoir
La séquence suivante relève-t-elle du même songe
Ou bien d’un autre rêve où l’on se croise ?
Qu’importe, l’instant mystérieux se prolonge
Lorsque Morphée s’adonne aux ombres chinoises
Emission télévisée on ne peut plus étrange,
Je pose une question car fais partie du public ;
Flou, le nombre incrusté sur le portique me dérange,
Un virgule huit ou dix-huit, il faut que l’on m’explique
« Bonne question ! » me dit-on en guise de réponse.
Si même le présentateur ne peut m’informer, alors je renonce ;
Et malgré mon intuition aux lignes bien imprécises,
Je sens, je sais que tu te caches parmi cette foule assise
Horizontale, verticale, diagonale, mes yeux balaient et décortiquent.
Quelques pas lestes, et me voilà au pied du fameux portique
Et, me servant de ma mémoire visuelle comme lampe de poche,
Je reconnais quelques personnes de ton entourage proche
Mais là où tu avais ta place sur un siège jaune canari,
Vide, je le surprends qui susurre « trop tard, elle est déjà partie » ;
Hélas, tu ne reviendras pas avant la fin du temps imparti,
Alors ainsi s’achèvent les scenarii de cet étrange safari
Et dans mon sommeil aux mirages troublants et sibyllins,
Je rêve de toi, l’inconscient sait se montrer malin ;
Pour démêler le présent, exceptionnellement le passé s’emploie,
Doucement mais sûrement, j’avance au rythme d’un jeu de l’oie.
(Mars 2012)
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