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N° 119 : "Passé, présent ! Et l'avenir ?"
Bonjour à nouveau à toutes et à tous,
En attendant que Mamin ou Kelkune reprenne le flambeau et présente le prochain thème, j'assume l'intérim avec un nouveau challenge qui est assez flou, je pense, que pour ne pas entraver l'imagination de nos membres.
Le titre ? : "Passé, présent ! Et l'avenir ?"
Qui permettra à tout un chacun de se pencher sur l'un des trois thèmes ou bien d'écrire sur les trois, en forme de défi :)
A toutes et à tous, bonne plume, beau parcours !
alain
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Par psyche-d-ames le 1 Février 2014 à 13:13
C’est dans ce mystère où l’on s’évertue à se dire
Que s’étend le passé, petits grains de sables
Qui n’ont pu étouffer les feux que l’on s’évertuait
A tuer, tantôt damné Passé, à corps à vif, à élever.
C’est dans le Présent où l’on rit de se penser
En pure bonté, en pleine fulgurance,
Mortes mouvances, brèves panaches,
On voudrait tant embrasser
Ce qui n’aurait pas la mort comme nom.
C’est dans l’Avenir alors, que l’on s’étend,
Parfois, tendres, parfois graciles,
Sous les pinceaux du temps et les lignes de la vie,
S’empreignant de son sceau suprême,
Se gravant de tout son bien,
Rejetant ce qui ne pourrait être éternité.
Alain 10 février 2012
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Par psyche-d-ames le 1 Février 2014 à 13:10
Se souvenir, qu’on a eu vingt ans..
De ses amours d’enfant,
De ceux qu’on a aimés
Le passé : simple ou composé
Figé, enfermé,
Dans le grenier de la mémoire,
Espace de notre savoir.
Le présent: ouvert, béant
Parfois absent
Là où on l’attend,
Savoir le saisir
Le prendre avec plaisir.
Demain : est à-venir
D’espoirs ou de chagrins
Difficile est son chemin
Ne pas chuter dans le ravin.
Abuse du présent, laisse le futur aux rêveurs,
Et le passé aux morts
Mamin
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Par psyche-d-ames le 1 Février 2014 à 13:01
Un temps sillonne… Elle…
Dans l'horizon fiévreux de mes constants désirs,
Je distingue parfois son aura, son sourire,…
Et je ne veille plus qu'à l'éclosion du jour
Qui verra conjuguer nos deux cœurs, notre amour.
Oublions, pour un temps, le temps et ses méfaits,
Le passé, bien des fois, ne me fut qu'imparfait,
Et le présent blêmi, d'instants sans concordance,
A cessé d'exister au jour de son absence.
Laissons-les trépasser… Que nos seuls souvenirs
Mémorisent le vœu des heures à venir,
Que trahit toute la nonchalance mutine
De ces deux aiguilles aux lenteurs assassines.
La trotteuse aura beau égrainer mon chagrin,
D'un supplice chinois dont elle eut fait l'emprunt,
Au regard, autrefois, des perles lacrymales
Qui tombaient sur mes joues dans un même intervalle…
Jouons-nous, à présent, des relativités
Comme si elles n'avaient jamais existées.
De ce passé décomposé, il est grand temps
Qu'enfin notre futur devienne le présent.
L.
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