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N° 120 : Absence & Amour
Bonjour !
Bien que j'aime beaucoup Christian Bobin, ce n'est pas de cette citation que je vous propose de partir. Même si ça se rejoint, il s'agira d'une citation de Jean Rostand que voici :
« Qu'il faut donc aimer quelqu'un pour le préférer à son absence ! »
A vous de jouer !
Kelkune
(Pour la semaine prochaine,
je refile le bébé à Mamin si j'ai bien compris ? )
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Par psyche-d-ames le 3 Février 2014 à 11:21
Coucou,
Me revoilà, enfin, c'est un petit retour tout en douceur, car bon, l'inspiration est pas encore vraiment là, j'espère que vous accepterez mon retour et que vous apprécierez quand-même la lecture de mon poème. Et en plus désolée, je suis en retard pour le challenge. :)
Bisous à tout le monde
Besoin d'amour
J'ai jeté une bouteille à la mer,
Espérant qu'elle trouverait un destinataire.
Depuis des mois, elle flotte à la surface
Sans personne pour remarquer sa trace.
Mon cœur est enfermé dans cet écrin de fortune
Attendant un bien-aimé qui lui offrira la lune.
Il n'a jamais connu le vrai, le grand amour,
Et tout ce qu'il désire : c'est le rencontrer un jour.
Le flot lancinant des vagues m'oppresse,
Il parcours mon corps, dessinant ma détresse.
La vie a beau avancer ; je reste seule, abandonnée,
Sans un homme à chérir, perdue dans des rêves inavoués.
L'avenir apportera sûrement sa dose de bonheur,
Il ouvrira la porte des sentiments, protégée avec candeur.
Mais en attendant le présent est interminable,
Et l'absence d'affection est un mal insoutenable.
Minimoy
(19/02/12)
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Par psyche-d-ames le 3 Février 2014 à 11:03
Une voix qui n'a jamais été entendue
Un message qui n'a jamais été dit
Une existence que l'on ne vit
Du silence des rêves invaincus
Peu importe combien de fois tu t'es éloignée
Et peu importe combien de nuit éveillée
Derrière cette fenêtre à regarder la pluie tomber
Une prière qui ne sera jamais exaucé
Un sourire caché derrière une vitre teintée
Il y aura toujours un dernier masque
Où on pourra cacher nos dernières frasques
Où étais tu allée
Quand la nuit était tombée
Sous un ciel enflammé ?
Tu n'es plus là ou tu étais
Mais tu es maintenant partout où je suis
Je te cherche et pourtant je te fuis
Même la pire chimère vaut plus que des regrets
J'ai vu l'impossible dans les yeux de ceux qui n'ont pas tenté
Ce qui est possible est déjà fait et annexé
Seuls nos rêves de bonheur restent à conquérir
Pourquoi ne pas tenter l'impossible avant de mourir
"Un seul être vous manque et tout est dépeuplé" Alphonse de Lamartine
Andy
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Par psyche-d-ames le 3 Février 2014 à 10:59
Les grands départs inassouvis enfouis en moi,
Les chimères qui brillent dans le firmament
Depuis que la Lune et ses éclairs se figent en ton absence.
Beaux amours qui comme un appel au fond des soirs
Désespèrent au temps anciens de tes soupirs ;
Tu me manques comme une trouée de lumière,
Comme le filament d’une douce étoile.
Ta peau de pure laitance,
Tes courbes aux couleurs d’orchidées ;
Tu me manques, Jardin originel !;
Au fond de mon être, tu fuis mes songes
A la toute première gorgée.
Alain, 18 février 2012
J'ai longtemps calé sur ce challenge qui m'a semblé bien difficile, après les premiers et bien naïfs enthousiasmes :)
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Par psyche-d-ames le 3 Février 2014 à 10:40
L’ombre des visages, déchire l’image
Efface le rêve et ses mirages
Quand plus rien n’a de sens, l’indécence
Se dessine par l’indifférence
Sculpte le fantôme de l’obscur
Serrant le vide sur le futur.
Un malheureux adieu, conspire en ce lieu.
Dans l’absence, et l’outrecuidance
S’estompent les mots, les promesses,
Méprisant les faiblesses.
De cette étrange sensation
Apparaissent les interrogations.
Sur la palette du songe dévastateur
S’éteignent les réflecteurs
Dans l’oubli, fléau des cœurs.
Mamin
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Par psyche-d-ames le 3 Février 2014 à 10:34
Un hasard, une rencontre ; virtuelle ou non,
L’on apprend à se connaître au pas puis au trot ;
Palpitant déjà en boucle l’autre nom,
L’un des deux cœurs s’attache peut-être trop
Relation menacée à peine eut-elle commencée,
Le contact est malgré tout maintenu, l’échange se poursuit
Mais une fois l’inéquation posée, elle ne peut être effacée
Puisque l’autre la remarque et l’écrit sans un bruit
Constatant que la balance ne penche pas en notre faveur,
L’on prend conscience que cet amour est dissymétrique ;
L’envie de se battre pour l’équilibrer nous rend rêveur
Malgré les secousses d'innombrables décharges électriques
Tandis que des angoisses deviennent nôtres
Et ne nous aident pas à égaliser le score,
A des centaines de kilomètres l’un de l’autre,
Entre les deux cœurs, la distance s’étend encore
Rythmée par l’écho strident du silence,
Au fur et à mesure s’installe l’absence ;
Prêts à tout pour ceux que l’on aime,
Une Guerre s’enclenche contre nous-mêmes
De la place pour une seule personne dans notre tête,
Il suffit d’un déclic pour que ce temps soit révolu ;
L’inconnue sera démasquée et l’inéquation résolue
Si la complicité réchappe à une aussi violente tempête.
(Février 2012)
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